HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre IX

δὲ



Texte grec :

[9,395] Καὶ μεθ´ ἡμέρας ἐννέα ἐν τοῖς λεγομένοις (395a) Καταγωγίοις μιᾶς προπετασθείσης ἐκ τοῦ πελάγους περιστερᾶς καὶ εἰς τὸν νεὼν εἰσπτάσης παραγίνονται καὶ αἱ λοιπαί. Ὅσοι οὖν τότε περιουσίας εὖ ἥκουσι τῶν περιοίκων εὐωχοῦνται, οἱ δὲ λοιποὶ κροταλίζουσιν μετὰ χαρᾶς, ὄζει τε πᾶς ὁ τόπος τότε βούτυρον, ᾧ δὴ τεκμηρίῳ χρῶνται τῆς θείας ἐπανόδου. Αὐτοκράτης ἐν τοῖς Ἀχαικοῖς καὶ τὸν Δία ἱστορεῖ μεταβαλεῖν τὴν μορφὴν εἰς περιστερὰν ἐρασθέντα παρθένου Φθίας ὄνομα ἐν Αἰγίῳ. Ἀττικοὶ δὲ ἀρσενικῶς περιστερὸν καλοῦσιν. Ἄλεξις Συντρέχουσιν· (395b) Λευκὸς Ἀφροδίτης εἰμὶ γὰρ περιστερός. Ὁ δὲ Διόνυσος οἶδε τὸ μεθύσαι μόνον· εἰ δὲ νέον ἢ παλαιόν, οὐ πεφρόντικεν. Ἐν δὲ Δορκίδι ἢ Ποππυζούσῃ θηλυκῶς εἴρηκε καὶ ὅτι αἱ Σικελικαὶ διάφοροί· Περιστερὰς ἔνδον τρέφω τῶν Σικελικῶν τούτων πάνυ κομψάς. Φερεκράτης ἐν Γραυσί φησιν· Ἀπόπεμψον ἀγγέλλοντα τὸν περιστερόν. Ἐν δὲ Πετάλῃ· (395c) Ἀλλ´, ὦ περιστέριον, ὅμοιον Κλεισθένει πέτου, κόμισον δέ μ´ ἐς Κύθηρα καὶ Κύπρον. Νίκανδρος δὲ ἐν δευτέρῳ Γεωργικῶν τῶν Σικελικῶν μνημονεύων πελειάδων φησί· Καί τε σύ γε θρέψαιο Δρακοντιάδας διτοκεύσας ἢ Σικελὰς μεγάροισι πελειάδας· οὐδέ φιν ἅρπαι οὐδεφινοστρακεοι λωβήσιμοι ἐξενέπονται. 52. ΝΗΤΤΑΙ. Τούτων, ὥς φησιν Ἀλέξανδρος ὁ Μύνδιος, ὁ ἄρρην μείζων καὶ ποικιλώτερος. Τὸ δὲ λεγόμενον γλαυκίον διὰ τὴν τῶν ὀμμάτων χρόαν μικρῷ ἔλαττόν ἐστι νήττης. Τῶν δὲ βοσκάδων καλουμένων (395d) ὁ μὲν ἄρρην κατάγραφος· --- νήττης. Ἔχουσι δὲ οἱ ἄρρενες σιμά τε καὶ ἐλάττονα τῇ συμμετρίᾳ τὰ ῥύγχη. Ἡ δὲ μικρὰ κολυμβίς, πάντων ἐλαχίστη τῶν ἐνύδρων, ῥυπαρομέλαινα τὴν χροιὰν καὶ τὸ ῥύγχος ὀξὺ ἔχει σκέπον τε τὰ ὄμματα, τὰ δὲ πολλὰ καταδύεται. Ἔστι δὲ καὶ ἄλλο γένος βοσκάδων μεῖζον μὲν νήττης, ἔλαττον δὲ χηναλώπεκος. Αἱ δὲ λεγόμεναι φασκάδες μικρῷ μείζονες οὖσαι τῶν μικρῶν κολυμβίδων τὰ λοιπὰ νήτταις εἰσὶ παραπλήσιοι. (395e) Ἡ δὲ λεγομένη οὐρία οὐ πολὺ λείπεται νήττης, τῷ χρώματι δὲ ῥυπαροκέραμός ἐστι, τὸ δὲ ῥύγχος μακρόν τε καὶ στενὸν ἔχει. Ἡ δὲ φαλαρὶς καὶ αὐτὴ στενὸν ἔχουσα τὸ ῥύγχος στρογγυλωτέρα τὴν ὄψιν οὖσα ἔντεφρος τὴν γαστέρα, μικρῷ μελαντέρα τὸν νῶτον. Τῆς δὲ νήττης καὶ κολυμβάδος, ἀφ´ ὧν καὶ τὸ νήχεσθαι καὶ κολυμβᾶν εἴρηται, μνημονεύει μετὰ καὶ ἄλλων λιμναίων πολλῶν Ἀριστοφάνης ἐν Ἀχαρνεῦσι διὰ τούτων· (395f) Νάσσας, κολοιούς, ἀτταγᾶς, φαλαρίδας, τροχίλους, κολύμβους. Μνημονεύει αὐτῶν καὶ Καλλίμαχος ἐν τῷ περὶ ὀρνέων. 53. Παρῆσαν δὲ πολλάκις ἡμῖν καὶ οἱ καλούμενοι ΠΑΡΑΣΤΑΤΑΙ, ὧν μνημονεύει Ἐπαίνετος ἐν Ὀψαρτυτικῷ καὶ Σιμάριστος ἐν γʹ Συνωνύμων καὶ τετάρτῳ. Εἰσὶ δ´ οἱ ὄρχεις οὕτω καλούμενοι. Συγκεκνισωμένων δέ τινων κρεῶν ζωμῷ (καὶ) παραφερομένων ἐπεί τις ἔφη

Traduction française :

[9,395] Neuf jours après, temps qu'on appelle celui du retour, (395a) il arrive un pigeon qui a traversé la mer, et vient voler dans le temple; bientôt après les autres arrivent. C’est pourquoi tous les gens à leur aise, dans les environs de ce temple, font une fête, et se traitent splendidement. Les autres font résonner leurs crotales avec des transports de joie. Tout cet endroit-là exhale pour lors une odeur de beurre, et c'est le signe qu'on prend pour celui du retour de la déesse. Autocrate rapporte, dans ses Histoires d’Achaïe, que Jupiter, amoureux de la jeune Phthia d'Ægium, se métamorphosa en colombe pour jouir d'elle. Les Attiques disent g-peristeros, pigeon, au masculin, pour g-peristera, féminin, colombe. En voici un exemple des Syntrechontes d'Alexis : (395b) « Je suis le pigeon (g-peristeros) blanc de Vénus ; Bacchus ne sait, non ne sait que boire et s'enivrer ; que le vin soit nouveau ou vieux, peu importe. » Il a aussi dit g-peristera au féminin, dans son Rhodien, ou sa Poppyzeuse, autrement Flatteuse, et il montre que les colombes de Sicile sont différentes des autres : « Nourrissant chez lui de ces belles colombes de Sicile. » Phérécrate écrit, dans ses Peintres, au masculin: « Envoie un pigeon messager, g-peristeros. » Et dans sa Pétale, ou Jeune fille, il l'écrit en diminutif : (395c) « Mais, ô ma Colombine! toi qui ressembles à Callisthène, vole, transporte-moi à Cythère et en Chypre. » Nicandre rappelle les pigeons de Sicile dans ces vers du liv. 2 de ses Géorgiques : « Si tu nourris des pigeons dracontiades qui pondent deux œufs, ou de ceux du temple de Sicile, que jamais l'eau, ni certaine quantité de coquillages ne leur manquent. » 52. Chap. XII. Cannes, Canards. Neilai. Alexandre de Mynde observe que les mâles sont plus grands et présentent des couleurs plus variées que les femelles. Celui qu'on appelle glaucion, à cause de la couleur de ses yeux, est un peu plus petit que le canard ordinaire. Quant à l'espèce qu'on appelle boschas; (395d) le mâle est moins tacheté que le canard. Les boschas mâles ont le bec camard et trop petit pour leurs autres proportions. La petite colymbis est le moins gros de tous les oiseaux aquatiques, d'un noir sale; ayant le bec aigu, et les yeux toujours comme en observation.(238) Elle plonge souvent. Il y a une autre espèce de boschas, ou de sarcelle, plus grande que le canard, mais moindre que l'oie-renard ou bergandier. Ceux qu'on appelle g-phaskades sont un peu plus gros que les petites colymbis; du reste pareils aux canards. (395e) L'oiseau qu'on nomme g-uria est à peu de chose près de la grosseur du canard. Il est de couleur de brique sale, et il a le bec long et étroit. La g-phaleris a aussi le bec étroit. Elle paraît plus ronde; son ventre est de couleur cendrée, mais le dos tirant un peu plus sur le noir. Quant au canard g-neetta et à la g-colymbas (dont les noms ont fourni les verbes g-neechestai, nager, et g-colymban, plonger), Aristophane en fait mention, en même temps que de plusieurs autres oiseaux marécageux, dans ses Acharnes: (395f) « Des canards, des choucas, des attagas, des piettes, des trochiles (roitelets). » Callimaque en fait aussi mention dans son Traité des Oiseaux. 53. On nous servit encore des g-parastates, dont Épænète fait mention dans son Art culinaire, de même que Simarus dans le liv. 3 et 4 de ses Synonymes. Or, ces g-parastates sont ce qu'on appelle autrement testicules. Il parut quelques viandes bien arrosées d'une sauce qui flattait l'odorat; quelqu'un ayant dit:





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Dernière mise à jour : 11/09/2009