[10,5] Ὅτι Πυθαγόρας παρήγγελλε τοῖς μανθάνουσι σπανίως μὲν ὀμνύναι,
χρησαμένους δὲ τοῖς ὅρκοις πάντως ἐμμένειν.
Ὅτι ὁ αὐτὸς Πυθαγόρας καὶ περὶ τῶν ἀφροδισίων ἐκλογιζόμενος τὸ
συμφέρον παρήγγελλε κατὰ μὲν τὸ θέρος μὴ πλησιάζειν γυναιξί, κατὰ δὲ
τὸν χειμῶνα προσιέναι τεταμιευμένως. Καθόλου γὰρ τὸ γένος τῶν
ἀφροδισίων ὑπελάμβανεν εἶναι βλαβερόν, τὴν δὲ συνέχειαν αὐτῶν τελέως
ἀσθενείας καὶ ὀλέθρου ποιητικὴν ἐνόμιζε.
| [10,5] Excerpt. de Virt. et Vit, p. 555. — Pythagore recommandait à ses
disciples de s'engager rarement par le serment, mais d'être religieux
observateurs des serments qu'ils auraient faits.
Le même Pythagore, consulté sur l'usage le mieux réglé des plaisirs
de l'amour, disait qu'il ne fallait point avoir de commerce avec les femmes
pendant l'été, et que pendant l'hiver, il fallait en user sobrement. En
général, il regardait les plaisirs charnels comme nuisibles à l'homme, et il
croyait que habitude des plaisirs de l'amour produisait le dépérissement
les forces et avançait le terme de la vie.
|