HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XV

εἰσὶν



Texte grec :

[15,681] (681a) « Καὶ τὶν εὔχομαι φέροισα τόνδ´ ἑλιχρύσω πυλεῶνα κἠράτω κυπαίρω. » Καὶ Ἴβυκος· « Μύρτα τε καὶ ἴα καὶ ἑλίχρυσος, μᾶλά τε καὶ ῥόδα καὶ τέρεινα δάφνα. » Κρατῖνος δὲ ἐν Μαλθακοῖς φησιν· « Ἑρπύλλῳ, κρόκοις, ὑακίνθοις, ἑλιχρύσου κλάδοις. » Ἐστὶ δὲ τὸ ἄνθος ὅμοιον λωτῷ. Θεμισταγόρας δ´ ὁ Ἐφέσιος ἐν τῇ ἐπιγραφομένῃ Χρυσέῃ Βύβλῳ ἀπὸ τῆς (681b) πρώτης δρεψαμένης νύμφης Ἑλιχρύσης ὄνομα τὸ ἄνθος ὀνομασθῆναι. Τὰ δὲ κρίνα φησὶν ὁ Θεόφραστος εἶναι καὶ πορφυρανθῆ. Φιλῖνος δὲ τὸ ΚΡΙΝΟΝ ὑφ´ ὧν μὲν λείριον, ὑφ´ ὧν δὲ ἴον καλεῖσθαι. Κορίνθιοι δ´ αὐτὸ ἀμβροσίαν καλοῦσιν, ὥς φησι Νίκανδρος ἐν Γλώσσαις. Διοκλῆς δ´ ἐν τῷ περὶ Θανασίμων Φαρμάκων « ΑΜΑΡΑΚΟΝ, φησίν, ὃν σάμψουχόν τινες καλοῦσιν. » 28. ΚΟΣΜΟΣΑΝΔΑΛΩΝ δὲ μνημονεύει Κρατῖνος ἐν Μαλθακοῖς διὰ τούτων· « Κεφαλὴν ἀνθέμοις ἐρέπτομαι, λειρίοις, ῥόδοις, κρίνεσιν, κοσμοσανδάλοις. » (681c) Κλέαρχος δ´ ἐν βʹ Βίων « ὅρα, φησίν, τοὺς τὸ κοσμοσάνδαλον ἀνείροντας Λακεδαιμονίους, οἳ τὸν παλαιότατον τῆς πολιτικῆς κόσμον συμπατήσαντες ἐξετραχηλίσθησαν. Διόπερ καλῶς περὶ αὐτῶν εἴρηκεν ὁ κωμῳδιοποιὸς Ἀντιφάνης ἐν Κιθαριστῇ· « Οὐκ ἐφύσων οἱ Λάκωνες ὡς ἀπόρθητοί ποτε; Νῦν δ´ ὁμηρεύους´ ἔχοντες πορφυροῦς κεκρυφάλους; » Ἱκέσιος δ´ ἐν δευτέρῳ περὶ Ὕλης τὸ ΛΕΥΚΟΙΟΝ φησι μεσότητά τινα ἔχειν ἐν τῷ στύφειν, πολὺ δ´ ἀρίστην εὐωδίαν καὶ δυναμένην τέρπειν, (681d) ἀλλὰ πρὸς ὀλίγιστον. « Τὸ δὲ μέλαν, φησί, τὴν μὲν αὐτὴν θεωρίαν ἔχει, εὐῶδες δ´ ἐστὶ πολὺ μᾶλλον. » Ἀπολλόδωρος δὲ ἐν τῷ περὶ Θηρίων φησί· « χαμαίπιτυν, οἳ δὲ ὁλόκυρον, οἱ δὲ Ἀθήνησιν ἰωνιάν, οἱ δὲ κατ´ Εὔβοιαν σιδηρῖτιν. » Νίκανδρος δ´ ἐν δευτέρῳ Γεωργικῶν — τὰ δὲ ἔπη ὀλίγον ὕστερον παραθήσομαι, ὅταν περὶ πάντων τῶν στεφανωματικῶν ἀνθῶν διεξέρχωμαι — τὸ ἴον, φησίν, Ἰωνιάδες τινὲς νύμφαι Ἴωνι ἐχαρίσαντο πρώτῳ. Τὸν δὲ ΝΑΡΚΙΣΣΟΝ ἐν τῷ Ϛʹ περὶ Φυτῶν Ἱστορίας (681e) ὁ Θεόφραστος καλεῖσθαί φησι καὶ λείριον. Εἶθ´ ὑποβὰς ὡς διαλλάσσοντα τίθησιν νάρκισσον καὶ λείριον. Εὔμαχος δ´ ὁ Κορκυραῖος ἐν Ῥιζοτομικῷ καὶ ἀκακαλλίδα φησὶ καλεῖσθαι τὸν νάρκισσον καὶ κρόταλον. Τοῦ δὲ ἡμεροκαλλοῦς καλουμένου ἄνθους, ὃ τὴν μὲν νύκτα μαραίνεται, ἅμα δὲ τῷ ἡλίῳ ἀνατέλλοντι θάλλει, μνημονεύει Κρατῖνος ἐν Μαλθακοῖς λέγων οὕτως· « Ἡμεροκαλλεῖ τε τῷ φιλουμένῳ. » Τῆς δ´ ΕΡΠΥΛΛΟΥ, φησὶ Θεόφραστος, (681f) τὴν ἄγριον κομίζοντες ἐκ τῶν ὀρῶν φυτεύουσιν ἐν Σικυῶνι καὶ Ἀθήνησιν ἐκ τοῦ Ὑμηττοῦ. Παρ´ ἄλλοις δὲ ὅλα ὄρη πλήρη ἐστὶ τοῦ ἄνθους, καθάπερ ἐν Θρᾴκῃ. Φιλῖνος δέ φησιν αὐτὴν ζυγίδα καλεῖσθαι. Περὶ δὲ τῆς ΛΥΧΝΙΔΟΣ λέγων Ἀμερίας ὁ Μακεδὼν ἐν τῷ Ῥιζοτομικῷ φησιν ἀναφῦναι αὐτὴν ἐκ τῶν Ἀφροδίτης λουτρῶν, ὅτε Ἡφαίστῳ συγκοιμηθεῖσα ἡ Ἀφροδίτη ἐλούσατο. Εἶναι δ´ ἀρίστην ἐν Κύπρῳ καὶ Λήμνῳ, ἔτι δὲ Στρογγύλῃ καὶ Ἔρυκι καὶ Κυθήροις. Ἡ δ´ ΙΡΙΣ, φησὶ Θεόφραστος, ἀνθεῖ τοῦ θέρους μόνη τε τῶν Εὐρωπαίων ἀνθέων εὔοσμος ἐστίν. Ἀρίστη δ´ ἐστὶν ἐν Ἰλλυριοῖς τοῖς ἀνῳκισμένοις τῆς θαλάσσης.

Traduction française :

[15,681] (681a) « Je t'adresse mes vœux en te présentant ce pyleon d'Elichryse et d'immortel Souchet. » Et Ibycus, « Des myrtes, des violettes, de l'élichryse, des pommes et de tendres lauriers. » Gratinus dit dans ses Onanistes ; « Avec du serpolet, du safran, de la jacinthe, et des branches d'élichryse. » Cette fleur est semblable à celle du lotus. Themistagoras d'Éphèse dit, dans son ouvrage intitulé le livre d'or, que cette fleur (681b) eut son nom de la nymphe Elichryse, qui la cueillit la première. Selon Théophraste il y a aussi des lys, couleur pourpre. Et Philinus dit que les uns appelaient le lys, lirion, et d'autres ion. Les Corinthiens le nomment ambrosie, selon les gloses de Nicandre. Dioclès appelle la marjolaine amaracos dans son traité des poisons décidément mortels, tandis que d'autres la nomment sampsychon. 28. Cratinus fait mention des cosmosandales dans ses onanistes. Voici ses termes. « Avec des faux narcisses, des roses, des lys et des cosmosandales. » Cléarque lv. 2. de ses vies, dit : Vois les Lacédémoniens qui ont les premiers découvert la cosmosandale. Après avoir foulé aux pieds l'ancien ordre de la constitution politique, ils se sont cassé le cou: c'est pourquoi le comédien Antiphane a dit fort sensément à leur sujet dans son cithariste ; « Les Lacédémoniens ne se glorifiaient-ils pas autrefois d'être inexpugnables? mais à présent ils ont des réseaux pourpres qui les tiennent comme en otage. » Icésius dit lv. 2. de sa matière médicale, que la giroflée blanche qui a une vertu médiocrement astringente, a aussi une odeur beaucoup plus agréable que les autres espèces, (681d) et qui en flattant l'odorat ne durent cependant que très peu : d'un autre côté, ajoute-t-il, la noire a la même vertu, mais sa bonne odeur se soutient plus longtemps. Apollodore, dans son traité des animaux venimeux la nomme chamaipytis ; les Athéniens ionia ; et ceux d'Eubée syderitis. Quant à Nicandre je rapporterai ce qu'il dit lv. 2. de ses géorgiques, quand je ferai le détail de toutes les fleurs qui s'emploient dans les couronnes. Du reste ce sont, selon lui, les nymphes d'Ionie qui ont fait connaître la violette, par le présent qu'elles en firent à Ion. Théophraste, 1. 6. hist. Plant, (681e) dit que le Narcisse se nomme aussi lirion; mais un peu plus loin, il les présente comme distingués l'un de l'autre. Selon l'herbier d'Eurymachus de Corfou, le narcisse se nommait aussi acacallis et crotale. Cratinus rappelle dans ses Onanistes la fleur que l'on appelle emérocalle ou lys asphodèle, qui se fane la nuit et refleurit au lever du soleil: « Et avec l'emérocalle chérie. » Quant au serpolet sauvage (681f) les Sicyoniens vont le prendre dans les montagnes; et les Athéniens sur le mont Hymette, et on le plante dans les jardins. Dans d'autres contrées les montagnes sont pleines de cette fleur, par exemple en Thrace. Selon Philinus le serpolet se nomme aussi zygis. La lychnis, dit Amerias de Macédoine dans son herbier, est née du bain où s'était lavée Vénus en sortant des bras de Vulcain avec qui elle avait couché. La plus belle se trouve en Chypre, à Lemnos ; et en outre à Strongyle, Eryce et Cythère. L'iris, dit Théophraste, fleurit l'été; et c'est la seule qui ait une odeur délicate parmi les fleurs de l'Europe. La meilleure est en Illyrie dans les parties élevées qui avoisinent la mer.





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 27/04/2010