HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XV

Ἀριστοφάνης



Texte grec :

[15,679] (679a) « Οὔτοι γένειον ὧδε χρὴ διηλιφὲς φοροῦντα κἀντίπαιδα καὶ γένει μέγαν γαστρὸς καλεῖσθαι παῖδα, τοῦ πατρὸς παρόν. » Ἐπειδὴ οὖν ἤδη καὶ σὺ πεπλήρωσαι οὐ μόνον τῶν τοῦ γλαύκου κρανίων ἀλλὰ καὶ τῆς ἀειζώου βοτάνης, ἧς ὁ Ἀνθηδόνιος ἐκεῖνος δαίμων ἐμφορηθεὶς ἀθάνατος πάλιν ητις γέγονε, λέγε ἡμῖν περὶ τοῦ προκειμένου, ἵνα μὴ κατὰ τὸν θεῖον Πλάτωνα ὑπολάβωμέν σε ἀποθανόντα μεταμορφωθῆναι (ἐν τῷ περὶ Ψυχῆς)· « Τοὺς μὲν γὰρ τὰς γαστριμαργίας τε καὶ ὕβρεις (679b) καὶ φιλοποσίας μεμελετηκότας καὶ μὴ διευλαβουμένους εἰς τὰ τῶν ὄνων γένη καὶ τῶν τοιούτων θηρίων εἰκὸς ἐνδύεσθαι. » 24. Ἀποροῦντος δ´ αὐτοῦ » ἐπὶ ἕτερον, φησί, στέφανον μεταβήσομαι,« ὁ Οὐλπιανός, » τὸν ΣΤΡΟΥΘΙΝΟΝ καλούμενον, οὗ μέμνηται μὲν ὁ Ἀσκληπιάδης παρατιθέμενος τὰ ἐκ τῶν Εὐβούλου Στεφανοπωλίδων ταῦτα· « Ὦ μάκαρ, ἥτις ἔχους´ ἐνὶ δωματίῳ στρουθίον ἀεροφόρητον λεπτότατον περὶ σῶμα συνίλλεται (τε) ἡδυπότατον περὶ νυμφίον εὔτριχα, Κισσὸς ὅπως Καλάμῳ περιφύεται αὐξόμενος ἔαρος ὀλολυγόνος (679c) ἔρωτι κατατετηκώς. » Πλέκεται δ´ οὗτος ἐκ τοῦ στρουθίου καλουμένου ἄνθους, οὗ μνημονεύει Θεόφραστος ἐν ἕκτῳ Φυτικῆς Ἱστορίας ἐν τούτοις· « Ἀνθεῖ δὲ καὶ ἡ ἶρις τοῦ θέρους καὶ τὸ στρούθιον καλούμενον, ὃ τῇ μὲν ὄψει καλὸν ἄνθος, ἄοσμον δέ. » Γαλήνη δ´ ἡ Σμυρναία στρουθιον αὐτὸν ὀνομάζει. ΠΟΘΟΣ. Οὕτως τις στέφανος ὀνομάζεται, ὡς Νίκανδρός φησιν ὁ Κολοφώνιος ἐν Γλώσσαις· καὶ ἴσως ὁ ἀπὸ τοῦ οὕτω καλουμένου (πόθου) ἄνθους πλεκόμενος, οὗ μνημονεύει ὁ αὐτὸς Θεόφραστος ἐν τῷ ἕκτῳ τῶν Φυτικῶν γράφων ὧδε· (679d) « Τὰ δὲ θερινὰ μᾶλλον, ἥ τε λυχνὶς καὶ τὸ Διὸς ἄνθος καὶ τὸ κρίνον καὶ τὸ ἴφυον καὶ ἀμάρακος ὁ Φρύγιος, ἔτι δὲ ὁ πόθος καλούμενος. Οὗτος δέ ἐστι διττός, ὃ μὲν ἔχων τὸ ἄνθος ὅμοιον ὑακίνθῳ, ὁ δ´ ἕτερος ἄχρως, ἔκλευκος, ᾧ χρῶνται πρὸς τοὺς τάφους. » Καταλέγει δὲ Εὔβουλος καὶ ἄλλους στεφάνους· « Αἰγίδιον, σὺ δὲ τόνδε φορήσεις στέφανον πολυποίκιλον ἀνθέων, γρυπότατον, χαριέστατον, ὦ Ζεῦ· τίς γὰρ αὐτὸν ἔχουσα φιλήσει. » (679e) Κἀν τοῖς ἑξῆς τάδε φησί· « Στεφάνους ἴσως βούλεσθε· πότερ´ ἑρπυλλίνους ἢ μυρτίνους ἢ τῶν διηνθημένων; {Β.} Τῶν μυρτίνων βουλόμεθα τουτωνί· σὺ δὲ τά γ´ ἄλλα πώλει πάντα πλὴν τῶν μυρτίνων. » 25. ΦΙΛΥΡΙΝΟΣ. Ξέναρχος Στρατιώτῃ· « Φιλύρας εἶχε γὰρ ὁ παῖς ἀφύλλου στέφανον ἀμφικείμενον. » Καλοῦνται δέ τινες καὶ ΕΛΙΚΤΟΙ στέφανοι, ὥσπερ παρὰ Ἀλεξανδρεῦσι μέχρι καὶ νῦν. (679f) Μνημονεύει δ´ αὐτῶν Χαιρήμων ὁ τραγῳδιοποιὸς ἐν Διονύσῳ διὰ τούτων· « Κισσῷ τε ναρκίσσῳ τε τριέλικας κύκλῳ στεφάνων ἑλικτῶν --- Περὶ δὲ τῶν ἐν Αἰγύπτῳ αἰεὶ ἀνθούντων στεφάνων Ἑλλάνικος ἐν τοῖς Αἰγυπτιακοῖς οὕτως γράφει· « Πόλις ἐπιποταμίη, Τίνδιον ὄνομα αὐτῇ, θεῶν ὁμήγυρις, καὶ ἱερὸν μέγα καὶ ἁγνὸν ἐν μέσῃ τῇ πόλει λίθινον καὶ θύρετρα λίθινα. Ἔσω τοῦ ἱεροῦ ἄκανθαι πεφύκασι λευκαὶ καὶ μέλαιναι.

Traduction française :

[15,679] (679a) « II ne convient pas à un homme qui a déjà la barbe ointe, et qui est sorti de l'enfance, surtout étant bien né, d'être esclave de son ventre puisqu'il est de condition libre. » Mais comme tu t'es déjà rempli de cette tête de glauque et de cette herbe immortelle dont le dieu d'Anthédon ne se fut pas plutôt rassasié qu'il devint immortel de plongeur marin qu'il était ; dis-nous donc quelque chose sur ce dont il s'agit : autrement nous te déclarons déjà métamorphosé comme tu le seras après ta mort, selon ce que dit le divin Platon dans son traité de l'âme. Or il dit que « les gloutons, les insolents, (679b) les ivrognes, et ceux qui n'auront eu aucun respect humain seront, comme il est juste, changés en ânes, et en autres brutes semblables. » 24. Cynulque ne sachant que répondre, Ulpien lui dit : ça, passons à une autre couronne que l'on appelait g-strouthion dont Asclépiade fait mention en citant ce passage des Bouquetières d'Eubule : « Ô ! femme que tu es heureuse d'avoir dans ta petite maison du g-struthion agité au gré de l'air, très délié et propre aux nouveaux époux. Cette plante agréable à la vue croît ça et là en s'élevant au printemps comme un roseau sur une tige fort velue, (679c) lorsque la hulotte sèche d'amour. » Or la couronne de g-struthion se fait des fleurs de cette plante, dont parle aussi Théophraste lv. 6. de son histoire des plantes. « L'iris, dit-il, fleurit au printemps, de même que ce qu'on appelle g-struthion. Celle-ci fait une fleur belle à voir, mais sans odeur. » Galène de Smyrne écrit g-strythion. Pothos. C'est encore le nom de certaine couronne, selon les gloses de Nicandre de Colophon. On la faisait probablement des fleurs de ce nom. Théophraste en parle lv. 6. de ses plantes. Voici le passage : (679d) « surtout les fleurs d'été, comme la lychnis coronaire, l'ancolie, le lys, l'asphodèle, la marjolaine de Phrygie, et ce qu'on appelle pathos ou la tubéreuse. Il y en a de deux sortes : l'une a la fleur semblable à celle de la jacinthe; l'autre tire sur un blanc terne, et l'on en met sur les tombeaux. » Eubule rapporte le nom de plusieurs couronnes. « A. Egidion, tu te mettras cette couronne, bigarrée de nombre de fleurs différentes, et bien faite pour attirer dans ta nasse, E. Oui-dà, elle est charmante! Et comment n'embrassera-t-on pas celle qui la porte ! » (679e) il dit ensuite « Vous voulez peut-être des couronnes ? Est-ce de serpolet, de myrte ou de fleurs entremêlées? ou --- nous en voudrions bien de ces myrtes; ainsi vends toutes les autres, excepté celles de --- myrtes que nous voulons pour nous. » 25. Couronne de tilleul. Xenarque dit dans son Soldat : « L'enfant avait autour de sa tête une couronne de tilleul, sans feuilles.» Il y a aussi les couronnes qu'on appelle torses, telles que celles qu'on voit encore à Alexandrie. Chérémon poète tragique en parle dans ce passage de son Bacchus. « Des couronnes faites de lierre, de narcisse --- tortillées en triple cercle. » Hellanicus parle ainsi dans ses Égyptiaques des couronnes qui sont toujours fleuries en Égypte. « Il y a sur le Nil une ville nommée Tindion, où se tient l'assemblée des dieux. Au milieu de cette ville est un grand temple et très respectable, bâti en pierres, comme les porches. Au dehors croissent des épines blanches et noires,





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Dernière mise à jour : 27/04/2010