HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, SOCRATE (II,18 à 47)

χαλκῇ



Texte grec :

[2,43] Ὁ μὲν οὖν ἐξ ἀνθρώπων ἦν· Ἀθηναῖοι δ´ εὐθὺς μετέγνωσαν, ὥστε κλεῖσαι καὶ παλαίστρας καὶ γυμνάσια. καὶ τοὺς μὲν ἐφυγάδευσαν, Μελήτου δὲ θάνατον κατέγνωσαν. Σωκράτην δὲ χαλκῇ εἰκόνι ἐτίμησαν, ἣν ἔθεσαν ἐν τῷ Πομπείῳ, Λυσίππου ταύτην ἐργασαμένου. Ἄνυτόν τε ἐπιδημήσαντα αὐθημερὸν ἐξεκήρυξαν Ἡρακλεῶται. οὐ μόνον δ´ ἐπὶ Σωκράτους Ἀθηναῖοι πεπόνθασι τοῦτο, ἀλλὰ καὶ ἐπὶ πλείστων ὅσων. καὶ γὰρ Ὅμηρον καθά φησιν Ἡρακλείδης, πεντήκοντα δραχμαῖς ὡς μαινόμενον ἐζημίωσαν, καὶ Τυρταῖον παρακόπτειν ἔλεγον, καὶ Ἀστυδάμαντα πρότερον τῶν περὶ Αἰσχύλον ἐτίμησαν εἰκόνι χαλκῇ.

Traduction française :

[2,43] A peine Socrate était-il mort, les Athéniens se repentirent, fermèrent les palestres et les gymnases et condamnèrent les accusateurs de Socrate, les uns à l'exil et Mélitos à mort. Ils honorèrent Socrate d'une statue de bronze, oeuvre de Lysippe, placée au Pompéion. Anytos avait plié bagage et quitté Athènes pour Héraclée, mais il en fut expulsé dès son arrivée par les habitants de la ville. Ce revirement des Athéniens n'eut pas lieu seulement pour Socrate. Homère, selon Héraclide, fut condamné à une amende de cinquante drachmes pour folie. On accusa Tyrtée de délire. Astydamas, avant Eschyle, fut honoré d'une statue de bronze.





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Dernière mise à jour : 28/04/2006