Texte grec :
[7,122] Εἶναι δὲ καὶ ἄλλην δουλείαν τὴν ἐν ὑποτάξει καὶ τρίτην τὴν ἐν κτήσει τε καὶ
ὑποτάξει, ᾗ ἀντιτίθεται ἡ δεσποτεία, φαύλη οὖσα καὶ αὕτη.
Οὐ μόνον δ' ἐλευθέρους εἶναι τοὺς σοφούς, ἀλλὰ καὶ βασιλέας, τῆς βασιλείας οὔσης
ἀρχῆς ἀνυπευθύνου, ἥτις περὶ μόνους ἂν τοὺς σοφοὺς συσταίη, καθά φησι Χρύσιππος ἐν
τῷ Περὶ τοῦ κυρίως κεχρῆσθαι Ζήνωνα τοῖς ὀνόμασιν· ἐγνωκέναι γάρ φησι δεῖν τὸν
ἄρχοντα περὶ ἀγαθῶν καὶ κακῶν, μηδένα δὲ τῶν φαύλων ἐπίστασθαι ταῦτα. Ὁμοίως δὲ καὶ
ἀρχικοὺς δικαστικούς τε καὶ ῥητορικοὺς μόνους εἶναι, τῶν δὲ φαύλων οὐδένα. Ἔτι καὶ
ἀναμαρτήτους, τῷ ἀπεριπτώτους εἶναι ἁμαρτήματι.
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Traduction française :
[7,122] Il y a aussi tel esclavage qui gît dans la soumission, et tel autre qui est le fruit
de l'acquisition, et dont la sujétion est une suite. A cet esclavage est opposé le droit de
seigneur, qui est aussi mauvais.
Non seulement les sages sont libres, ils sont même rois, puisque la royauté est un
empire indépendant, et qu'on ne saurait contester aux sages, dit Chrysippe dans un
ouvrage où il entreprend de prouver que Zénon a pris dans un sens propre les termes
dont il s'est servi. En effet, ce philosophe avance que celui qui gouverne doit connaître le
bien et le mal; discernement qui n'est pas donné aux méchants. Les sages sont aussi les
seuls propres aux emplois de magistrature, de barreau et d'éloquence ; autant de postes
que les méchants ne sauraient dignement remplir. Ils sont irrépréhensibles, parce qu'ils
ne tombent point en faute ;
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