Texte grec :
[1,52] Εἰ δὲ πεπόνθατε δεινὰ δι' ὑμετέρην κακότητα,
μή τι θεοῖς τούτων μοῖραν ἐπαμφέρετε.
Αὐτοὶ γὰρ τούτους ηὐξήσατε, ῥύσια δόντες,
καὶ διὰ ταῦτα κακὴν ἔσχετε δουλοσύνην.
Ὑμέων δ' εἷς μὲν ἕκαστος ἀλώπεκος ἴχνεσι βαίνει,
σύμπασιν δ' ὑμῖν κοῦφος ἔνεστι νόος.
Εἰς γὰρ γλῶσσαν ὁρᾶτε καὶ εἰς ἔπος αἰόλον ἀνδρός,
εἰς ἔργον δ' οὐδὲν γιγνόμενον βλέπετε.
Καὶ οὗτος μὲν ταῦτα. Πεισίστρατος δ' αὐτῷ
φεύγοντι τοῦτον ἐπέστειλε τὸν τρόπον.
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Traduction française :
[1,52] « S'il vous arrive des malheurs
dignes des fautes que vous avez faites,
ne soyez pas assez injustes pour en
accuser les dieux. C'est vous-mêmes
qui, en protégeant ceux qui vous font
souffrir une dure servitude, les avez
agrandis; vous voulez faire les gens
rusés, et, dans le fond, vous êtes
stupides et légers; vous prêtez tous
l'oreille aux discours flatteurs de cet
homme, et pas un de vous ne fait
attention au but qu'il se propose. »
Pisistrate de son côté, lorsque Solon se retira, lui
écrivit cette lettre :
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