| Texte grec :
 
 
  
  
   | [60] Ἀλλ' οὐ ταῦτα φρονοῦσιν οἱ πολλοί· ἀπορρίψαντες δὲ τὴν αἰδῶ 
 καὶ τὸν φόβον οἴκοι τοὺς τῶν δαιμόνων ἐγγρά φονται πασχητιασμούς. 
 Πινακίοις γοῦν τισὶ καταγράφοις μετεωρότερον ἀνακειμένοις 
 προσεσχηκότες ἀσελγείᾳ τοὺς θαλάμους κεκοσμήκασι, τὴν ἀκολασίαν 
 εὐσέβειαν νομίζοντες· κἀπὶ τοῦ σκίμποδος κατακείμενοι παρ' 
 αὐτὰς ἔτι τὰς περιπλοκὰς ἀφορῶσιν εἰς τὴν Ἀφροδίτην ἐκείνην τὴν γυμνήν, 
 τὴν ἐπὶ τῇ συμπλοκῇ δεδεμένην, καὶ τῇ Λήδᾳ περιποτώμενον τὸν ὄρνιν τὸν 
 ἐρωτικὸν τῆς θηλύτητος, ἀποδεχόμενοι τὴν γραφήν, ἀποτυποῦσι ταῖς 
 σφενδόναις, σφραγῖδι χρώμενοι καταλλήλῳ τῇ Διὸς ἀκολασίᾳ. |  | Traduction française :
 
 
 
  
       
  | [60] Mais chez vous, avec vos dieux, quelles mœurs ! Vous foulez 
aux pieds toute pudeur ; les lubricités des esprits infernaux respirent sur 
tous les murs; vous vous livrez à la volupté avec tant de fureur, que ses 
plus honteuses images décorent vos appartements, et que vous faites de 
l'impudicité même un acte religieux. Mollement étendus sur une couche 
voluptueuse, vous vous plaisez à repaître vos regards de la nudité de 
Vénus, surprise au milieu de ses embrassements adultères. Vous gravez 
sur des anneaux l'oiseau lascif qui voltigeait autour de Léda. Vous 
imprimez l'impudicité avec les sceaux dont vous faites usage; ils 
reproduisent les turpitudes de Jupiter. Les tableaux n'ont de prix à vos 
yeux que par les obscénités qu'ils retracent Voilà une légère esquisse de 
votre vie moite et corrompue. |  |