Texte grec :
[7,109] οὔτε δὲ καθήκοντα οὔτε παρὰ τὸ καθῆκον ὅσα οὔθ' αἱρεῖ λόγος πράττειν οὔτ'
ἀπαγορεύει, οἷον κάρφος ἀνελέσθαι, γραφεῖον κρατεῖν ἢ στλεγγίδα καὶ τὰ ὅμοιατούτοις.
Καὶ τὰ μὲν εἶναι καθήκοντα ἄνευ περιστάσεως, τὰ δὲ περιστατικά. Καὶ ἄνευ
περιστάσεως τάδε, ὑγιείας ἐπιμελεῖσθαι καὶ αἰσθητηρίων καὶ τὰ ὅμοια· κατὰ περίστασιν δὲ
τὸ πηροῦν ἑαυτὸν καὶ τὴν κτῆσιν διαρριπτεῖν. Ἀνὰ λόγον δὲ καὶ τῶν παρὰ τὸ καθῆκον. Ἔτι
τῶν καθηκόντων τὰ μὲν ἀεὶ καθήκει, τὰ δὲ οὐκ ἀεί. Καὶ ἀεὶ μὲν καθήκει τὸ κατ' ἀρετὴν ζῆν,
οὐκ ἀεὶ δὲ τὸ ἐρωτᾶν καὶ ἀποκρίνεσθαι καὶ περιπατεῖν καὶ τὰ ὅμοια.
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Traduction française :
[7,109] Enfin, les choses qui ne sont ni devoirs, ni contraires au devoir, sont celles que
la raison ni ne conseille ni ne dissuade de faire, comme de ramasser une paille, de tenir
une plume, une brosse et autres choses semblables.
Outre cela, il y a des devoirs qui ne sont point accompagnés de circonstances qui y
obligent, et d'autres que de pareilles circonstances accompagnent. Les premiers sont, par
exemple, d'avoir soin de sa santé, de ses sens et autres semblables ; les seconds, de se
priver quelquefois d'un membre du corps et de renoncer à ses biens. Il en est de même
d'une manière analogue des choses contraires au devoir. Il y a aussi des devoirs qui
toujours obligent, et d'autres qui n'obligent pas toujours. Les premiers sont de vivre selon
la vertu; les autres sont, par exemple, de faire des questions, de répondre, et autres
semblables.
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