HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Basile de Césarée, Lettre à l'église de NéoCésarée

πίστεως



Texte grec :

[5] Πάλαι με θέλοντα τῶν λόγων παύσασθαι ἡ ὀδύνη τῆς καρδίας οὐκ ἐπιτρέπει, ἀλλ´ ἐπισκήπτω ὑμῖν πρὸς τῶν Πατέρων, πρὸς τῆς ὀρθῆς πίστεως, πρὸς τοῦ μακαρίου τούτου, διαναστῆναι τὴν ψυχήν, οἰκεῖον ἕκαστον ἑαυτοῦ τὸ σπουδαζόμενον κρίναντα καὶ τῆς ἐφ´ ἑκάτερα τῶν πραγμάτων ἐκβάσεως πρῶτον αὐτὸν ἀπολαύσειν ἡγούμενον, μηδέ, τὸ τοῖς πολλοῖς συμβαῖνον, πρὸς τὸν πλησίον τὴν τῶν κοινῶν ἐπιμέλειαν ἀπωθεῖσθαι, εἶτα, ἑκάστου τῇ αὐτῇ διανοίᾳ τῶν πραγμάτων ὀλιγωροῦντος, λαθεῖν ἅπαντας ἴδιον ἑαυτοῖς κακὸν διὰ τῆς ἀμελείας ἐπισπασαμένους Ταῦτα εἴτε ὡς γειτόνων συμπάθειαν, εἴτε ὡς ὁμοδοξούντων κοινωνίαν, εἴτε καί, ὅπερ ἀληθέστερόν ἐστι, τῷ τῆς ἀγάπης πειθομένων νόμῳ καὶ τὸν ἐκ τοῦ σιωπῆσαι κίνδυνον ἐκκλινόντων, μετὰ πάσης εὐνοίας δέξασθε, πεπεισμένοι ὅτι καύχημα ἡμῶν ἐστε, καθάπερ καὶ ἡμεῖς ὑμῶν εἰς τὴν ἡμέραν τοῦ Κυρίου, καὶ ὅτι ἐκ τοῦ δοθησομένου ποιμένος ὑμῖν, ἢ ἐπὶ πλέον τῷ συνδέσμῳ τῆς ἀγάπης ἑνωθησόμεθα, ἢ πρὸς παντελῆ διάστασιν· ὃ μὴ γένοιτο, οὐδὲ ἔσται τῇ τοῦ Θεοῦ χάριτι, οὐδ´ ἂν αὐτὸς νῦν εἴποιμι βλάσφημον οὐδέν. Τοῦτο δὲ εἰδέναι ὑμᾶς βουλόμεθα, ὅτι εἰ καὶ πρὸς τὴν εἰρήνην τῶν Ἐκκλησιῶν συντρέχοντα ἡμῖν οὐκ ἔσχομεν τὸν μακάριον, διά τινας, ὡς αὐτὸς ἡμῖν διεβεβαιοῦτο, προλήψεις, ἀλλ´ οὖν γε τῆς πρὸς αὐτὸν ὁμοδοξίας καὶ τοῦ ἀεὶ κοινωνὸν ἐπικαλεῖσθαι τῶν πρὸς τοὺς αἱρετικοὺς ἀγώνων, ὑπὸ μάρτυρι τῷ Θεῷ καὶ ἀνθρώποις τοῖς πεπειραμένοις ἡμῶν, οὐδένα καιρὸν ἀπελείφθημεν.

Traduction française :

[5] Il y a longtemps que j'aurais voulu finir cette lettre, la douleur que j'éprouve m'en empêche. Je vous conjure, au nom des pères, au nom de la foi orthodoxe, au nom de l’évêque dont vous regrettez la perte, de penser sérieusement au choix de son successeur, de croire que ce soin vous regarde chacun particulièrement, et, quel que soit le succès de la chose, bon ou mauvais, que chacun de vous sera le premier à en ressentir les effets. Que personne, comme ce n'est que trop l'ordinaire, ne rejette sur son voisin le soin des affaires publiques : car tandis que chaque particulier les néglige pour sa part, tous, sans y prendre garde, s'attirent à eux-mêmes un malheur qui leur est propre. Soit que mes avis soient ceux d'un homme qui s'intéresse à ses voisins, ou qui communique avec vous de sentiments, ou, ce qui est le plus véritable, qui, selon la loi de charité, craint d'encourir le blâme d'avoir gardé le silence, recevez-les avec bienveillance, je vous prie, persuadés que vous êtes ma gloire comme nous sommes la vôtre pour le jour du Seigneur, et que d'après le choix du pasteur que vous allez élire, ou nous serons unis davantage, ou qu'une séparation totale....... Je n'achève pas, je ne veux point présager un malheur que Dieu éloignera par sa grâce, je l'espère. Au reste, et c'est par où je finis, si le pontife que nous pleurons n'a pas travaillé de concert avec nous pour la paix de l'Eglise, à cause de certaines préventions, comme il l'assurait lui-même, je prends à témoins Dieu et tous ceux qui me connaissent, que je ne cessai jamais de penser comme lui, et de l'inviter à prendre part aux combats que je livrais aux hérétiques.





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Dernière mise à jour : 15/04/2009