HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Clément d'Alexandrie, Discours aux gentils

ὀφρύσι



Texte grec :

[32] Ἀκούετε δὴ οὖν τῶν παρ' ὑμῖν θεῶν τοὺς ἔρωτας καὶ τὰς παραδόξους τῆς ἀκρασίας μυθολογίας καὶ τραύματα αὐτῶν καὶ δεσμὰ καὶ γέλωτας καὶ μάχας δουλείας τε ἔτι καὶ συμπόσια συμπλοκάς τ' αὖ καὶ δάκρυα καὶ πάθη καὶ (2.32.2) μαχλώσας ἡδονάς. Κάλει μοι τὸν Ποσειδῶ καὶ τὸν χορὸν τῶν διεφθαρμένων ὑπ' αὐτοῦ, τὴν Ἀμφιτρίτην, τὴν Ἀμυμώνην, τὴν Ἀλόπην, τὴν Μελανίππην, τὴν Ἀλκυόνην, τὴν Ἱπποθόην, τὴν Χιόνην, τὰς ἄλλας τὰς μυρίας· ἐν αἷς δὴ καὶ τοσαύταις οὔσαις ἔτι τοῦ Ποσειδῶνος ὑμῶν ἐστενοχωρεῖτο τὰ πάθη. Κάλει μοι καὶ τὸν Ἀπόλλω· Φοῖβός ἐστιν οὗτος καὶ μάντις ἁγνὸς καὶ σύμβουλος ἀγαθός· ἀλλ' οὐ ταῦτα ἡ Στερόπη λέγει οὐδὲ ἡ Αἴθουσα οὐδὲ ἡ Ἀρσινόη οὐδὲ ἡ Ζευξίππη οὐδὲ ἡ Προθόη οὐδὲ ἡ Μάρπησσα οὐδὲ ἡ Ὑψιπύλη· Δάφνη γὰρ ἐξέφυγε μόνη καὶ τὸν μάντιν καὶ (2.32.4) τὴν φθοράν. Αὐτός τε ὁ Ζεὺς ἐπὶ πᾶσιν ἡκέτω, ὁ "πατὴρ" καθ' ὑμᾶς "ἀνδρῶν τε θεῶν τε"· τοσοῦτος περὶ τὰ ἀφρο δίσια ἐξεχύθη, ὡς ἐπιθυμεῖν μὲν πασῶν, ἐκπληροῦν δὲ εἰς πάσας τὴν ἐπιθυμίαν. Ἐνεπίμπλατο γοῦν γυναικῶν οὐχ ἧττον ἢ αἰγῶν ὁ Θμουιτῶν τράγος.

Traduction française :

[32] Connaissez maintenant les amours de vos dieux, leur incroyable intempérance selon la fable; sachez leurs blessures, leurs chaînes, leurs joies, leurs combats, que dirai-je encore? servitude, festins, embrassements, larmes, passions, grossières voluptés; sachez tout. Appelez ici Neptune et tout le chœur des Néréides qu'il a déshonorées, Amphitrite, Amymôme, Alope, Mélanippe, Alcyon, Hyppothoé, Chione et tant d'autres dont la multitude innombrable ne suffisait pas à sa lubricité. Appelez Apollon, je veux parler de Phœbus, ce chantre si pur, ce conseiller si sage ; mais ce n'est pas ce que vous diront Stérope, Aréthuse, Arsinoé, Zeuxippe, Prothoé, Marpisse, Hypsipyle, car Daphné seule put échapper au devin et à l'outrage. Qu'il vienne après tous les autres ce grand Jupiter, que votre suffrage honore du titre de père des dieux et des hommes ; il était si voluptueux qu'il se jetait sur toutes les femmes et assouvissait sur toutes sa lubricité ; il n'était rien moins pour elles que le bouc à l'égard des chèvres du pays des Thmuites.





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Dernière mise à jour : 26/02/2009