HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diodore de Sicile, La Bibliothèque historique, livre XVI

ἐλάττους



Texte grec :

[16,38] XXXVIII. οὗτος γὰρ νικήσας τὸν Ὀνόμαρχον ἐπιφανεῖ παρατάξει τήν τ' ἐν Φεραῖς τυραννίδα καθεῖλε καὶ τῇ πόλει τὴν ἐλευθερίαν ἀποδοὺς καὶ τἄλλα τὰ κατὰ τὴν Θετταλίαν καταστήσας προῆγεν ἐπὶ τὰς Πύλας πολεμήσων τοῖς Φωκεῦσι. (2) κωλυσάντων δὲ τῶν Ἀθηναίων διελθεῖν τὰς παρόδους ἐπανῆλθεν εἰς Μακεδονίαν, ηὐξηκὼς ἑαυτοῦ τὴν βασιλείαν ταῖς τε πράξεσι καὶ τῇ πρὸς τὸ θεῖον εὐσεβείᾳ. (3) Φάυλλος δὲ στρατεύσας εἰς Λοκροὺς τοὺς ὀνομαζομένους Ἐπικνημιδίους τὰς μὲν ἄλλας πόλεις ἐχειρώσατο πάσας, μίαν δὲ τὴν ὀνομαζομένην Νάρυκα διὰ προδοσίας νυκτὸς παραλαβὼν πάλιν ἐξέπεσε καὶ τῶν στρατιωτῶν ἀπέβαλεν οὐκ ἐλάττους τῶν διακοσίων. (4) μετὰ δὲ ταῦτα στρατοπεδεύοντος αὐτοῦ περὶ τὰς ὀνομαζομένας Ἄβας οἱ Βοιωτοὶ νυκτὸς ἐπιθέμενοι τοῖς Φωκεῦσιν ἀνεῖλον αὐτῶν οὐκ ὀλίγους: ἐπαρθέντες δὲ τῷ προτερήματι παρῆλθον εἰς τὴν τῶν Φωκέων χώραν καὶ πολλὴν αὐτῆς πορθήσαντες ἤθροισαν λαφύρων πλῆθος. (5) ἐπανιόντων δ' αὐτῶν καὶ τῇ Ναρυκαίων πόλει πολιορκουμένῃ βοηθούντων ἐπιφανεὶς ὁ Φάυλλος τούτους μὲν ἐτρέψατο, τὴν δὲ πόλιν ἑλὼν κατὰ κράτος διήρπασε καὶ κατέσκαψεν. (6) αὐτὸς δὲ περιπεσὼν νόσῳ φθινάδι καὶ πολὺν χρόνον ἀρρωστήσας ἐπιπόνως καὶ τῆς ἀσεβείας οἰκείως κατέστρεψε τὸν βίον, καταλιπὼν τῶν Φωκέων στρατηγὸν Φάλαικον τὸν Ὀνομάρχου υἱὸν τοῦ τὸν ἱερὸν πόλεμον ἐκκαύσαντος, ἀντίπαιδα τὴν ἡλικίαν ὄντα: παρακατέστησε δ' αὐτῷ ἐπίτροπον ἅμα καὶ στρατηγὸν Μνασέαν, ἕνα τῶν ἑαυτοῦ φίλων. (7) μετὰ δὲ ταῦτα οἱ Βοιωτοὶ νυκτὸς ἐπιθέμενοι τοῖς Φωκεῦσι τόν τε στρατηγὸν αὐτῶν Μνασέαν ἀπέκτειναν καὶ τῶν στρατιωτῶν εἰς διακοσίους. μετ' ὀλίγον δ' ἱππομαχίας γενομένης περὶ Χαιρώνειαν ὁ Φάλαικος ἡττηθεὶς ἀπέβαλε τῶν ἱππέων οὐκ ὀλίγους.

Traduction française :

[16,38] XXXVIII. Après avoir vaincu Onomarque dans une bataille célèbre, Philippe renversa la tyrannie à Phères, et rendit la ville à la liberté. Il régla ensuite les affaires de la Thessalie et s'avança vers les Pyles pour combattre les Phocidiens. Mais, comme les Athéniens lui avaient fermé le passage de ce défilé, il retourna en Macédoine, après avoir ajouté à l'éclat de son règne par ses hauts faits et par sa piété envers les dieux. Cependant Phayllus avait envahi le territoire des Locriens surnommés Épicnémidiens, et s'était emparé de toutes leurs villes; l'une de ces villes, appelée Aryca, lui avait été livrée la nuit par trahison, mais il en fut bientôt chassé et ne perdit pas moins de deux cents soldats. Il vint camper ensuite près de la ville d'Abes; les Béotiens attaquèrent pendant la nuit les Phocidiens et leur firent perdre beaucoup de monde. Enhardis par ce succès, ils entrèrent sur le territoire des Phocidiers, le ravagèrent dans une grande étendue et recueillirent beaucoup de butin. Pendant leur retraite, ils portaient des secours à la ville d'Aryca, qui était alors assiégée, lorsque Phayllus apparut tout à coup, prit la ville d'assaut, la livra au pillage et la renversa de fond en comble. Phayllus, atteint de phthisie, mourut après de longues souffrances, châtiment de son impiété. Il laissa le commandement de l'armée des Phocidiens à Phalæcus, fils de ce même Onomarque qui avait allumé la guerre sacrée, jeune homme encore impubère; il lui avait donné pour tuteur Mnaséas, un de ses amis. Peu de temps après, les Béotiens attaquèrent de nuit les Phocidiens et tuèrent leur général Mnaséas avec environ deux cents soldats. Il s'engagea ensuite un combat de cavalerie près de Chéronée; Phaloecus fut vaincu et perdit beaucoup de cavaliers.





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Dernière mise à jour : 29/11/2005