HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, livre I

φησί



Texte grec :

[1,75] Τότε δ' οὖν τὸν Πιττακὸν ἰσχυρῶς ἐτίμησαν οἱ Μυτιληναῖοι, καὶ τὴν ἀρχὴν ἐνεχείρισαν αὐτῷ. Ὁ δὲ δέκα ἔτη κατασχὼν καὶ εἰς τάξιν ἀγαγὼν τὸ πολίτευμα, κατέθετο τὴν ἀρχήν, καὶ δέκα ἐπεβίω ἄλλα. Καὶ χώραν αὐτῷ ἀπένειμαν οἱ Μυτιληναῖοι· ὁ δὲ ἱερὰν ἀνῆκεν, ἥτις νῦν Πιττάκειος καλεῖται. Σωσικράτης δέ φησιν ὅτι ὀλίγον ἀποτεμόμενος ἔφη τὸ ἥμισυ τοῦ παντὸς πλεῖον εἶναι. Ἀλλὰ καὶ Κροίσου διδόντος χρήματα οὐκ ἐδέξατο, εἰπὼν ἔχειν ὧν ἐβούλετο διπλάσια· ἄπαιδος γὰρ τἀδελφοῦ τελευτήσαντος κεκληρονομηκέναι.

Traduction française :

[1,75] Cet événement augmenta le crédit de Pittacus à Mitylène, et on lui donna le gouvernement de la ville, qu'il garda dix ans, au bout desquels il déposa volontairement son autorité, ayant mis la république en bon ordre. Il survécut dix autres années à sa démission, et consacra le champ dont ses concitoyens lui avaient fait présent, et qu'on appelle encore le champ de Pittacus. Sosicrate dit qu'il s'était retranché lui-même une partie de ce champ, en disant que cette moitié qu'il gardait lui valait plus que le tout. On dit aussi que, Crésus lui ayant envoyé de l'argent, il s'excusa de le prendre, parce que l'héritage de son frère, qui était mort sans laisser de postérité, lui en avait procuré deux fois plus qu'il n'aurait voulu.





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Dernière mise à jour : 19/07/2007