Texte grec :
[2] Πρῶτον μὲν οὖν οὐκ ἀθυμητέον, ὦ ἄνδρες ᾿Αθηναῖοι, τοῖς παροῦσι πράγμασιν,
οὐδ' εἰ πάνυ φαύλως ἔχειν δοκεῖ. Ὅ γάρ ἐστι χείριστον αὐτῶν ἐκ τοῦ
παρεληλυθότος χρόνου, τοῦτο πρὸς τὰ μέλλοντα βέλτιστον ὑπάρχει. Τί οὖν ἐστι
τοῦτο ; Ὅτι οὐδέν, ὦ ἄνδρες ᾿Αθηναῖοι, τῶν δεόντων ποιούντων ὑμῶν κακῶς τὰ
πράγματ' ἔχει· ἐπεί τοι, εἰ πάνθ' ἃ προσῆκε πραττόντων οὕτως εἶχεν, οὐδ' ἂν
ἐλπὶς ἦν αὐτὰ βελτίω γενέσθαι.
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Traduction française :
[2] Premièrement donc, ATHÉNIENS, ne vous découragez point quelque mauvais que vous paraisse
votre état présent. Car de la même cause qui vous a perdus, on doit en tirer des motifs d'espérance.
Que veux-je dire ? Que si vous êtes dans une situation fâcheuse, c'est uniquement parce que vous
n'avez pas fait ce que vous deviez. Vous auriez sujet de ne rien espérer; s'il était bien vrai que, pour
prévenir vos disgrâces, vous eussiez fait en vain tous vos efforts.
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