Texte grec :
[46] Οὐ γὰρ ἔστιν, οὐκ ἔστιν ἕν' ἄνδρα δυνηθῆναί ποτε ταῦθ' ὑμῖν πρᾶξαι πάνθ'
ὅσα βούλεσθε· ὑποσχέσθαι μέντοι καὶ φῆσαι καὶ τὸν δεῖν' αἰτιάσασθαι καὶ τὸν
δεῖν' ἔστι, τὰ δὲ πράγματ' ἐκ τούτων ἀπόλωλεν· ὅταν γὰρ ἡγῆται μὲν ὁ
στρατηγὸς ἀθλίων ἀπομίσθων ξένων, οἱ δ' ὑπὲρ ὧν ἂν ἐκεῖνος πράξῃ πρὸς ὑμᾶς
ψευδόμενοι ῥᾳδίως ἐνθάδ' ὦσιν, ὑμεῖς δ' ἐξ ὧν ἂν ἀκούσηθ' ὅ τι ἂν τύχητε
ψηφίζησθε, τί καὶ χρὴ προσδοκᾶν ;
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Traduction française :
[46] Car un homme seul ne saurait, non, il ne saurait porter tout le fait dont vous le chargez. Il ne
pourra que donner de belles paroles, et quand il aura été battu, en rejeter la faute sur l'un ou sur
l'autre. Toutes vos entreprises ont échoué par là. Et devez-vous effectivement vous promettre un
autre succès ? Vous donnez à de pauvres étrangers un chef qui n'a pas de quoi les payer ; il
succombe; aussitôt on vient hardiment vous en faire ici de fausses relations ; et vous, sur des ouï-dire,
vous l'absolvez ou le condamnez au hasard.
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