HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Denys d'Halicarnasse, Les Antiquités romaines, livre X (avec trad. française)

ὡς



Texte grec :

[10,18] Ὁ δὲ Κοίντιος παραλαβὼν τὴν ὑπατείαν πρῶτον μὲν ἔπαυσε τοὺς δημάρχους τῶν καινῶν πολιτευμάτων καὶ τῆς ἐπὶ τῷ νόμῳ σπουδῆς προειπών, ὡς εἰ μὴ παύσονται ταράττοντες τὴν πόλιν ἀπάξει Ῥωμαίους ἅπαντας ἐκ τῆς πόλεως στρατείαν κατὰ Οὐολούσκων παραγγείλας. ἐπεὶ δὲ κωλύσειν αὐτὸν ἔλεγον οἱ δήμαρχοι στρατοῦ ποιεῖσθαι καταγραφήν, συναγαγὼν τὸ πλῆθος εἰς ἐκκλησίαν εἶπεν, ὅτι πάντες ὀμωμόκασι τὸν στρατιωτικὸν ὅρκον, ἀκολουθήσειν τοῖς ὑπάτοις ἐφ´ οὓς ἂν καλῶνται πολέμους, καὶ μήτε ἀπολείψειν τὰ σημεῖα μήτε ἄλλο πράξειν μηθὲν ἐναντίον τῷ νόμῳ· παραλαβὼν δὲ τὴν ὑπατικὴν ἐξουσίαν αὐτὸς ἔχειν ἔφη κρατουμένους ἅπαντας τοῖς ὅρκοις. εἰπὼν δὲ ταῦτα καὶ διομοσάμενος χρήσεσθαι τῷ νόμῳ κατὰ τῶν ἀπειθούντων ἐκέλευσεν ἐκ τῶν ἱερῶν τὰ σημεῖα καταφέρειν· καὶ ἵνα, ἔφη, πᾶσαν ἀπογνῶτε δημαγωγίαν ἐπὶ τῆς ἐμῆς ὑπατείας, οὐ πρότερον ἀναστήσω τὸν στρατὸν ἐκ τῆς πολεμίας, πρὶν ἢ πᾶς ὁ τῆς ἀρχῆς μοι διέλθῃ χρόνος. ὡς οὖν ἐν ὑπαίθρῳ χειμάσοντες παρασκευάσασθε τὰ εἰς ἐκεῖνον τὸν καιρὸν ἐπιτήδεια. τούτοις καταπληξάμενος αὐτοὺς τοῖς λόγοις ἐπειδὴ κοσμιωτέρους εἶδε γεγονότας καὶ δεομένους ἀφεθῆναι τῆς στρατείας, ἐπὶ τούτοις ἔφη χαριεῖσθαι τὰς ἀναπαύλας τῶν πολέμων, ἐφ´ ᾧ τε μηθὲν ἔτι παρακινεῖν αὐτούς, ἀλλ´ ἐᾶν αὐτὸν ὡς βούλεται τὴν ἀρχὴν τελεῖσθαι, καὶ ἐπὶ τῷ τὰ δίκαια διδόναι τε καὶ λαμβάνειν παρ´ ἀλλήλων.

Traduction française :

[10,18] XXIV. Pour revenir à Quintius, dès qu'il fut entré en charge, il commença par réprimer l'ardeur des tribuns qui voulaient introduire de nouveaux règlements et faire passer la loi. Il leur déclara que s'ils ne cessaient de mettre le trouble et la division dans l'état, il publierait une expédition contre les Volsques et obligerait tous les Romains à faire la campagne. Les tribuns le menaçant d'empêcher qu'il ne levât des troupes, il convoqua une assemblée du peuple. Il représenta aux citoyens qu'ils avaient tous fait le serment militaire, que par là ils s'étaient engagés à suivre les consuls à quelque guerre qu'ils les appelassent, à ne point abandonner les étendards, à ne rien faire de contraire à la dignité du peuple Romain, que puisqu'on l'avait revêtu de la puissance consulaire, il userait de ses droits, qu'il les obligerait à lui obéir, et qu' il leur ferait remplir les engagements qu'ils avaient contractés par leur serment. Après avoir parlé de la sorte, il jura qu'il punirait les désobéissants selon toute la rigueur de la loi, puis il ordonna qu'on apportât les drapeaux qui étaient dans les temples : Et afin, ajouta-t-il, que les tribuns n'aient plus aucune espérance de corrompre le peuple par leurs discours sous mon consulat, je ne ramènerai point l'armée du pays ennemi que tout le temps de ma magistrature ne soit expiré. Attendez-vous donc à passer l'hiver dans le camp, et préparez ce qui vous est nécessaire pour ce temps-là». Après les avoir intimidés par ces discours, lorsqu'il vit qu'ils étaient devenus plus modestes et qu'ils le priaient de les exempter de faire la campagne, il protesta qu'il ne les laisserait en repos du côté des guerres qu'à condition qu'ils ne remueraient plus qu'il ferait les fonctions de sa charge comme il le jugerait à propos, sans qu'ils le troublassent et qu'ils se rendraient une justice réciproque dans les différends qui pourraient survenir.





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Dernière mise à jour : 20/08/2009