Texte grec :
[1,48] Ἵνα δὲ μὴ δοκοίη βίᾳ μόνον, ἀλλὰ καὶ
δίκῃ τὴν Σαλαμῖνα κεκτῆσθαι, ἀνασκάψας
τινὰς τάφους ἔδειξε τοὺς νεκροὺς πρὸς
ἀνατολὰς ἐστραμμένους, ὡς ἦν ἔθος θάπτειν
Ἀθηναίοις· ἀλλὰ καὶ αὐτοὺς τοὺς τάφους πρὸς
ἕω βλέποντας καὶ ἀπὸ τῶν δήμων τοὺς
χρηματισμοὺς ἐγκεχαραγμένους, ὅπερ ἦν
ἴδιον Ἀθηναίων. Ἔνιοι δέ φασι καὶ ἐγγράψαι
αὐτὸν εἰς τὸν κατάλογον τοῦ Ὁμήρου μετὰ τὸν
Αἴας δ' ἐκ Σαλαμῖνος ἄγεν δυοκαίδεκα νῆας-
στῆσε δ' ἄγων ἵν' Ἀθηναίων ἵσταντο φάλαγγες.
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Traduction française :
[1,48] et afin que l'on crût que les Athéniens avaient
droit sur la possession de Salamine, il ouvrit quelques
tombeaux, et fit remarquer que les cadavres y étaient
couchés tournés vers l'orient, ce qui était la coutume
des Athéniens, et que les cercueils même étaient
disposés de cette manière, et portaient des
inscriptions des lieux où les morts étaient nés, ce qui
était particulier aux Athéniens. C'est dans la même
vue, dit-on, qu'à ces mots qui sont dans le catalogue
qu'Homère fait des princes grecs ,
« Ajax de Salamine conduisait douze vaisseaux, »
il ajouta ceux-ci, «qui se joignirent au camp des Athéniens. »
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