HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, livre I

ὑβριζόντων



Texte grec :

[1,67] Καὶ σὲ φημὶ πάντων τυράννων εἶναι βέλτιστον. Ἐπανήκειν δέ μοι Ἀθήναζε οὐ καλῶς ἔχον ὁρῶ, μή μέ τις μέμψηται, εἰ διαθεὶς Ἀθηναίοις ἰσοπολιτείαν, καὶ παρὸν τυραννεῖν αὐτὸς οὐκ ἀξιώσας, νῦν ἐπανελθὼν ἀρεσκοίμην οἷς σὺ πράσσεις. Σόλων Κροίσῳ. Ἄγαμαί σε τῆς περὶ ἡμᾶς φιλοφροσύνης· καὶ νὴ τὴν Ἀθηνᾶν, εἰ μὴ περὶ παντός μοι ἦν οἰκεῖν ἐν δημοκρατίᾳ, ἐδεξάμην ἂν μᾶλλον τὴν δίαιταν ἔχειν ἐν τῇ παρὰ σοὶ βασιλείᾳ ἢ Ἀθήνησι, τυραννοῦντος βιαίως Πεισιστράτου. Ἀλλὰ καὶ ἡδίων ἡμῖν ἡ βιοτὴ ἔνθα πᾶσι τὰ δίκαια καὶ ἴσα. Ἀφίξομαι δ' οὖν παρὰ σέ, σπεύδων τοι ξένος γενέσθαι.

Traduction française :

[1,67] et je conviens même qu'entre ceux qui se rendent despotiques, vous êtes le meilleur ; mais je ne sois pas qu'il me soit avantageux de retourner à Athènes; je donnerais lieu par là de blâmer ma conduite, puisqu'il semblerait qu'après avoir fuis le timon de la république entre les mains du peuple, et avoir refusé l'offre qu'on me fit du gouvernement, j'approuverais votre entreprise par mon retour. » SOLON A CRÉSUS. « J'estime beaucoup votre amitié, et je vous assure que si depuis longtemps je n'avais pris la résolution de fixer ma demeure dans un état libre et républicain, j'aimerais mieux passer ma vie dans votre royaume qu'à Athènes, où Pisistrate fait sentir le poids de sa tyrannie; mais je trouve plus de douceur à vivre dans un lieu où tout est égal. Je me dispose pourtant à aller passer quelque temps à votre cour. »





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Dernière mise à jour : 19/07/2007