Texte grec :
[1,117] Καὶ Λακεδαιμονίοις εἰπεῖν μήτε χρυσὸν
τιμᾶν μήτε ἄργυρον, ὥς φησι Θεόπομπος ἐν
Θαυμασίοις· προστάξαι δὲ αὐτῷ ὄναρ τοῦτο
τὸν Ἡρακλέα, ὃν καὶ τῆς αὐτῆς νυκτὸς τοῖς
βασιλεῦσι κελεῦσαι Φερεκύδῃ πείθεσθαι.
Ἔνιοι δὲ Πυθαγόρᾳ περιάπτουσι ταῦτα.
Φησὶ δ' Ἕρμιππος πολέμου συνεστῶτος
Ἐφεσίοις καὶ Μάγνησι βουλόμενον τοὺς
Ἐφεσίους νικῆσαι πυθέσθαι τινὸς παριόντος
πόθεν εἴη, τοῦ δ' εἰπόντος « Ἐξ Ἐφέσου, » «
Ἔλκυσόν με τοίνυν, » ἔφη, « τῶν σκελῶν καὶ
θὲς εἰς τὴν τῶν Μαγνήτων χώραν, καὶ
ἀπάγγειλόν σου τοῖς πολίταις μετὰ τὸ νικῆσαι
αὐτόθι με θάψαι· ἐπεσκηφέναι τε ταῦτα Φερεκύδην. »
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Traduction française :
[1,117] Théopompe, dans ses Merveilles, dit aussi
qu'Hercule lui ordonna en songe de recommander aux
Lacédémoniens de ne faire cas ni d'or ni d'argent, et
que cette même nuit Hercule ordonna aux rois de
Lacédémone de croire Phérécyde. Il y en a pourtant
qui attribuent ces faits à Pythagore. Hermippe dit que,
désirant que la victoire se rangeât du côté des
Éphésiens, qui étaient en guerre avec les Magnésiens,
il demanda à un passant quelle était sa patrie; qu'après
avoir su qu'il était Éphésien, il le pria de le traîner par
les pieds jusque sur les terres des Magnésiens, et
d'engager ses concitoyens, lorsqu'ils auraient gagné le
champ de bataille, à enterrer son corps dans le lieu où
il l'aurait laissé;
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