Texte grec :
[7,31] Εἴπομεν ὡς ἐτελεύτα ὁ Ζήνων καὶ ἡμεῖς ἐν τῇ Παμμέτρῳ
τοῦτον τὸν τρόπον·
Τὸν Κιτιᾶ Ζήνωνα θανεῖν λόγος ὡς ὑπὸ γήρως
πολλὰ καμὼν ἐλύθη μένων ἄσιτος·
οἱ δ' ὅτι προσκόψας ποτ' ἔφη χερὶ γαῖαν ἀλοίσας
ἔρχομαι αὐτόματος· τί δὴ καλεῖς με;
ἔνιοι γὰρ καὶ τοῦτον τὸν τρόπον τελευτῆσαί φασιν αὐτόν.
Καὶ περὶ μὲν τῆς τελευτῆς ταῦτα.
Φησὶ δὲ Δημήτριος ὁ Μάγνης ἐν τοῖς Ὁμωνύμοις τὸν πατέρα αὐτοῦ Μνασέαν
πολλάκις ἅτ' ἔμπορον Ἀθήναζε παραγίνεσθαι καὶ πολλὰ τῶν Σωκρατικῶν ἀποφέρειν ἔτι
παιδὶ ὄντι τῷ Ζήνωνι· ὅθεν καὶ ἐν τῇ πατρίδι συγκεκροτῆσθαι. Καὶ οὕτως ἐλθόντα εἰς
Ἀθήνας Κράτητι παραβαλεῖν.
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Traduction française :
[7,31] Aux particularités de la mort du philosophe j'ajouterai des vers de ma façon,
insérés dans mon recueil de vers de toutes sortes de mesures :
On varie sur le genre de mort de Zénon de Cittie. Les uns veulent qu'il finit sa vie
épuisé d'années; les autres soutiennent qu'il la perdit pour s'être privé de nourriture;
quelques autres encore prétendent que, s'étant blessé par une chute, il frappa la terre de
sa main, et dit : Je viens de moi-même, ô mort ! pourquoi m'appelles-tu?
En effet, il y a des auteurs qui assurent qu'il mourut de cette dernière manière, et
voilà ce qu'on a à dire sur la mort de ce philosophe.
Démétrius de Magnésie, dans son livre des Poètes de même nom, rapporte que
Mnasée, père de Zénon, allait souvent à Athènes pour son négoce ; qu'il en rapportait
des ouvrages philosophiques des disciples de Socrate; qu'il les donnait à son fils ; que
celui-ci, qui n'était encore qu'un enfant, prenait déjà dès lors du goût pour la philosophie ;
que cela fut cause qu'il quitta sa patrie et vint à Athènes, où il s'attacha à Cratès.
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