Texte grec :
[1,47] Ἦν δὲ τὰ ἐλεγεῖα τὰ μάλιστα
καθαψάμενα τῶν Ἀθηναίων τάδε.
Εἴην δὴ τότ' ἐγὼ Φολεγάνδριος ἢ Σικινίτης
ἀντί γ' Ἀθηναίου, πατρίδ' ἀμειψάμενος·
αἶψα γὰρ ἂν φάτις ἥδε μετ' ἀνθρώποισι γένοιτο·
Ἀττικὸς οὗτος ἀνὴρ τῶν Σαλαμιναφετῶν.
Εἶτα· Ἴομεν ἐς Σαλαμῖνα μαχησόμενοι περὶ νήσου
ἱμερτῆς χαλεπόν τ' αἶσχος ἀπωσόμενοι.
Ἔπεισε δὲ αὐτοὺς καὶ τὴν ἐν Θρᾴκῃ
χερρόνησον προσκτήσασθαι.
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Traduction française :
[1,47] Entre autres expressions dont il s'était servi, il
émut beaucoup le peuple par celles-ci
« Que ne suis-je né à Pholégandre ou à Sicine !
Que ne puis-je changer ma patrie contre une autre !
J'entends répandre ce bruit déshonorant :
Voilà un de ces Athéniens qui ont abandonné Salamine.
Que n'allons-nous réparer cette honte en conquérant l'île ! »
Il persuada encore aux Athéniens de former des
prétentions sur la Chersonèse de Thrace;
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