Texte grec :
[2,25] ὑποδήματα ποιησαίμην, καταγέλαστος ἂν ἦν λαβών." πολλάκις
δ´ ἀφορῶν εἰς τὰ πλήθη τῶν πιπρασκομένων ἔλεγε πρὸς αὑτόν,
"πόσων ἐγὼ χρείαν οὐκ ἔχω." καὶ συνεχὲς ἐκεῖνα ἀνεφθέγγετο
τὰ ἰαμβεῖα·
τὰ δ´ ἀργυρώματ´ ἐστὶν ἥ τε πορφύρα
εἰς τοὺς τραγῳδοὺς χρήσιμ´, οὐκ εἰς τὸν βίον.
ὑπερεφρόνησε δὲ καὶ Ἀρχελάου τοῦ Μακεδόνος καὶ Σκόπα τοῦ
Κρανωνίου καὶ Εὐρυλόχου τοῦ Λαρισσαίου, μήτε χρήματα προσέμενος
παρ´ αὐτῶν μήτε παρ´ αὐτοὺς ἀπελθών. εὔτακτός τε ἦν
τὴν δίαιταν οὕτως ὥστε πολλάκις Ἀθήνησι λοιμῶν γενομένων
μόνος οὐκ ἐνόσησε.
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Traduction française :
[2,25] crois-tu qu'en l'acceptant je ne serais pas ridicule ?
» Souvent, regardant la foule des choses que l'on vend, il se disait en
lui-même : « Combien il y en a dont je n'ai nul besoin ! » Il citait
constamment ces vers :
"Ornements d'argent et de pourpre
Servent au théâtre, non à la vie".
Il méprisa Archélaos de Macédoine, Scopas de Cramnon, et
Euryloque de Larissa, et ne voulut ni accepter leurs dons, ni leur faire
visite. Il suivait un régime de vie excellent qui lui permit d'être le seul
à échapper aux différentes pestes qui ravagèrent Athènes.
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