Texte grec :
[7,33] Πάλιν ἐν τῇ Πολιτείᾳ παριστάντα πολίτας καὶ φίλους καὶ οἰκείους καὶ ἐλευθέρους
τοὺς σπουδαίους μόνον, ὥστε τοῖς στωικοῖς οἱ γονεῖς καὶ τὰ τέκνα ἐχθροί· οὐ γάρ εἰσι
σοφοί. Κοινάς τε τὰς γυναῖκας δογματίζειν ὁμοίως ἐν τῇ Πολιτείᾳ καὶ κατὰ τοὺς διακοσίους
<στίχους> μήθ' ἱερὰ μήτε δικαστήρια μήτε γυμνάσια ἐν ταῖς πόλεσιν οἰκοδομεῖσθαι. Περί τε
νομίσματος οὕτως γράφειν, « Νόμισμα δ' οὔτ' ἀλλαγῆς ἕνεκεν οἴεσθαι δεῖν κατασκευάζειν
οὔτ' ἀποδημίας ἕνεκεν. » Καὶ ἐσθῆτι δὲ τῇ αὐτῇ κελεύει χρῆσθαι ἄνδρας καὶ γυναῖκας καὶ
μηδὲν μόριον ἀποκεκρύφθαι.
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Traduction française :
[7,33] Ils l'accusent de plus d'assurer dans sa République qu'il n'y a que ceux qui
s'adonnent à la vertu à qui appartienne réellement la qualité de parents, d'amis, de
citoyens et de personnes libres ; de sorte que les stoïciens haïssent leurs parents et leurs
enfants qui ne font pas profession d'être sages. Un autre grief est d'avoir enseigné,
comme Platon dans sa République, que les femmes doivent être communes, et d'avoir
insinué, dans un ouvrage qui contient deux cents versets, qu'il ne faut avoir dans les villes
ni temples, ni tribunaux de justice, ni lieux d'exercice; qu'il est à propos de ne pas se
pourvoir d'argent, soit pour voyager, ou pour faire des échanges ; que les hommes et les
femmes doivent s'habiller uniformément, sans laisser aucune partie du corps à découvert.
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