Texte grec :
[29] Εἰ δέ τις οἴεται μικρὰν ἀφορμὴν εἶναι σιτηρέσιον τοῖς στρατευομένοις
ὑπάρχειν, οὐκ ὀρθῶς ἔγνωκεν· ἐγὼ γὰρ οἶδα σαφῶς ὅτι, τοῦτ' ἂν γένηται,
προσποριεῖ τὰ λοιπὰ αὐτὸ τὸ στράτευμ' ἀπὸ τοῦ πολέμου, οὐδένα τῶν ῾Ελλήνων
ἀδικοῦν οὐδὲ τῶν συμμάχων, ὥστ' ἔχειν μισθὸν ἐντελῆ. Ἐγὼ συμπλέων
ἐθελοντὴς πάσχειν ὁτιοῦν ἕτοιμος, ἐὰν μὴ ταῦθ' οὕτως ἔχῃ. Πόθεν οὖν ὁ πόρος
τῶν χρημάτων, ἃ παρ' ὑμῶν κελεύω γενέσθαι ; Tοῦτ' ἤδη λέξω.
Πόρου ᾿Απόδειξις
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Traduction française :
[29] Mais de pourvoir seulement aux vivres, c'est peu, dira-t-on. Et moi, pourvu que notre armée n'en
manque point, je suis assuré que la guerre lui procurera d'elle-même tout le reste sans que ni Grecs ni
alliés en souffrent. Je m'embarquerai, si l'on veut : et au cas que le succès me démente, ma tête en
répondra. Mais enfin, la somme que j'ai dite, comment la faire ? Le voici.
{On lit ici le mémoire de Démosthène sur le subside qu'il veut être ordonné, et après la lecture, il
reprend son discours.}
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