Texte grec :
[25] Τί οὖν κελεύω ; Τὰς προφάσεις ἀφελεῖν καὶ τοῦ στρατηγοῦ καὶ τῶν
στρατιωτῶν, μισθὸν πορίσαντας καὶ στρατιώτας οἰκείους ὥσπερ ἐπόπτας τῶν
στρατηγουμένων παρακαταστήσαντας· ἐπεὶ νῦν γε γέλως ἔσθ' ὡς χρώμεθα τοῖς
πράγμασιν. Εἰ γὰρ ἔροιτό τις ὑμᾶς, 'Εἰρήνην ἄγετ', ὦ ἄνδρες ᾿Αθηναῖοι;' 'μὰ Δί'
οὐχ ἡμεῖς γ',' εἴποιτ' ἄν, 'ἀλλὰ Φιλίππῳ πολεμοῦμεν.'
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Traduction française :
[25] Que veux-je donc ? Que pour ôter et au chef, et aux soldats, tout prétexte de mécontentement, il y
ait toujours de quoi payer ; et, qu'avec les étrangers on mêle des citoyens qui aient l'oeil sur la
conduite du chef. Aujourd'hui, en vérité, notre politique est risible. Car si l'on vous demandait :
ATHÉNIENS êtes-vous en paix ? Par Jupiter, non, diriez-vous, nous sommes en guerre avec Philippe.
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