Texte grec :
[7,102] Ἀγαθὰ μὲν οὖν τάς τ' ἀρετάς, φρόνησιν, δικαιοσύνην, ἀνδρείαν, σωφροσύνην
καὶ τὰ λοιπά· κακὰ δὲ τὰ ἐναντία, ἀφροσύνην, ἀδικίαν καὶ τὰ λοιπά. Οὐδέτερα δὲ ὅσα μήτ'
ὠφελεῖ μήτε βλάπτει, οἷον ζωή, ὑγίεια, ἡδονή, κάλλος, ἰσχύς, πλοῦτος, εὐδοξία, εὐγένεια·
καὶ τὰ τούτοις ἐναντία, θάνατος, νόσος, πόνος, αἶσχος, ἀσθένεια, πενία, ἀδοξία, δυσγένεια
καὶ τὰ παραπλήσια, καθά φησιν Ἑκάτων ἐν ἑβδόμῳ Περὶ τέλους καὶ Ἀπολλόδωρος ἐν τῇ
Ἠθικῇ καὶ Χρύσιππος. Μὴ γὰρ εἶναι ταῦτ' ἀγαθά, ἀλλ' ἀδιάφορα κατ' εἶδος προηγμένα.
|
|
Traduction française :
[7,102] Ils appellent biens les vertus, comme la prudence, la justice, la force, la
tempérance, et les autres. Ils donnent le nom de maux aux choses contraires à celles-là,
à l'imprudence, à l'injustice, et au reste. Celles qui ne sont ni biens ni maux n'apportent ni
utilité ni dommage, comme la vie, la santé, la volupté, la beauté, la force de corps, la
richesse, la gloire, la noblesse, et leurs opposés, comme la mort, la maladie, la douleur,
l'opprobre, l'infirmité, la pauvreté, l'obscurité, la bassesse de naissance, et les choses
pareilles à celles-là, ainsi que le rapportent Hécaton dans son septième livre des Fins,
Apollodore dans sa Morale, et Chrysippe, qui disent que ces choses-là ne sont point
matière de biens, mais des choses indifférentes, approuvâmes dans leur espèce.
|
|