HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre IX

ἐν



Texte grec :

[9,392] Ἀριστοτέλης δέ φησι (392a) τοὺς ἄρρενας τῷ χειμῶνι ἀφανίζεσθαι, διαμένειν δὲ τὰς θηλείας, τεκμαιρόμενος ἐκ τῆς χρόας τὴν πιθανότητα· ἀλλάττεσθαι γὰρ ὡς τῶν κοσσύφων καὶ φαλαρίδων, ἀπολευκαινομένων κατὰ καιρούς. Ἠλεῖοι δὲ καλοῦσι τοὺς στρουθοὺς δειρήτας, ὡς Νίκανδρός φησιν ὁ Κολοφώνιος ἐν τρίτῳ Γλωσσῶν. 47. ΟΡΤΥΓΕΣ. Καθόλου ἐπὶ τῶν εἰς <υξ> ληγόντων ὀνομάτων ἐζήτηται τί δή ποτε τῷ αὐτῷ οὐ χρῶνται ἐπὶ γενικῆς συμφώνῳ τῆς τελευταίας συλλαβῆς τυπωτικῷ (λέγω δὲ ὄνυξ καὶ ὄρτυξ), τὰ δὲ εἰς <ξ> ἀρσενικὰ ἁπλᾶ δισσύλλαβα (392b) ὅταν τῷ <υ> παρεδρεύηται, ἔχῃ δὲ τῆς τελευταίας συλλαβῆς ἄρχον ἕν τι τῶν ἀμεταβόλων ἢ δι´ ὧν ἡ πρώτη συζυγία τῶν βαρυτόνων λέγεται, διὰ τοῦ <κ> ἐπὶ γενικῆς κλίνεται, κήρυκος, πέλυκος, Ἔρυκος, Βέβρυκος, ὅσα δὲ μὴ τοῦτον ἔχει τὸν χαρακτῆρα, διὰ τοῦ <γ>, ὄρτυγος, ὄρυγος, κόκκυγος. Σημειῶδες δὲ τὸ ὄνυχος. Καθόλου τε τῇ πληθυντικῇ εὐθείᾳ ἑπομένη ἡ ἑνικὴ γενικὴ χρῆται τῷ αὐτῷ συμφώνῳ τῆς τελευταίας τυπωτικῷ, κἂν ἄνευ συμφώνου λέγηται, ὁμοίως. Ἀριστοτέλης δέ φησιν: « Ὁ ὄρτυξ ἐστὶ μὲν τῶν ἐκτοπιζόντων καὶ σχιδανοπόδων, νεοττιὰν δὲ οὐ ποιεῖ, ἀλλὰ κονίστραν· (392c) καὶ ταύτην σκεπάζει φρυγάνοις διὰ τοὺς ἱέρακας, ἐν ᾗ ἐπῳάζει.» Ἀλέξανδρος δ´ ὁ Μύνδιος ἐν δευτέρῳ περὶ ζῴων « Ὁ θῆλυς, φησίν, ὄρτυξ λεπτοτράχηλός ἐστι τοῦ ἄρρενος οὐκ ἔχων τὰ ὑπὸ τῷ γενείῳ μέλανα. Ἀνατμηθεὶς δὲ πρόλοβον οὐχ ὁρᾶται μέγαν ἔχων, καρδίαν δ´ ἔχει μεγάλην, καὶ ταύτην τρίλοβον. Ἔχει δὲ καὶ ἧπαρ καὶ τὴν χολὴν ἐν τοῖς ἐντέροις κεκολλημένην, σπλῆνα μικρὸν καὶ δυσθεώρητον, ὄρχεις δὲ ὑπὸ τῷ ἥπατι ὡς ἀλεκτρυόνες. » (392d) Περὶ δὲ τῆς γενέσεως αὐτῶν Φανόδημος ἐν δευτέρῳ Ἀτθίδος φησίν· « Ὡς κατεῖδεν Ἐρυσίχθων Δῆλον τὴν νῆσον τὴν ὑπὸ τῶν ἀρχαίων καλουμένην Ὀρτυγίαν παρ´ ὃ τὰς ἀγέλας τῶν ζῴων τούτων φερομένας ἐκ τοῦ πελάγους ἱζάνειν εἰς τὴν νῆσον διὰ τὸ εὔορμον εἶναι ... » Εὔδοξος δ´ ὁ Κνίδιος ἐν πρώτῳ γῆς περιόδου τοὺς Φοίνικας λέγει θύειν τῷ Ἡρακλεῖ ὄρτυγας διὰ τὸ τὸν Ἡρακλέα τὸν Ἀστερίας καὶ Διὸς πορευόμενον εἰς Λιβύην ἀναιρεθῆναι μὲν ὑπὸ Τυφῶνος, (392e) Ἰολάου δ´ αὐτῷ προσενέγκαντος ὄρτυγα καὶ προσαγαγόντος ὀσφρανθέντα ἀναβιῶναι. Ἔχαιρε γάρ, φησί, καὶ περιὼν τῷ ζῴῳ τούτῳ. 48. Ὑποκοριστικῶς δὲ Εὔπολις ἐν Πόλεσιν αὐτοὺς κέκληκεν ὀρτύγια λέγων οὕτως· Ὄρτυγας ἔθρεψας σύ τινας ἤδη πώποτε; {Β.} Ἔγωγε μίκρ´ ἄττ´ ὀρτύγια. Κἄπειτα τί; Ἀντιφάνης δ´ ἐν Ἀγροίκῳ ὀρτύγιον εἴρηκεν οὕτως· Ὡς δὴ σὺ τί ποιεῖν δυνάμενος ὀρτυγίου ψυχὴν ἔχων; (392f) Πρατίνας δ´ ἐν Δυμαίναις ἢ Καρυάτισιν ἁδύφωνον ἰδίως καλεῖ τὸν ὄρτυγα, πλὴν εἰ μή τι παρὰ τοῖς Φλιασίοις ἢ τοῖς Λάκωσι φωνήεντες, ὡς καὶ οἱ πέρδικες. Καὶ ἡ σιαλὶς δὲ ἀπὸ τούτου ἂν εἴη, φησὶν ὁ Δίδυμος, ὠνομασμένη. Σχεδὸν γὰρ τὰ πλεῖστα τῶν ὀρνέων ἀπὸ τῆς φωνῆς ἔχει τὴν ὀνομασίαν. Ἡ δὲ ὀρτυγομήτρα καλουμένη, ἧς μνημονεύει Κρατῖνος ἐν Χείρωσι λέγων· « Ἰθακησία ὀρτυγομήτρα »

Traduction française :

[9,392] Aristote dit (392a) que les mâles disparaissent en hiver; tandis que les femelles restent dans la contrée ; présumant au moins ceci comme probable, de ce que leur couleur change comme celle des merles et des piettes, qui blanchissent en quelques temps. Les Éléens donnent le nom de g-deirites aux moineaux, selon ce que dit Nicandre de Colophone, liv. 3 de ses Gloses. 47. Chap. XI. Cailles : Ortyges. On a demandé pourquoi dans les noms terminés en "yx" au singulier, la consonne caractéristique du génitif n'est pas généralement la même; par exemple, dans g-onyx et g-ortyx (dont, l'un fait g-onychos, l'autre g-ortygos) ; tandis que les noms dissyllabes simples masculins terminés en y précédés de x, (392b) mais qui ont pour caractéristique de leur dernière syllabe une des immuables, ou de celles par lesquelles on forme la première conjugaison des barytons, se fléchissent au génitif par k, comme g-keerykos du héraut, g-pelykos de la hache, g-erykos d'Eryx, g-bebrykos de Bebryce, et pourquoi d'un autre côté ceux qui n'ont pas ce caractère se fléchissent au génitif en g, comme g-ortygos de la caille, g-kokkygos du coucou, g-orygos de l'oryx; car le mot g-onychos d'onyx, ongle, est remarquable ici comme particulier. On observa aussi qu'en général le génitif singulier à la caractéristique du nominatif pluriel, soit consonne, soit voyelle. Aristote dit que la caille est un des oiseaux qui changent de climat, et fissipèdes ; qu'elle ne fait pas de nid, mais une espèce de gîte dans la poussière qu'elle recouvre (392c) avec des brins secs où elle couve pour se garantir des éperviers. Alexandre de Mynde écrit, au second livre de son Traité des Animaux, que la caille femelle a le cou plus mince que le mâle, et sans aucune tache noire sous.la racine du bec. Si on l'ouvre, on ne voit pas qu'elle ait de grand jabot ; mais elle a le cœur grand, formant comme trois lobes, et le foie, le fiel adhérents aux intestins ; la rate petite, et à peine visible. Ses testicules sont sous le foie comme ceux du coq. (392d) Phanodème, liv. 3 de son Attique, parlant de la génération des cailles, dit: « Erysichthon ayant aperçu Délos, île que les anciens appelaient Ortygie à cause des bandes de cailles qui s'y jettent en venant de la mer, vu la facilité qu'il y a de l'aborder. » Eudoxe de Cnide dit, liv. 1 du Circuit de la terre, que les Phéniciens sacrifient des cailles à Hercule, parce qu'Hercule, fils de Jupiter et d'Astérie, allant en Libye, fut tué par Typhon, (392e) et qu'Iolaüs lui approchant une caille des narines, Hercule ressuscita, ayant flairé cet oiseau : il avait, dit-il, beaucoup aimé cet animal étant vivant. 48. Eupolis s'est servi du diminutif ortygion, petite caille, en parlant de cet oiseau, dans ses Villes: « Tu as nourri des cailles par le passé, et moi de petites cailles : Eh bien! quoi? » Antiphane en use de même dans son Campagnard : « Qu'es-tu donc capable de faire n'ayant qu'une âme de caille? » (392f) Pratinas, dans ses Lacédémoniennes, ou ses Caryatis, dit que la caille a particulièrement un chant agréable. Sans doute qu'au territoire de Phlionte et de Lacédémone elles font entendre un son de voix comme les perdrix. Or, Didyme dit que c'est pour cette raison qu'on a nommé cet oiseau g-sialis ou bavard, car la plupart des oiseaux ont eu leur nom de leur voix, de leur chant, ou de leur cri. Il y a aussi un oiseau qu'on appelle g-ortygomeetra ou caille-mère, dont Craies fait mention dans ses Chirons, l'appelant « Caille-mère d'Ithaque. »





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Dernière mise à jour : 11/09/2009