Texte grec :
[7,138] καὶ αὐτὴν δὲ τὴν διακόσμησιν τῶν ἀστέρων κόσμον εἶναι λέγουσι· καὶ τρίτον τὸ
συνεστηκὸς ἐξ ἀμφοῖν. Καὶ ἔστι κόσμος ὁ ἰδίως ποιὸς τῆς τῶν ὅλων οὐσίας ἤ, ὥς φησι
Ποσειδώνιος ἐν τῇ Μετεωρολογικῇ στοιχειώσει, σύστημα ἐξ οὐρανοῦ καὶ γῆς καὶ τῶν ἐν
τούτοις φύσεων ἢ σύστημα ἐκ θεῶν καὶ ἀνθρώπων καὶ τῶν ἕνεκα τούτων γεγονότων.
Οὐρανὸς δέ ἐστιν ἡ ἐσχάτη περιφέρεια ἐν ᾗ πᾶν ἵδρυται τὸ θεῖον.
Τὸν δὴ κόσμον διοικεῖσθαι κατὰ νοῦν καὶ πρόνοιαν, καθά φησι Χρύσιππός τ' ἐν τῷ
πέμπτῳ Περὶ προνοίας καὶ Ποσειδώνιος ἐν τῷ τρισκαιδεκάτῳ Περὶ θεῶν, εἰς ἅπαν αὐτοῦ
μέρος διήκοντος τοῦ νοῦ, καθάπερ ἐφ' ἡμῶν τῆς ψυχῆς· ἀλλ' ἤδη δι' ὧν μὲν μᾶλλον, δι' ὧν
δὲ ἧττον.
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Traduction française :
[7,138] Ils donnent aussi le nom de monde à l'arrangement des corps célestes, et
appellent encore ainsi la réunion des deux idées précédentes. Le monde est la disposition
de la substance universelle en qualités particulières, ou comme dit Posidonius dans ses
Éléments sur la science des choses célestes, l'assemblage du ciel et de la terre et des
natures qu'ils contiennent; ou bien l'assemblage des dieux, des hommes, et des choses
qui sont créées pour leur usage. Le ciel est la dernière circonférence dans laquelle réside
tout ce qui participe à la divinité.
Le monde est gouverné avec intelligence, et conduit par une providence, comme
s'expliquent Chrysippe dans ses livres des Éléments des choses célestes, et Posidonius
dans son treizième livre des Dieux. On suppose dans ce sentiment que l'entendement est
répandu dans toutes les parties du monde, comme il l'est dans toute notre âme, moins
cependant dans les unes et plus dans les autres.
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