HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diodore de Sicile, La Bibliothèque historique, livre XI

βιαζομένους



Texte grec :

[11,29] Ἐπανελθόντος δὲ εἰς τὰς Θήβας τοῦ Μαρδονίου μετὰ τῆς δυνάμεως, ἔδοξε τοῖς συνέδροις τῶν Ἑλλήνων παραλαβεῖν τοὺς Ἀθηναίους, καὶ πανδημεὶ προελθόντας εἰς τὰς Πλαταιὰς διαγωνίσασθαι περὶ τῆς ἐλευθερίας, εὔξασθαι δὲ καὶ τοῖς θεοῖς, ἐὰν νικήσωσιν, ἄγειν κατὰ ταύτην τὴν ἡμέραν τοὺς Ἕλληνας ἐλευθέρια κοινῇ, καὶ τὸν ἐλευθέριον ἀγῶνα συντελεῖν ἐν ταῖς Πλαταιαῖς. συναχθέντων δὲ τῶν Ἑλλήνων εἰς τὸν Ἰσθμόν, ἐδόκει τοῖς πᾶσιν ὅρκον ὀμόσαι περὶ τοῦ πολέμου, τὸν στέξοντα μὲν τὴν ὁμόνοιαν αὐτῶν, ἀναγκάσοντα δὲ γενναίως τοὺς κινδύνους ὑπομένειν. ὁ δὲ ὅρκος ἦν τοιοῦτος· οὐ ποιήσομαι περὶ πλείονος τὸ ζῆν τῆς ἐλευθερίας, οὐδὲ καταλείψω τοὺς ἡγεμόνας οὔτε ζῶντας οὔτε ἀποθανόντας, ἀλλὰ τοὺς ἐν τῇ μάχῃ τελευτήσαντας τῶν συμμάχων πάντας θάψω, καὶ κρατήσας τῷ πολέμῳ τῶν βαρβάρων οὐδεμίαν τῶν ἀγωνισαμένων πόλεων ἀνάστατον ποιήσω, καὶ τῶν ἱερῶν τῶν ἐμπρησθέντων καὶ καταβληθέντων οὐδὲν ἀνοικοδομήσω, ἀλλ´ ὑπόμνημα τοῖς ἐπιγινομένοις ἐάσω καὶ καταλείψω τῆς τῶν βαρβάρων ἀσεβείας. τὸν δὲ ὅρκον ὀμόσαντες ἐπορεύθησαν ἐπὶ τὴν Βοιωτίαν διὰ τοῦ Κιθαιρῶνος, καὶ πρὸς τὰς ὑπωρείας καταντήσαντες πλησίον τῶν Ἐρυθρῶν, αὐτοῦ κατεστρατοπέδευσαν. ἡγεῖτο δὲ τῶν μὲν Ἀθηναίων Ἀριστείδης, τῶν δὲ συμπάντων Παυσανίας, ἐπίτροπος ὢν τοῦ Λεωνίδου παιδός.

Traduction française :

[11,29] XXIX. Pendant que Mardonius entrait dans Athènes avec son armée, l'assemblée générale des Grecs décida de se joindre aux Athéniens, et de se donner rendez-vous à Platée pour sauver la patrie. De plus, elle décréta qu'on ferait aux dieux le voeu, si les Grecs étaient vainqueurs, de célébrer l'anniversaire de la délivrance commune, par des jeux éleuthériens, à Platée. Tous les Grecs assemblés dans l'isthme résolurent de s'engager à cette guerre par un serment qui devait garantir leur union et les obliger à braver tous les dangers. Voici la formule de ce serment : Je n'estimerai point la vie plus que la liberté ; je n'abandonnerai mes chefs ni vivants ni morts, et j'ensevelirai mes compagnons tués dans le combat. Vainqueur des Barbares, je ne contribuerai jamais à la destruction d'aucune des villes qui ont pris part au combat. Je ne relèverai aucun des temples brûlés ou renversés, mais je laisserai subsister ces ruines comme un monument qui doit rappeler à la postérité la fureur sacrilége des Barbares. Après avoir prononcé ce serment, ils se dirigèrent vers la Béotie, en passant par le Cithéron ; arrivés au pied de cette montagne, près d'Erythres, ils y établirent leur camp. Aristide était à la tête des Athéniens ; Pausanias, tuteur du fils de Léonidas, avait le commandement en chef de l'armée.





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Dernière mise à jour : 6/09/2006