Texte grec :
[7,129] Δοκεῖ δ' αὐτοῖς μηδὲ διὰ τὴν διαφωνίαν ἀφίστασθαι φιλοσοφίας, ἐπεὶ τῷ λόγῳ
τούτῳ προλείψειν ὅλον τὸν βίον, ὡς καὶ Ποσειδώνιός φησιν ἐν τοῖς Προτρεπτικοῖς.
Εὐχρηστεῖν δὲ καὶ τὰ ἐγκύκλια μαθήματά φησιν ὁ Χρύσιππος.
Ἔτι ἀρέσκει αὐτοῖς μηδὲν εἶναι ἡμῖν δίκαιον πρὸς τὰ ἄλλα ζῷα, διὰ τὴν ἀνομοιότητα,
καθά φησι Χρύσιππος ἐν τῷ πρώτῳ Περὶ δικαιοσύνης καὶ Ποσειδώνιος ἐν πρώτῳ Περὶ
καθήκοντος. Καὶ ἐρασθήσεσθαι δὲ τὸν σοφὸν τῶν νέων τῶν ἐμφαινόντων διὰ τοῦ εἴδους
τὴν πρὸς ἀρετὴν εὐφυΐαν, ὥς φησι Ζήνων ἐν τῇ Πολιτείᾳ καὶ Χρύσιππος ἐν τῷ πρώτῳ Περὶ
βίων καὶ Ἀπολλόδωρος ἐν τῇ Ἠθικῇ.
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Traduction française :
[7,129] Ils pensent aussi que la diversité des opinions ne doit pas engager à renoncer
à la philosophie, puisque, par une pareille raison, il faudrait aussi quitter toute la vie, dit
Posidonius, dans ses Exhortations. Chrysippe trouve encore l'étude des humanités fort
utile.
Aucun droit, selon les stoïciens, ne lie les hommes envers les autres animaux, parce
quil n'y a entre eux aucune ressemblance, dit encore Chrysippe dans son premier livre
de la Justice, de même que Posidonius dans son premier livre du Devoir. Le sage peut
prendre de l'amitié pour des jeunes gens qui paraissent avoir de bonnes dispositions pour
là vertu ; c'est ce que rapportent Zénon dans sa République, Chrysippe dans son premier
livre des Vies, et Apollodore dans sa Morale.
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