Texte grec :
[8] Μὴ γὰρ ὡς θεῷ νομίζετ' ἐκείνῳ τὰ παρόντα πεπηγέναι πράγματ' ἀθάνατα,
ἀλλὰ καὶ μισεῖ τις ἐκεῖνον καὶ δέδιεν, ὦ ἄνδρες ᾿Αθηναῖοι, καὶ φθονεῖ, καὶ τῶν
πάνυ νῦν δοκούντων οἰκείως ἔχειν· καὶ ἅπανθ' ὅσα περ κἀν ἄλλοις τισὶν
ἀνθρώποις ἔνι, ταῦτα κἀν τοῖς μετ' ἐκείνου χρὴ νομίζειν ἐνεῖναι. Κατέπτηχε
μέντοι πάντα ταῦτα νῦν, οὐκ ἔχοντ' ἀποστροφὴν διὰ τὴν ὑμετέραν βραδυτῆτα
καὶ ῥᾳθυμίαν· ἣν ἀποθέσθαι φημὶ δεῖν ἤδη.
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Traduction française :
[8] Car ne vous figurez pas que sa félicité soit immuable, comme celle d'un dieu. Il y a des gens qui
le haïssent, il y en a qui le craignent, il y en a qui lui portent envie, même parmi ceux qui lui paraissent
le plus dévoués. En effet, vous ne devez pas supposer que ceux qui l'environnent, soient exempts de
passions humaines. Mais, parce qu'ils ne se sentent pas soutenus, ils n'éclatent point, et l'on ne doit
s'en prendre qu'à cette lenteur, qu'à cette mollesse, dont je vous dis qu'il faut aujourd'hui même vous
corriger.
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