Texte grec :
[1,120] Τῆς σοφίης πάσης ἐν ἐμοὶ
τέλος· ἢν δέ τι πλεῖον
Πυθαγόρῃ τὠμῷ λέγε ταῦθ' ὅτι
πρῶτος ἁπάντων
ἔστιν ἀν' Ἑλλάδα γῆν· οὐ ψεύδομαι ὧδ' ἀγορεύων.
Ἴων δ' ὁ Χῖός φησιν περὶ αὐτοῦ·
Ὥς ὃ μὲν ἠνορέῃ τε κεκασμένος ἠδὲ καὶ αἰδοῖ
καὶ φθίμενος ψυχῇ τερπνὸν ἔχει βίοτον,
εἴπερ Πυθαγόρης ἐτύμως ὁ σοφὸς περὶ πάντων
ἀνθρώπων γνώμας εἶδε καὶ ἐξέμαθεν.
Ἔστι καὶ ἡμῶν οὕτως ἔχον τῷ μέτρῳ τῷ Φερεκρατείῳ·
Τὸν κλεινὸν Φερεκύδην ὃν τίκτει ποτὲ Σύρος
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Traduction française :
[1,120] « En moi finit la sagesse : s'il y en
a davantage, il faut la donner à
Pythagore, que je reconnais pour le
premier des Grecs. »
Ion de Chio est l'auteur de celle-ci :
« Modeste et rempli de vertus, ici
repose, rongé de corruption, celui dont
l'âme possède une heureuse vie. Pareil
en sagesse a Pythagore, il sonda les
mœurs et étudia le génie des hommes. »
J'ai fait aussi cette épitaphe pour lui, suivant la
mesure phérécratienne :
Une maladie de corruption défigura, dit-on,
le célèbre Phérécyde, natif de Syrus.
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