HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XIII

θηρίον



Texte grec :

[13,58] Κλέαρχος γὰρ περὶ Ἐπαμινώνδου φησὶν οὕτως· « Ἐπαμινώνδας δ' ὁ Θηβαῖος σεμνότερον μὲν τούτων, οὐκ εὐσχημόνως δὲ περὶ τὰς ὁμιλίας ἐσφάλλετο τὴν γνώμην, εἴ τις θέωροίη τὰ πραχθέντα αὐτῷ περὶ τὴν Λάκωνος γυναῖκα. » Ὑπερείδης δ' ὁ ῥήτωρ ἐκ τῆς πατρῴας οἰκίας τὸν ὑἱὸν ἀποβαλὼν Γλαύκιππον Μυρρίνην τὴν πολυτελεστάτην ἑταίραν ἀνέλαβε, καὶ ταύτην μὲν ἐν ἄστει εἶχεν, ἐν Πειραιεῖ δὲ Ἀρισταγόραν, Φίλαν δ' ἐν Ἐλευσῖνι, ἣν πολλῶν ὠνησάμενος χρημάτων εἶχεν ἐλευθερώσας, ὕστερον δὲ καὶ οἰκουρὸν αὐτήν ἐποιήσατο, ὡς ᾽Ιδομενεὺς ἱστορεῖ. Ἐν δὲ τῷ ὑπὲρ Φρύνης λόγῳ Ὑπερεί δης ὁμολογῶν ἐρᾶν τῆς γυναικὸς καὶ οὐδέπω τοῦ ἔρωτος ἀπηλλαγμένος τὴν προειρημένην Μυρρίνην εἰς τὴν οἰκίαν εἰσήγαγεν.

Traduction française :

[13,58] Au sujet d'Épaminondas, Cléarchos écrit ceci : «Épaminondas de Thèbes, pourtant d'une dignité sans pareil, se comportait en goujat dès qu'il s‘agissait d'amour, se laissant aller à commettre des actes peu reluisants. Pour en juger, ce qu'il fit à l'épouse d'un Lacédémonien.» Hypéride l'orateur installa chez lui la plus onéreuse des courtisanes, Myrrhiné, après avoir chassé du foyer paternel son fils Glaucippos. Myrrhiné était sa maîtresse d'Athènes. Il entretenait également deux putes, Aristagora et Phila, respectivement au Pirée et à Éleusis. À Phila, qu'il avait achetée, puis affranchie, il confia par la suite les soins de sa maison. Idoménéos nous le confirme. Quand il prit la défense de Phryné, il avoua être épris de cette femme. D'ailleurs, son amour pour elle n'était pas tout à fait éteint quand il installa chez lui Myrrhiné, nommée plus haut.





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 15/09/2005