Texte grec : 
  
 
  
   | [1,121] ἐς φθεῖρας λόγος ἐστὶν 
 ἀλλάξαι τὸ πρὶν εἶδος, 
 θεῖναί τ' εὐθὺ κελεύειν 
 Μαγνήτων, ἵνα νίκην 
 δοίη τοῖς Ἐφέσοιο 
 γενναίοις πολιήταις. 
 Ἦν γὰρ χρησμός, ὃν ᾔδει 
 μοῦνος, τοῦτο κελεύων· 
 καὶ θνήσκει παρ' ἐκείνοις. 
 Ἦν οὖν τοῦτ' ἄρ' ἀληθές· 
 ἢν ᾖ τις σοφὸς ὄντως, 
 καὶ ζῶν ἐστιν ὄνησις, 
 χὤταν μηκέθ' ὑπάρχῃ. 
 Γέγονε δὲ κατὰ τὴν πεντηκοστὴν καὶ ἐνάτην 
 Ὀλυμπιάδα. Καὶ ἐπέστειλεν ὧδε· 
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      Traduction française : 
  
  
  
       
  | [1,121]  Il ordonne pourtant qu'on le 
conduise sur les terres des Magnésiens, 
afin de procurer la victoire aux 
Éphésiens, ses courageux compatriotes. 
Un oracle, dont il avait seul la 
connaissance, l'avait ainsi dit. Il meurt 
dans ce lieu. Il est donc vrai que le 
véritable sage n'est pas seulement utile 
pendant sa vie, mais qu'il l'est encore 
après sa mort.
Il vivait vers la cinquante-neuvième olympiade. II 
répondit à une lettre de Thalès en ces termes :
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