HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XII

ἱκανὸν



Texte grec :

[12,67] (546e) Οὐ μόνος δ' ᾽Αρίστιππος καὶ οἱ ἀπ' αὐτοῦ τὴν κατὰ κίνησιν ἡδονὴν ἠσπάζοντο, ἀλλὰ καὶ ᾽Επί κουρος καὶ οἱ ἀπὸ τούτου, καὶ ἵνα μὴ τοὺς καται γισμοὺς λέγω καὶ τὰ ἐπεντρώματα, ἅπερ πολλάκις προφέρεται ὁ ᾽Επίκουρος, καὶ τοὺς γαργαλισμοὺς καὶ τὰ νύγματα ἃ ἐν τῷ περὶ Τέλους εἴρηκεν, τούτων μνησθήσομαι, φησὶν γάρ· « Οὐ γὰρ ἔγωγε δύναμαι νοῆσαι τἀγαθὸν ἀφαιρῶν μὲν τὰς διὰ χυλῶν ἡδονάς, ἀφαιρῶν δὲ τὰς δι' ἀφροδισίων, ἀφαιρῶν δἐ τὰς δι' ἀκροαμάτων, ἀφαιρῶν δὲ καὶ τὰς διὰ μορφῆς κατ' ὄψιν ἡδείας κινήσεις.» Καὶ (546f) Μητρόδωρος ἐν ταῖς ᾽Επιστολαῖς φησιν· « Περὶ γαστέρα,ὦ φυσιολόγε Τιμόκρατες, περὶ γαστέρα ὁ κατὰ φύσιν βαδίζων λόγος τὴν ἅπασαν ἔχει σπου δήν.» Καὶ ὁ ᾽Επίκουρος δέ φησιν· « Ἀρχὴ καὶ ῥίζα παντὸς ἀγαθοῦ ἡ τῆς γαστρὸς ἡδονή· καὶ τὰ σοφὰ καὶ τὰ περισσὰ ἐπὶ ταύτην ἔχει τὴν ἀναφοράν.» Κἀν τῷ περὶ Τέλους δὲ πάλιν φησίν· « Τιμητέον τὸ καλὸν καὶ τὰς ἀρετὰς καὶ τὰ τοιουτότροπα, ἐὰν ἡδονὴν παρασκευάζη· ἐὰν δὲ μὴ παρασκεύαζη, χαίρειν ἐα τέον,» σαφῶς ὑπουργὸν ἐν τούτοις ποιῶν τὴν ἀρετὴν (547) τῆς ἡδονῆς καὶ θεραπαινης τάξιν ἐπέχουσαν, κἀν ἄλ λοις δέ φησιν· « Προσπτύω τῷ καλῷ καὶ τοῖς κενῶς αὐτὸ θαυμάζουσιν, ὅταν μηδεμίαν ἡδονὴν ποιῇ.»

Traduction française :

[12,67] Pourtant Aristippe et ses disciples ne furent pas les seuls à faire bon accueil au plaisir qui est le résultat du mouvement, mais Épicure et ses disicples ont fait la même chose. Et, pour ne pas entrer dans le récit de ses "souffles" et de ses " titillations,'' qu'Épicure cite souvent et de ses "chatouillements" et" sollicitations" dont il parle dans son traité sur les Termes extrêmes, je mentionnerai le mots suivants. Il dit notamment : Quant à moi, je ne puis concevoir le Bon si j'exclus les plaisirs dérivés du goût, ou ceux dérivés des rapports sexuels, ou ceux dérivés des spectacles que nous écoutons, ou ceux dérivés des mouvements d'une figure agréable à l'oeil. Ainsi Métrodore dit dans ses Lettres: Timocrate, toi qui te consacres à l'étude de la nature, il n'y a que le ventre, et rien que le ventre, dont se soucie n'importe quelle philosophie qui s'occupe de la nature. Et Épicure dit encore : Le commencement et la racine de tout bien est la satisfaction du ventre, et toutes les choses sages et exquises s'en réfèrent à celui-ci. Et dans son traité sur les Termes extrêmes il dit encore: Nous attachons une grande valeur au bien et aux vertus et aux choses semblables, s'ils nous donnent du plaisir; mais s'ils ne nous en donnent pas, nous devons y renoncer par ces déclarations il fait clairement de la vertu le ministre du plaisir, et occupant la place d'une servante. Dans un autre passage il dit: Je crache sur le Bien et sur ceux qui l'admirent en vain, quand il ne cause aucun plaisir.





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Dernière mise à jour : 24/11/2005