Texte grec :
[15,678] 22. (678a) ΠΥΛΕΩΝ. Οὕτως καλεῖται ὁ στέφανος ὃν τῇ Ἥρᾳ περιτιθέασιν
Λάκωνες, ὥς φησιν Πάμφιλος.
Ἀλλὰ μὴν καὶ ΙΑΚΧΑΝ τινὰ καλούμενον οἶδα στέφανον ὑπὸ Σικυωνίων, ὥς φησι
Τιμαχίδας ἐν ταῖς Γλώσσαις. Φιλητᾶς δ´ οὕτως γράφει· « Ἰάκχα, ἐν τῇ
Σικυωνίᾳ στεφάνωμα εὐῶδες·
« Ἕστηκ´ ἀμφὶ κόμας εὐώδεας ἀγχόθι πατρὸς
καλὸν Ἰακχαῖον θηκαμένη στέφανον. »
Σέλευκος δ´ ἐν ταῖς Γλώσσαις ΕΛΛΩΤΙΔΑ καλεῖσθαί φησι τὸν ἐκ μυρρίνης
πλεκόμενον στέφανον, ὄντα τὴν περίμετρον πηχῶν κʹ, (678b) πομπεύειν τε ἐν
τῇ τῶν Ἑλλωτίων ἑορτῇ. Φασὶ δ´ ἐν αὐτῷ τὰ τῆς Εὐρώπης ὀστᾶ κομίζεσθαι, ἣν
ἐκάλουν Ἑλλωτίδα. Ἄγεσθαι δὲ καὶ ἐν Κορίνθῳ τὰ Ἑλλώτια.
ΘΥΡΕΑΤΙΚΟΙ. Οὕτω καλοῦνταί τινες στέφανοι παρὰ Λακεδαιμονίοις, ὥς φησι
Σωσίβιος ἐν τοῖς περὶ Θυσιῶν, ψιλίνους αὐτοὺς φάσκων νῦν ὀνομάζεσθαι,
ὄντας ἐκ φοινίκων. Φέρειν δ´ αὐτοὺς ὑπόμνημα τῆς ἐν Θυρέᾳ γενομένης νίκης
τοὺς προστάτας τῶν ἀγομένων χορῶν ἐν τῇ ἑορτῇ ταύτῃ, (678c) ὅτε καὶ τὰς
Γυμνοπαιδιὰς ἐπιτελοῦσιν. Χοροὶ δ´ εἰσὶν τὸ μὲν πρόσω παίδων --- τὸ δ´
ἐξ ἀρίστου ἀνδρῶν, γυμνῶν ὀρχουμένων καὶ ᾀδόντων Θαλητᾶ καὶ Ἀλκμᾶνος
ᾄσματα καὶ τοὺς Διονυσοδότου τοῦ Λάκωνος παιᾶνας.
ΜΕΛΙΛΩΤΙΝΩΝ δὲ στεφάνων μνημονεύει Ἄλεξις ἐν Κρατείᾳ ἢ Φαρμακοπώλῃ οὕτως·
« Στεφάνους τε πολλοὺς κρεμαμένους μελιλωτίνους. »
ΕΠΙΘΥΜΙΣ. Σέλευκός φησι « τὰ πάντα στεφανώματα. » Τιμαχίδας δέ φησιν τὰ
παντοδαπὰ στεφανώματα ἃ τὰς γυναῖκας φορεῖν οὕτως καλεῖσθαι.
(678d) ΥΠΟΘΥΜΙΣ δὲ καὶ ὑποθυμίδες στέφανοι παρ´ Αἰολεῦσιν καὶ Ἴωσιν, οὓς
περὶ τοὺς τραχήλους περιετίθεντο, ὡς σαφῶς ἔστιν μαθεῖν ἐκ τῆς Ἀλκαίου καὶ
Ἀνακρέοντος ποιήσεως. Φιλητᾶς δ´ ἐν τοῖς Ἀτάκτοις ὑποθυμίδα Λεσβίους φησὶν
καλεῖν μυρσίνης κλῶνα, περὶ ὃν πλέκειν ἴα καὶ ἄλλα ἄνθη.
Καὶ ὑπογλωττὶς δὲ στεφάνου ἐστὶν εἶδος. Θεόδωρος δ´ ἐν Ἀττικαῖς Γλώσσαις
στεφάνων πλοκῆς γένος παρὰ Πλάτωνι ἐν Διὶ Κακουμένῳ.
23. (678e) Εὑρίσκω δὲ καὶ παρὰ τοῖς κωμικοῖς ΚΥΛΙΣΤΟΝ τινα καλούμενον
στέφανον καὶ μνημονεύοντα αὐτοῦ Ἄρχιππον ἐν Ῥίνωνι διὰ τούτων·
« Ἀθῷος ἀποδοὺς θοἰμάτιον ἀπέρχεται,
στέφανον ἔχων τῶν ἐκκυλίστων οἴκαδε. »
Ἄλεξις δ´ ἐν μὲν Ἀγωνίδι ἢ Ἱππίσκῳ·
« Ὁ τρίτος οὗτος δ´ ἔχει
σύκων κυλιστὸν στέφανον. ἀλλ´ ἔχαιρε καὶ
Ζῶν τοῖς τοιούτοις. »
Ἐν δὲ τῷ Σκίρωνί φησι·
« Ὥσπερ κυλιστὸς στέφανος αἰωρούμενος. »
Μνημονεύει δ´ αὐτοῦ καὶ Ἀντιφάνης ἐν Ἑαυτοῦ Ἐρῶντι, (678f) Εὔβουλος δ´ ἐν
Οἰνομάῳ ἢ Πέλοπι·
Περιφοραῖς κυκλούμενος
ὥσπερ κυλιστὸς στέφανος. »
Τίς οὖν οὗτος ὁ κυλιστός; Οἶδα γὰρ τὸν Θυατειρηνὸν Νίκανδρον ἐν τοῖς
Ἀττικοῖς Ὀνόμασι λέγοντα τάδε·
« Ἐκκύλιστοι στέφανοι καὶ μάλιστα οἱ ἐκ ῥόδων. »
Καὶ τὸ εἶδος ὁποῖον ζητῶ, ὦ Κύνουλκε. Καὶ μή μοι εἴπῃς ὅτι δεῖ τοὺς ἁδροὺς
ἀκούειν. Σὺ γὰρ εἶ ὁ τὰ ἐν τοῖς βιβλίοις ἀπόρρητα οὐ μόνον ἐκλέγων ἀλλὰ
καὶ ἐξορύττων, καθάπερ οἱ παρὰ Βάτωνι τῷ κωμῳδιοποιῷ ἐν Συνεξαπατῶντι
φιλόσοφοι, περὶ ὧν καὶ Σοφοκλῆς Συνδείπνῳ φησίν, οὖσί σοι παραπλησίοις·
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Traduction française :
[15,678] 22. g-Pyleoon. Selon Pamphile c'est ainsi qu'on appelait la couronne que
les Lacédémoniens mettaient à leur Junon.
Je sais aussi qu'il y avait une couronne que les Sicyoniens appelaient
g-iaccha, selon les gloses de Timachidas. Cette couronne des Sicyoniens
avait une bonne odeur, comme l'indique Philétas dans ces vers:
« Elle s'arrêta près de son père, pour lui mettre autour de sa chevelure
une belle couronne, g-iaccha, qui repandait une odeur suave. »
Selon les gloses de Seleucus on appelait g-ellootis une couronne faite de
myrtes, de vingt coudées de tour. (678b) On la portait en pompe à la fête
des Elloties, en même temps que les os ou les reliques d'Europe, qui avait
le nom d'Ellotis à Corinthe où se célébrait cette fête en son honneur.
Thyréatiques, c'était le nom de certaines couronnes chez les
Lacédémoniens, comme le dit Sosibius dans son traité des sacrifices : il
ajoute qu'on les appelait de son temps Psilines et qu'on les faisait de
feuilles de palmier. Ceux qui présidaient aux chœurs (678c) de la fête des
gymnopédies portaient ces couronnes en mémoire de la victoire que les
Lacédémoniens avoient remportée à Thyrée. Il y avait deux chœurs; l'un des
enfants, était celui qui marchait en avant; l'autre, celui des plus
courageux citoyens. Ils dansaient nus et chantaient des chansons de
Thalétas et d'Alcman, et les péans de Dionysodote Lacédémonien.
Melilotines. Alexis rappelle ces couronnes dans son Cratévas ou pharmacopole.
« Nombre de couronnes mélilotines suspendues. »
Epithymides. Selon Seleucus, c'est le nom général qu'on donne à toutes les
couronnes. Mais Timachicîas restreint ce nom à celles de toute espèce que
peuvent porter les femmes.
(678d) Hypothymis et Hypothymiades. Ce sont chez les Éoliens et les
Ioniens les guirlandes qu'on se met autour du cou, comme on peut le voir
clairement par les poésies d'Alcée et d'Anacréon. Mais Philétas dit dans
ses Atactes que
« Les Lesbiens appellent hypothymiade une branche de myrte, autour de
laquelle on attache des violettes et autres fleurs. »
Hypoglooitis. C'est aussi une espèce de couronne. Selon les gloses
attiques de Théodore c'est une espèce de couronne entrelacée, dans le
Jupiter irrité de Platon.
(678e) CHAP. VII. 22. Je trouve aussi dans les comiques certaine couronne
cyliste ou en rouleau. Archippe en parle dans son Rhinon.
« Il s'en va impunément après avoir ôté son habit, et se retire chez lui
ayant une couronne de l'espèce des cylistes. »
Alexis écrit dans son Agoonis ou Hippisque,
« Ce troisième à une couronne cyliste de figues : mais il aimait ce fruit
pendant sa vie. »
On lit encore dans son Sciron
« Comme une couronne cyliste suspendue. »
Antiphane en parle aussi dans son amoureux de soi-même. (678f) Eubule les
rappelle pareillement dans son Enomaüs, ou Pelope :
« Il ressemblait à une couronne cyliste, entouré de plats comme il
l'était. »
Mais quelle est cette couronne cyliste? Je sais que Nicandre de Thyatire a
dit dans ses noms attiques:
« des couronnes ekkylistes, et surtout celles de roses.»
Mais Cynulque, j'en cherche encore la forme. Ne vas pas me dire qu'il faut
entendre par là les couronnes épaisses, car tu es un homme qui non
seulement recueilles ce qu'il y a de plus difficile à comprendre dans les
livres; mais qui fouilles, comme ces philosophes que Caton produit dans sa
comédie intitulée le Trompeur complice, et dont Sophocle a parlé dans ses
Convives, gens qui te ressemblent assez. Voici le passage :
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