HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, livre I

τετρακισχίλια



Texte grec :

[1,119] Ἔλεγέ τε ὅτι οἱ θεοὶ τὴν τράπεζαν θυωρὸν καλοῦσιν. Ἄνδρων δ' ὁ Ἐφέσιός φησι δύο γεγονέναι Φερεκύδας Συρίους, τὸν μὲν ἀστρολόγον, τὸν δὲ θεολόγον υἱὸν Βάβυος, ᾧ καὶ Πυθαγόραν σχολάσαι. Ἐρατοσθένης δ' ἕνα μόνον, καὶ ἕτερον Ἀθηναῖον, γενεαλόγον. Σώζεται δὲ τοῦ Συρίου τό τε βιβλίον ὃ συνέγραψεν, οὗ ἡ ἀρχή· Ζὰς μὲν καὶ Χρόνος ἦσαν ἀεὶ καὶ Χθονίη· Χθονίῃ δὲ ὄνομα ἐγένετο Γῆ ἐπειδὴ αὐτῇ Ζὰς γῆν γέρας διδοῖ. Σώζεται δὲ καὶ ἡλιοτρόπιον ἐν Σύρῳ τῇ νήσῳ. Φησὶ δὲ Δοῦρις ἐν τῷ δευτέρῳ τῶν Ὡρῶν ἐπιγεγράφθαι αὐτῷ τὸ ἐπίγραμμα τόδε·

Traduction française :

[1,119] Phérécyde disait que les dieux appelaient une table d'un nom qui désignait les dons sacrés qu'il fallait leur offrir. Andron d'Éphèse distingue deux Phérécydes, natifs de Syrus, l'un astrologue, l'autre théologien, fils de Badys, qui était celui qu'estimait Pythagore. Ératosthénes soutient qu'il n'y en eut qu'un de Syrus, et que l'autre, qui était généalogiste, était d'Athènes. On conserve encore un petit ouvrage du premier, qui commence par ces mots : « Jupiter et le Temps sont permanents. La terre existait aussi ; mais elle reçut son nom de Jupiter, qui lui donna l'honneur qu'elle possède. » On conserve aussi son cadran astronomique dans l'ile de Syrus. Duris, au deuxième livre de ses Cérémonies sacrées, rapporte l'épitaphe qu'on mit sur son tombeau :





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Dernière mise à jour : 19/07/2007