HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre IX

συμμαχίας



Texte grec :

[9,401] (401a) Μνημονεύει δ´ αὐτῶν καὶ Ποσειδώνιος ὁ φιλόσοφος ἐν τῇ ἱστορίᾳ· « Καὶἡμεῖς εἴδομεν πολλοὺς κατὰ τὸν ἀπὸ Δικαιαρχείας πλοῦν ἐπὶ Νέαν πόλιν. Νῆσος γάρ ἐστιν οὐ μακρὰν τῆς γῆς κατὰ τὰ τελευταῖς μέρη τῆς Δικαιαρχείας ὑπ´ ὀλίγων μὲν κατοικουμένη, πολλοὺς δὲ ἔχουσα τοὺς κουνίκλους τούτους. » Καλοῦνται δέ τινες καὶ χελιδονίαι λαγωοί. Μνημονεύει Δίφιλος ἢ Καλλιάδης ἐν Ἀγνοίᾳ οὕτω· Τί τοῦτο; Ποδαπὸς οὗτος; {Β.} Χελιδόνειος ὁ δασύπους, γλυκεῖα δ´ ἡ μίμαρκυς. Θεόπομπος δὲ ἐν τῇ κʹ τῶν ἱστοριῶν (401b) περὶ τὴν Βισαλτίαν φησὶ λαγωοὺς γίγνεσθαι δύο ἥπατα ἔχοντας. 64. ΣΥΟΣ δὲ ἀγρίου ἐπεισενεχθέντος, ὃς κατ´ οὐδὲν ἦν ἐλάττων τοῦ καλοῦ γραφομένου Καλυδωνίου, « Προβάλλω, τὶς ἔφη, σοὶ ζητεῖν, φροντιστὰ καὶ λογιστὰ Οὐλπιανέ, τίς ἱστόρηκε τὸν Καλυδώνιον σῦν θήλειάν τε γεγονέναι καὶ λευκὸν τὴν χρόαν. » Ὃ δὲ σφόδρα φροντίσας καὶ τὸ προβληθὲν ἀποδιοπομπησάμενος « Ἀλλ´ ὑμεῖς γε, ἔφη, ἄνδρες γάστρωνες, εἰ μὴ κόρον ἤδη ἔχετε τοσούτων ἐμπλησθέντες, (401c) ὑπερβάλλειν μοι δοκεῖτε πάντας τοὺς ἐπὶ πολυφαγίᾳ διαβοήτους γενομένους· καὶ τίνες εἰσὶν οὗτοι ζητεῖτε. Προφέρεσθαι δὲ δίκαιόν ἐστιν ὑμᾶς σὺν τῷ <σ> σῦς ἐτυμώτερον· παρὰ τὸ σεύεσθαι γὰρ καὶ ὁρμητικῶς ἔχειν τὸ ζῷον εἴρηται. Τέτριπται δὲ καὶ τὸ λέγειν χωρὶς τοῦ κατ´ ἀρχὰς <σ> ὗς. Οἳ δὲ σῦν εἰρῆσθαι οἱονεὶ θῦν, τὸν εἰς θυσίαν εὐθετοῦντα. Νῦν δέ, εἰ δοκεῖ, ἀποκρίνασθέ μοι τίς μνημονεύει κατὰ τὸ σύνθετον ὁμοίως ἡμῖν συάγρου ἐπὶ τοῦ συὸς τοῦ ἀγρίου. Σοφοκλῆς μὲν γὰρ (401d) ἐν Ἀχιλλέως Ἐρασταῖς ἐπὶ κυνὸς ἔταξε τοὔνομα ἀπὸ τοῦ σῦς ἀγρεύειν, λέγων· Σὺ δ´, ὦ Σύαγρε, Πηλιωτικὸν τρέφος. Παρ´ Ἡροδότῳ δὲ ὄνομα κύριον Σύαγρος Λάκων γένος, ὁ πρὸς Γέλωνα τὸν Συρακόσιον πρεσβεύσας περὶ τῆς πρὸς τοὺς Μήδους συμμαχίας ἐν τῇ ἐβδόμῃ. Καὶ Αἰτωλῶν δὲ οἶδα στρατηγὸν Σύαγρον, οὗ μνημονεύει Φύλαρχος ἐν τετάρτῃ ἱστοριῶν. » Καὶ ὁ Δημόκριτος ἔφη· « Ἀεί ποτε σύ, ὦ Οὐλπιανέ, οὐδενὸς μεταλαμβάνειν εἴωθας τῶν παρασκευαζομένων (401e) πρὶν μαθεῖν εἰ ἡ χρῆσις μὴ εἴη τῶν ὀνομάτων παλαιά. Μινδυνεύεις οὖν ποτε διὰ ταύτας τὰς φροντίδας ὥσπερ ὁ Κῷος Φιλητᾶς ζητῶν τὸν καλούμενον ψευδολόγον τῶν λόγων ὁμοίως ἐκείνῳ διαλυθῆναι. Ἰσχνὸς γὰρ πάνυ τὸ σῶμα διὰ τὰς ζητήσεις γενόμενος ἀπέθανεν, ὡς τὸ πρὸ τοῦ μνημείου αὐτοῦ ἐπίγραμμα δηλοῖ· Ξεῖνε, Φιλητᾶς εἰμί. Λόγων ὁ ψευδόμενός με ὤλεσε καὶ νυκτῶν φροντίδες ἑσπέριοι. 65. Ἵν´ οὖν μὴ καὶ σὺ ζητῶν τὸν σύαγρον ἀφαυανθῇς, μάθε ὅτι Ἀντιφάνης μὲν ἐν Ἁρπαζομένῃ οὕτως ὠνόμασε· (401f) Λαβὼν ἐπανάξω σύαγρον εἰς τὴν οἰκίαν τῆς νυκτὸς αὐτῆς καὶ λέοντα καὶ λύκον. Διονύσιος δὲ ὁ τύραννος ἐν τῷ Ἀδώνιδι· Νυμφῶν ὑπὸ σπήλυγγα τὸν αὐτόστεγον σύαγρον ἐκβόλειον εὔθηρον κλύειν, ᾧ πλεῖστ´ ἀπαρχὰς ἀκροθινιάζομαι. Λυγκεὺς δ´ ὁ Σάμιος ἐν τῇ πρὸς Ἀπολλόδωρον ἐπιστολῇ γράφει οὕτως·

Traduction française :

[9,401] (401a) Le philosophe Posidonius en parle dans son histoire, et nous en avons vu beaucoup lorsque nous passâmes de Dicéarchée à Naples. C'est dans une île qui n'est pas éloignée du continent, et située vers les extrémités de Dicéarchée: il y a peu d'habitants, mais beaucoup de ces lapins. Lièvres chélidoniens. Il y a des lièvres qu'on appelle chélidoniens, Diphile, ou Calliades, en fait mention dans sa pièce intitulée l’Ignorance : « Qu'est-ce que cela? d'où vient ce lièvre de couleur d'hirondelle? le civet en est bleuâtre!....» Théopompe dit, dans son liv. 5, en (401b) parlant de la Bisaltie, que le lièvre naît avec deux foies. 64. Sanglier : Cochon sauvage. On venait de servir un cochon sauvage, ou sanglier, qui n’était pas moindre que le beau sanglier de Calydon, lorsque quelqu'un de la compagnie dit : "Méditatif et éloquent Ulpien, je voudrais bien savoir qui est celui qui a rapporté que le sanglier de Calydon était une laie, et même blanche". Ulpien, après avoir bien réfléchi, et voulant éluder de répondre à la demande, dit : « Enfin, gourmands que vous êtes, si vous n'avez pas encore assez mangé, après avoir tant empilé, (401c) il me semble que vous surpassez tous ceux qui se sont rendus fameux par leur grande voracité. C'est à vous maintenant de chercher qui ils sont. Quant au mot qui signifie cochon, ou g-sys, il est plus exact de prononcer ce mot avec s, ou g-sys, que sans s, ou g-hys, car cet animal a été ainsi nommé du mot g-seuesthai, c'est-à-dire, de ce qu'il se lance avec impétuosité; mais il est d'usage de prononcer ce mot sans s au commencement. D'autres prétendent qu'on a dit g-sys, pour g-thys, parce que cet animal convient pour les sacrifices. Maintenant, répondez-moi, si bon vous semble, et trouvez celui qui, comme nous, a écrit en composé g-syagros, pour désigner le sanglier. Sophocle s'est servi de ce mot en parlant d'un chien, parce que cet animal poursuivait les sangliers. (401d) Voici le passage de ses Amis, ou Amants d'Achille. « Et toi g-syagre élevé, à poursuivre de tous côtés. » On lit g-syagros dans Hérodote, liv. 7, comme nom propre d'un Lacédémonien qui se rendit avec le titre d'ambassadeur auprès de Gélon, roi de Syracuse, pour l'engager à se liguer contre les Mèdes. Je me rappelle aussi un Etolien, nommé Syagrus, général d'armée, dont Phylarque fait mention dans le liv. 4 de ses Histoires. Démocrite dit alors : « Ulpien, tu as coutume de ne toucher de rien (401e) avant de savoir si l'on se servait ou non, dans l'antiquité, du nom de la chose qu'on présente comme telle; mais tu veux sans doute par cette manière d'agir et ces réflexions creuses, te miner et mourir comme ce Philétas de Coo, qui se dessécha en cherchant le sens qui peut se trouver faux dans les termes. » En effet, épuisé de marasme, en voulant s'occuper de ces demandes, il y succomba, comme le montre l'inscription de son tombeau : « Étranger, je suis Philétas; les sophismes captieux et les profondes réflexions nocturnes m'ont fait périr. » 65. Ainsi, de peur que tu ne te dessèches, en cherchant le g-syagre, sache qu'Antiphane a produit ce nom dans sa Fille enlevée : (401f) « Je prendrai et je ramènerai cette nuit-ci Syagre, Léonte et Lycus. » Denys le tyran dit, dans son Adonis : « Aller dans l'antre des nymphes, couvert par la nature, forcer avec des javelots ce sanglier qu'il sera facile de prendre; des nymphes ; dis-je, auxquelles j'offre le plus souvent mes prémices. » Lyncée de Samos écrit ceci dans sa Lettre à Apollodore :





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Dernière mise à jour : 11/09/2009