HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XV

ἕτερον



Texte grec :

[15,680] Ἐπ´ αὐτῇσι στέφανοι ἐπιβέβληνται ἄνω (680a) τῆς ἀκάνθου τοῦ ἄνθεος καὶ ῥοιῆς (ἄνθους) καὶ ἀμπέλου πεπλεγμένοι· καὶ οὗτοι αἰεὶ ἀνθέουσι· τοὺς (στεφάνους) ἀπέθεντο οἱ θεοὶ ἐν Αἰγύπτῳ πυθόμενοι βασιλεύειν τὸν Βάβυν, ὅς ἐστι Τυφών. » Δημήτριος δ´ ἐν τῷ Περὶ τῶν κατ´ Αἴγυπτον περὶ Ἄβυδον πόλιν τὰς ἀκάνθας ταύτας εἶναί φησιν γράφων οὕτως· « Ἔχει δὲ ὁ κάτω τόπος καὶ ἄκανθάν τινα δένδρον, ὃ τὸν καρπὸν φέρει στρογγύλον ἐπί τινων κλωνίων περιφερῶν. (680b) Ἀνθεῖ δ´ οὗτος ὅταν ὥρα ᾖ, καὶ ἐστὶ τῷ χρώματι τὸ ἄνθος .... καὶ εὐφεγγές. Λέγεται δέ τις μῦθος ὑπὸ τῶν Αἰγυπτίων ὅτι οἱ Αἰθίοπες στελλόμενοι εἰς Τροίαν ὑπὸ τοῦ Τιθωνοῦ, ἐπεὶ ἤκουσαν τὸν Μέμνονα τετελευτηκέναι, ἐν τούτῳ τῷ τόπῳ τοὺς στεφάνους ἀνέβαλον ἐπὶ τὰς ἀκάνθας. Ἐστὶ δὲ παραπλήσια τὰ κλωνία στεφάνοις, ἐφ´ ὧν τὸ ἄνθος φύεται. » Ὁ δὲ προειρημένος Ἑλλάνικος καὶ Ἄμασιν Αἰγύπτου βασιλεῦσαι, ἰδιώτην ὄντα καὶ τῶν τυχόντων κατὰ τὸν πρῶτον βίον, (680c) διὰ στεφάνου δωρεάν, ὃν ἔπεμψεν ἀνθέων πλεξάμενος τῇ ὥρᾳ περικαλλεστάτων γενέθλια ἐπιτελοῦντι Πατάρμιδι τῷ τῆς Αἰγύπτου τότε βασιλεύοντι. Τοῦτον γὰρ ἡσθέντα τῷ κάλλει τοῦ στεφάνου καὶ ἐπὶ δεῖπνον καλέσαι τὸν Ἄμασιν καὶ μετὰ ταῦτα τῶν φίλων ἕνα αὐτὸν ἔχοντα ἐκπέμψαι ποτὲ καὶ στρατηγόν, Αἰγυπτίων αὐτῷ πολεμούντων· ὑφ´ ὧν διὰ τὸ τοῦ Πατάρμιδος μῖσος ἀποφανθῆναι βασιλέα. 26. ΣΥΝΘΗΜΑΤΙΑΙΟΙ στέφανοι, ἠργολαβημένοι καὶ ἐκδόσιμοι. Ἀριστοφάνης ἐν Θεσμοφοριαζούσαις· « Πλέξαι στεφάνους συνθηματιαίους εἴκοσιν. » (680d) ΧΟΡΩΝΟΝ. Ἀπίων ἐν τῷ περὶ τῆς Ῥωμαικῆς Διαλέκτου φησὶν τὸν στέφανον πάλαι χορωνὸν καλούμενον ἀπὸ τοῦ τοὺς χορευτὰς ἐν τοῖς θεάτροις αὐτῷ χρῆσθαι, αὐτούς τε περικειμένους καὶ ἐπὶ τὸν στέφανον ἀγωνιζομένους, καθὼς ἐν τοῖς Σιμωνίδου Ἐπιγράμμασιν ἰδεῖν ἔστιν οὕτως καλουμένου· « Φοῖβον, ὃς ἁγεῖται τοῖς Τυνδαρίδῃσιν ἀοιδᾶς, ἁμέτεροι τέττιγες ἐπεστέψαντο χορωνῷ. » ΑΚΙΝΙΝΟΙ. Στέφανοί τινες καλοῦνται οὕτως οἱ ἐκ τῆς ἀκίνου τοῦ φυτοῦ πλεκόμενοι, ὥς φησιν Ἄνδρων ὁ ἱατρός. Παρέθετο δ´ αὐτοῦ τὴν λέξιν Παρθένιος (680e) ὁ τοῦ Διονυσίου ἐν τῷ πρώτῳ τῶν παρὰ τοῖς ἱστορικοῖς Λέξεων. 27. Στεφανωματικὰ δὲ ἄνθη καταλέγει Θεόφραστος τάδε· « ἴον, Διὸς ἄνθος, ἴφυον, φλόγα, ἡμεροκαλλές. Πρῶτόν τε τῶν ἀνθέων ἐκφαίνεσθαί φησιν τὸ λευκόιον, ἅμα δὲ αὐτῷ καὶ τὸ φλόγινον καλούμενον τὸ ἄγριον, ἔπειτα νάρκισσον καὶ λείριον καὶ τῶν ἀγρίων ἀνεμώνης γένος τὸ καλούμενον ὄρειον καὶ τὸ τοῦ βολβοῦ κώδυον. Συμπλέκουσι γὰρ καὶ τοῦτ´ ἔνιοι εἰς τοὺς στεφάνους. Ἐπὶ τούτοις ἥ τε οἰνάνθη καὶ τὸ μέλαν ἴον καὶ τῶν ἀγρίων ὅ τε ἑλίχρυσος καὶ τῆς ἀνεμώνης ἡ λειμωνία καλουμένη καὶ (680f) ξίφιον καὶ ὑάκινθος. « Τὸ δὲ ῥόδον ὑστερεῖ τούτων καὶ τελευταῖον μὲν φαίνεται, πρῶτον δὲ παύεται. Τὰ δὲ θερινὰ μᾶλλον, ἥ τε λυχνὶς καὶ τὸ Διὸς ἄνθος καὶ τὸ κρίνον καὶ τὸ ἴφυον καὶ ἀμάρακος ὁ Φρύγιος, ἔτι δὲ ὁ πόθος καλούμενος. » Ἐν δὲ τῷ θʹ ὁ αὐτὸς Θεόφραστός φησιν· « Ἐάν τις τοῦ ΕΛΙΧΡΥΣΟΥ τῷ ἄνθει στεφανῶται, εὔκλειαν ἴσχει μύρῳ ῥαίνων. » Μνημονεύει αὐτοῦ Ἀλκμὰν ἐν τούτοις·

Traduction française :

[15,680] sur lesquelles on met des couronnes (680a) de fleur d'acanthe, de grenades entrelacées avec de la vigne ; et c'est ainsi que ces couronnes sont toujours en fleur. Les dieux déposèrent tous leurs couronnes en Égypte, apprenant que Babys, autrement Typhon; y était devenu roi. » Mais Démétrius dit dans son ouvrage sur l'Égypte que ces épines sont situées près de la ville d'Abyle. Voici le passage : « Il y a, dit-il, dans la partie inférieure une épine qui fait une espèce d'arbre. Elle porte un fruit rond sur de petites branches qui prennent une forme circulaire. (680b) La fleur s'y montre au printemps, et n'a qu'une couleur terne. On raconte l'histoire suivante à ce sujet. Les Éthiopiens que Tithon envoyait au secours de Troie ayant appris que Memnon était mort, jetèrent dans ce lieu-là leurs couronnes sur les épines, et les branches sur le lesquelles poussent les fleurs prennent depuis ce temps- là une forme de couronne. » Hellanicus cité précédemment rapporte qu'Amasis, de simple particulier qu'il était, et même d'une condition assez basse, (680c) devint roi d'Égypte par le moyen d'une couronne qu'il fit des plus belles fleurs du printemps, et qu'il envoya pour présent à Partamis régnant alors en Égypte : celui-ci célébrait le jour de sa naissance. Partamis, flatté de la beauté de cette couronne, invita Amasis à souper, le mettant au nombre de ses amis ; et lui donna le commandement de l'armée qu'il fit marcher contre les Égyptiens rebelles. Mais la haine qu'on avait conçue contre Partamis fit déclarer Amasis roi. 26. Couronnes synthematies. Ce sont des couronnes que l'on commande, et qu'on obtient pour certain prix. Aristophane en parle dans ses thesmophores. « fais vingt couronnes synthematies. » (680d) CHAP. VIII. g-Choroonon. Apion dit dans son ouvrage sur la langue des Romains, qu'il y avait anciennement une couronne connue sous le nom de g-choroonos ; en conséquence de l'usage que les danseurs en faisaient sur le théâtre, où ils exécutaient leurs danses, ayant une couronne sur la tête. On la retrouve sous ce nom dans les épigrammes de Simonide. « Phébus a enseigné aux Tyndarides l'art de chanter; et les cigales, qui chantent sans cesse, l'ont couronné d'une chôroone.» Couronnes akinnies. Les couronnes qu'on appelait ainsi étaient faites d'une plante nommée g-akinon, comme le dit le médecin Andron. Parthenius fils de Denys cite son texte lv. 1. des mots employés par les historiens. 27. « Quant aux plantes dont on faisait des couronnes, voici celles que cite Théophraste, la violette, l'ancolie, l'asphodèle, la flambe, le lys émérocale. Il dit que c'est la giroflée qui fleurit la première de toutes, avec celle qu'on appelle flambe sauvage; après cela paraît le narcisse, le lirion ou faux narcisse, (et entre les trois espèces d'anémone celle qu'on appelle horion ou de montagne), le bulbocodion; car quelques-uns l'insèrent avec les autres fleurs dans les couronnes : après cela l'œnanthe, la violette foncée ; et entre les plantes sauvages, l'élichrise ou immortelle, et parmi les anémones celle des prés, (680f) l'iris de Perse et la jacinthe. » « La rose, après ces fleurs, et elle passe avant elles. Quant aux fleurs d'été ce sont surtout la lychnis coronaire, l'ancolie, le lys, l'asphodèle, la marjolaine de Phrygie et la tubéreuse appelée pothos. » Théophraste dit encore dans le même endroit. « Si quelqu'un porte cette couronne d'immortelles, et l'arrose de parfum, il acquiert de la célébrité. » Alcman fait aussi mention d'immortelles dans ce passage-ci.





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Dernière mise à jour : 27/04/2010