Texte grec :
[2,26] Φησὶ δ´ Ἀριστοτέλης δύο γυναῖκας αὐτὸν ἀγαγέσθαι·
προτέραν μὲν Ξανθίππην, ἐξ ἧς αὐτῷ γενέσθαι Λαμπροκλέα·
δευτέραν δὲ Μυρτώ, τὴν Ἀριστείδου τοῦ δικαίου θυγατέρα, ἣν καὶ
ἄπροικον λαβεῖν, ἐξ ἧς γενέσθαι Σωφρονίσκον καὶ Μενέξενον.
οἱ δὲ προτέραν γῆμαι τὴν Μυρτώ φασιν· ἔνιοι δὲ καὶ ἀμφοτέρας
ἔχειν ὁμοῦ, ὧν ἐστι Σάτυρός τε καὶ Ἱερώνυμος ὁ Ῥόδιος.
φασὶ γὰρ βουληθέντας Ἀθηναίους διὰ τὸ λειπανδρεῖν συναυξῆσαι τὸ πλῆθος,
ψηφίσασθαι γαμεῖν μὲν ἀστὴν μίαν, παιδοποιεῖσθαι δὲ καὶ ἐξ ἑτέρας·
ὅθεν τοῦτο ποιῆσαι καὶ Σωκράτην.
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Traduction française :
[2,26] Aristote dit qu'il eut deux femmes : Xanthippe, qui lui donna un fils,
Lamproclès, et Myrto, fille d'Aristide le juste, qu'il épousa sans dot et dont
il eut deux enfants : Sophronisque et Ménéxène. D'autres auteurs disent
que ce fut Myrto sa première femme, et quelques-uns (cf. Satyros et
Hiéronyme de Rhodes) prétendent qu'il les épousa toutes deux à la
fois. Ces derniers, pour justifier leur opinion, disent que les
Athéniens, voulant augmenter leur population décimée, avaient
prescrit par une loi aux citoyens de prendre, outre une épouse
véritable originaire de la cité, des concubines pour leur faire des
enfants ; et ils affirment que Socrate se conforma à ce décret.
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