| Texte grec :
 
 
  
  
   | [13,52] Καὶ Ὠκίμου δὲ τῆς έμῆς, ὡς σὺ φής, Κύνουλκε, καὶ 
 Ὑπερείδης μέμνηται ἐν τῷ κατὰ ᾽Αρισταγόρας β' λέγων 
 οὕτως· «Ὥστε Λαὶς μὲν ἡ δοκοῦσα τῶν πώποτε διενηνοχέναι 
 τὴν ὄψιν καὶ Ὤκιμον καὶ Μετάνειρα - - -» Νικόστρατος δὲ ὁ τῆς 
 μέσης κωμῳδίας ποιητὴς έν Πανδρόσῳ οὑτωσὶ λέγων· 
 Ἔπειτα τῆς αὐτῆς ὁδοῦ 
 πρὸς ᾽Αερόπην ἐλθοῦσα πέμψαι στρώματα 
 αὐτὴν κέλευε, φησί, καὶ παρ' Ὠκίμου 
 χαλκώματα. 
 Μένανδρος δ' ἐν Κόλακι τάσδε καταλέγει έταίρας· 
 Χρυσίδα, Κορώνην, ᾽Αντίκυραν, ᾽Ισχάδα, 
 καὶ Ναννάριον ἔσχηκας ὡραίαν σφόδρα. 
 Φιλέταιρος ἐν Χυναγίδι· 
 οὐχὶ Κερκώπη μὲν ἤδη γέγον' ἔτη τρισχίλια, 
 ἡ δὲ Διοπείθους ἀηδὴς Τέλεσις ἕτερα μυρία; 
 Θεολύτην δ' (οὐδ᾽) οἶδεν οὐδεὶς ὅτε τὸ πρῶτον ἐγένετο. 
 Οὐχὶ Λαὶς μὲν τελευτῶσ' ἀπέθανεν βινουμένη, 
 Ἰσθμιὰς δὲ καὶ Νέαιρα κατασέσηπε καὶ Φίλα; 
 Κοσσύφας δὲ καὶ Γαλήνας καὶ Κορώνας οὐ λέγω· 
 περὶ δὲ Ναίδος σιωπῶ· γομφίους γὰρ οὐκ ἔχει. 
 Θεόφιλος Φιλαύλῳ· 
 τοῦ μή ποτ' αὐτὸν ἐμπεσεῖν εἰς Λαίδα 
 φερόμενον ἢ Μηκωνίδ' ἢ Σισύμβριον 
 ἢ Βάραθρον ἢ Θάλλουσαν ἢ τούτων τινά, 
 ὧν ἐμπλέκουσι τοῖς λίνοις αἱ μαστροποί, 
 ἢ Ναύσιον ἢ Μαλθάκην.» |  | Traduction française :
 
 
 
  
       
  | [13,52] Et cette Ocimon, celle qui, selon toi, est ma préférée, mon 
cher Cynulcos, eh bien ! Hypéride parle d'elle dans son second 
Discours contre Aristagoras. Et voici dans quels termes :
«Laïs, la plus belle de toutes les femmes, dépassant en splendeur les 
Ocimon et les Métaneira ...»
Nicostratos, le poète de la comédie moyenne, fait allusion à 
Ocimon dans son Pandrosos :
«En passant par le même chemin, rends-toi chez Aéropé et propose-lui 
d'envoyer des parfums et des tapis chez Ocimon.»
Ménandre, encore lui, dans son Flatteur, dresse une liste des courtisanes :
«Tu t'es payé Chrysis, Coroné, Anticyra, Ischas, et Nannion, beauté 
naissante, toutes des fruits splendides.»
Philétairos se livre au même dénombrement dans sa Chasseresse :
«Cercopé n'a-t-elle pas déjà trois mille ans d'âge ? Télésis, fille de 
Diopeinthès, qui sent le moisi, n'approche-t-elle pas les dix-mille. Quant à 
Théolyté, n'a-t-on pas déjà oublié qu'elle a existé. Lais n'est-elle pas encore 
morte d'épuisement à force de se faire tringler ? Isthmias, Néaira et Phila ne se 
sont-elles pas en putréfaction ? Les Cossyphe, les Galéné, les Coroné, mieux 
vaut ne pas en parler ! Enfin, concernant Naïs, je suis sourd-muet : elle n'a plus 
une molaire !»
Théophilos fait également une liste dans son Amateur de flûte :
«Pour l'empêcher de tomber pêle-mêle dans les griffes d'une Laïs, d'une 
Méconis, d'une Sisymbrion, d'une Barathron, d'une Thallousa, et de s'empêtrer 
dans les filets tendus par ces maquerelles de Nannion et de Malthacé.» |  |