HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XV

λύχνον



Texte grec :

[15,700] (700a) « Ὁ πρῶτος εὑρὼν μετὰ λυχνούχου περιπατεῖν τῆς νυκτὸς ἦν τις κηδεμὼν τῶν δακτύλων. » 59. Ἐν δὲ Θεοφορήτῳ ὁ αὐτὸς Ἄλεξις· « Οἶμαί γ´ ἐπιτιμᾶν τῶν ἀπαντώντων τινὰς ἡμῖν, ὅτι τηνικαῦτα μεθύων περιπατῶ. Ποῖος γάρ ἐστιν φανός, ὦ πρὸς τῶν θεῶν, τοιοῦτος οἷος ὁ γλυκύτατος ἥλιος; » Ἀναξανδρίδης δὲ ἐν Ὕβρει· « Οὔκουν λαβὼν τὸν φανὸν ἅψεις μοι λύχνον; » (700b) Ἄλλοι δὲ ἔφασκον φανὸν λέγεσθαι τὴν λαμπάδα, οἳ δὲ τὴν ἔκ τινων ξύλων τετμημένων δέσμην. Μένανδρος Ἀνεψιοῖς· « Ὁ φανός ἐστι μεστὸς ὕδατος οὑτοσί· δεῖ τ´ οὐχὶ σείειν, ἀλλ´ ἀποσείειν αὐτόθεν. » Νικόστρατος ἐν Πατριώταις· « Ὁ κάπηλος γὰρ οὑκ τῶν γειτόνων ἄν τ´ οἶνον ἄν τε φανὸν ἀποδῶταί τινι ἄν τ´ ὄξος, ἀπέπεμψ´ ὁ κατάρατος δοὺς ὕδωρ. » (700c) Φιλιππίδης Συμπλεούσαις· « Ὁ φανὸς ἡμῖν οὐκ ἔφαινεν οὐδὲ ἕν. {Β.} Ἔπειτα φυσᾶν δυστυχὴς οὐκ ἠδύνω; » 60. Φερεκράτης δὲ ἐν Κραπατάλλοις τὴν νῦν λυχνίαν καλουμένην λύχνειον κέκληκεν διὰ τούτων· « Τίς τῶν λυχνείων ἡ ´ργασία; {Β.} Τυρρηνική. » Ποικίλαι γὰρ ἦσαν αἱ παρὰ τοῖς Τυρρηνοῖς ἐργασίαι, φιλοτέχνων ὄντων τῶν Τυρρηνῶν. Ἀντιφάνης δ´ Ἱππεῦσι· « Τῶν δ´ ἀκοντίων συνδοῦντες ὀρθὰ τρία λυχνείῳ χρώμεθα. » Δίφιλος δ´ ἐν Ἀγνοίᾳ· (700d) « Ἅψαντες λύχνον λυχνεῖον ἐζητοῦμεν. » Εὐφορίων δ´ ἐν Ἱστορικοῖς Ὑπομνήμασιν Διονύσιόν φησι τὸν νεώτερον Σικελίας τύραννον Ταραντίνοις εἰς τὸ πρυτανεῖον ἀναθεῖναι λυχνεῖον δυνάμενον καίειν τοσούτους λύχνους ὅσος ὁ τῶν ἡμερῶν ἐστιν ἀριθμὸς εἰς τὸν ἐνιαυτόν. Ἕρμιππος δὲ ὁ κωμῳδιοποιὸς ἐν Ἰάμβοις τὸ στρατιωτικὸν λυχνεῖον σύνθετον οὕτως ὀνομάζει. Ἐν δὲ Φορμοφόροις δράματι· « Τῇδ´ ἐξιόντι δεξιᾷ, ὦ λυχνίδιον. » Πανὸς δ´ ὀνομάζεται τὸ διακεκομμένον ξύλον καὶ συνδεδεμένον· (700e) τούτῳ δ´ ἐχρῶντο λαμπάδι. Μένανδρος Ἀνεψιοῖς· « Οἶς´ εἰσιὼν πανόν, λύχνον, λυχνοῦχον, ὅ τι πάρεστι· φῶς μόνον πολὺ ποίει. » Δίφιλος Στρατιώτῃ· « Ἀλλ´ ὁ πανὸς ὕδατός ἐστι μεστός. » Πρότερος δὲ τούτων Αἰσχύλος ἐν Ἀγαμέμνονι μέμνηται τοῦ πανοῦ. Πρὸ ἡμῶν καὶ ξυλολυχνοῦχον. Ξυλολύχνου δὲ μέμνηται Ἄλεξις· καὶ τάχα τούτῳ ὅμοιόν ἐστι τὸ παρὰ Θεοπόμπῳ ὀβελισκόλυχνον. Φιλύλλιος δὲ τὰς λαμπάδας δᾷδας καλεῖ. Οὐ παλαιὸν δ´ εὕρημα λύχνος· φλογὶ δ´ οἱ παλαιοὶ τῆς τε δᾳδὸς καὶ τῶν ἄλλων ξύλων ἐχρῶντο. « Κοιμίσαι λύχνον » Φρύνιχος φησί.

Traduction française :

[15,700] (700a) « Celui qui le premier a imaginé de marcher la nuit avec une lanterne, était un homme qui ménageait ses doigts, (en ne tâtonnant pas) ». Le même dit dans son Enthousiaste, « A. Sans doute que plusieurs de ceux qui vont me rencontrer me blâmeront de m'en aller ainsi étant ivre : eh ! bien, où est donc le phanos ? B. en voici un, et qui certes, est aussi brillant que le plus brillant Soleil » Anaxandride dit dans son Outrage, ou le Kondyle, coup de poing. « Prend ce phanos, et allume-moi la lampe. » D'autres disent que le phanos était une torche; d'autres que c'était un faisceau de bois coupé en long. Ménandre écrit dans ses Cousins « A. Mon phanos (ou panos) est plein d'eau : B. il ne faut pas le secouer, mais le faire sécher sous la cendre. » Nicostrate dit dans ses Compatriotes ; « Que le regretté voisin vende du vin, de l'huile ou du vinaigre à quelqu'un, le fripon renvoie toujours son monde avec de l'eau. » (700c) On lit dans les Sympleouses de Philippide « A. Notre, phanos, flambeau ne nous éclairait pas: B. Eh ! bien, grand sot, tu ne pouvois pas souffler dessus pour le rallumer ? » 60. Phérécrate dans ses Crapatalles, appelle lychneion ce qu'on nomme à présent lychnia. A. Quelle espèce de flambeau (lyckneioon) est-ce là. B. C'est un ouvrage de Toscane. » II faut savoir qu'il se faisait nombre de choses en Toscane ; les habitants y ayant poussé l'industrie fort loin. Aristophane dit dans ses Chevaliers : « Nous fîmes un faisceau de trois javelots, et ils nous servirent de candélabre : lychneioo. » Diphile dans son Ignorance, dit; (700d) « Nous allumâmes la lampe pour chercher le lycheion, le candélabre » CHAP. XIX. Euphorion rapporte, dans ses commentaires historiques, que Denys le jeune, tyran de Syracuse fit, dans le prytanée des Tarentins, hommage d'un candélabre, lychneion, sur lequel on pouvait allumer autant de lampes qu'il y avait de jours dans l'année. CHAP. XX. Ermippe le comique, dans ses lambes appelle synthète le candélabre des soldats : et dans sa pièce intitulée les Phormophores, ou Goujats, il dit lychnidïon pour petite lampe. « Petite lampe, prends par ici à droite pour m'éclairer en sortant. » Mais on appelle panos un faisceau de bois fendu. (700e) On s'en servait pour torche ou flambeau. Ménandre dit dans ses Cousins « Dès que tu seras entré, apprête un panos, une lampe et un chandelier. Enfin qu'il y ait de la lumière de manière ou d'autre, n'en seroit-ce qu'une, pourvu qu'elle soit grande. » Diphile écrit dans son Soldat : « Mais le panos est plein d'eau. » Eschyle avait fait mention du panos avant eux dans son Agamemnon. On s'en servait pour torche. Alexis fait mention de chandelier de bois ; et peut-être le chandelier obélisque dont parle Théopompe serait-il la même chose. Philyllius se sert du mot "das" pour désigner une torche. Mais l'usage de la lampe n'est pas ancien; car autrefois on employoit les ("das") torches, et des bois secs pour s'éclairer. Clitarque a dit g-koimîsai g-lychnon, faire dormir la lampe pour l'éteindre.





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Dernière mise à jour : 27/04/2010