HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XI

μηδὲν



Texte grec :

[11,503] (503) ψυκτηρίδιον δὲ δύ´ ὀβολούς, Φιλιππίδου λεπτότερον.» (109) Ἡρακλέων δὲ ὁ Ἐφέσιος «Ὃν ἡμεῖς, φησί, ψυγέα καλοῦμεν, ψυκτηρίαν τινὲς ὀνομάζουσιν. Τοὺς δ´ Ἀττικοὺς καὶ κωμῳδεῖν τὸν ψυγέα ὡς ξενικὸν ὄνομα.» Εὔφρων ἐν Ἀποδιδούσῃ· «Ἐπὰν δὲ καλέσῃ ψυγέα τὸν ψυκτηρίαν, τὸ τευτλίον δὲ σεῦτλα, φακέαν τὴν φακῆν, (503b) τί δεῖ ποιεῖν; σὺ γὰρ εἶπον. {Β.} Ὥσπερ χρυσίου φωνῆς ἀπότισον, Πυργόθεμι, καταλλαγήν.» Ἀντιφάνης Ἱππεῦσι· «Πῶς οὖν διαιτώμεσθα; τὸ μὲν ἐφίππιον στρῶμ´ ἐστὶν ἡμῖν, ὁ δὲ καλὸς πῖλος κάδος, ψυκτήρ, ὅτι βούλει, πάντ´, Ἀμαλθείας κέρας.» Ἐν δὲ τῇ Καρίνῃ σαφῶς δηλοῦται, ὅτι τούτῳ ἐχρῶντο οἰνοχοοῦντες κυάθῳ. Εἰπὼν γάρ· «Τρίποδα καὶ κάδον παραθέμενος ψυκτῆρά τ´ οἴνου - - - μεθύσκεται,» ἐν τοῖς ἑξῆς ποιεῖ αὐτὸν λέγοντα· (503c) «Ἔσται πότος σφοδρότερος. Οὐκοῦν, εἰ φράσαι τις, οὐκ ἔτι ἔξεστι κυαθίζειν γάρ - - - τὸν δὲ κάδον ἔξω καὶ τὸ ποτήριον λαβὼν ἀπόφερε τἄλλα πάντα.» Διονύσιος δὲ ὁ τοῦ Τρύφωνος ἐν τῷ περὶ Ὀνομάτων «Τὸν ψυγέα, φησίν, ἐκάλουν οἱ ἀρχαῖοι δῖνον.» Νίκανδρος δ´ ὁ Θυατειρηνὸς καλεῖσθαί φησι ψυκτήρια καὶ τοὺς ἀλσώδεις καὶ συσκίους τόπους τοὺς τοῖς θεοῖς ἀνειμένους, ἐν οἷς ἔστιν ἀναψῦξαι. Αἰσχύλος Νεανίσκοις· «Σαύρας ὑποσκίοισιν ἐν ψυκτηρίοις. (503d) Εὐριπίδης Φαέθοντι· «Ψυκτήρια δένδρεα φίλαισιν ὠλέναισι δέξεται.» Καὶ ὁ τὸν Αἰγίμιον δὲ ποιήσας εἴθ´ Ἡσίοδός ἐστιν ἢ Κέρκωψ ὁ Μιλήσιος· «Ἔνθα ποτ´ ἔσται ἐμὸν ψυκτήριον, ὄρχαμε λαῶν.» (110) ΩΙΔΟΣ. Οὕτως ἐκαλεῖτο τὸ ποτήριον, φησὶ Τρύφων ἐν τοῖς Ὀνοματικοῖς, τὸ ἐπὶ τῷ σκολίῳ διδόμενον, ὡς Ἀντιφάνης παρίστησιν ἐν Διπλασίοις· «Τί οὖν ἐνέσται τοῖς θεοῖσιν; {Β.} Οὐδὲ ἕν, (503e) ἂν μὴ κεράσῃ τις. {Α.} Ἴσχε, τὸν ᾠδὸν λάμβανε. Ἔπειτα μηδὲν τῶν ἀπηρχαιωμένων τούτων περάνῃς, τὸν Τελαμῶνα μηδὲ τὸν Παιῶνα μηδ´ Ἁρμόδιον.» ΩΙΟΣΚΥΦΙΑ. Περὶ τῆς ἰδέας τῶν ποτηρίων Ἀσκληπιάδης ὁ Μυρλεανὸς ἐν τῷ περὶ τῆς Νεστορίδος φησὶν ὅτι δύο πυθμένας ἔχει, ἕνα μὲν τὸν κατὰ τὸ κύτος αὐτῷ συγκεχαλκευμένον, ἕτερον δὲ τὸν πρόσθετον ἀπ´ ὀξέος ἀρχόμενον, (503f) καταλήγοντα δὲ εἰς πλατύτερον, ἐφ´ οὗ ἵσταται τὸ ποτήριον. ΩΙΟΝ. Δίνων ἐν γʹ Περσικῶν φησιν οὕτως· «Ἐστὶ δὲ ποτίβαζις ἄρτος κρίθινος καὶ πύρινος ὀπτὸς καὶ κυπαρίσσου στέφανος καὶ οἶνος κεκραμένος ἐν ᾠῷ χρυσῷ, οὗ αὐτὸς βασιλεὺς πίνει.» (111) Τοσαῦτα εἰπὼν ὁ Πλούταρχος καὶ ὑπὸ πάντων κροταλισθεὶς ᾔτησε φιάλην, ἀφ´ ἧς σπείσας ταῖς Μούσαις καὶ τῇ τούτων Μνημοσύνῃ μητρὶ προὔπιε πᾶσι φιλοτησίαν. Ἐπειπὼν δέ·

Traduction française :

[11,503] (503) un psykteere du poids de deux oboles, et plus mince même que Philippide.» (109) Héracléon d'Éphèse dit : «Quelques-uns appellent psykteerias le vase que nous nommons psygée ; mais les Attiques plaisantent au théâtre sur le mot psygée, comme étant étranger. Voici à ce sujet un passage d'Euphorion pris de son Apodiduse: «A. Mais lorsque tu appelleras psygée un psyktère, de la betterave, teullon, au lieu de seutlion ; de la lentille, phakos, au lieu de phakee. (503b) P. Eh ! que faudra-t-il faire? car je crois avoir bien dit. A. Il faudra Pyrgothèmis, payer le change de tes mots que nous ne recevons pas, comme on le paie pour l'or monnayé qui n'a pas de cours.» Antiphane dit aussi dans ses Chevaliers : «A. Comment donc allons-nous vivre désormais ! une selle à cheval, ephippion, est actuellement un stroome, une couverture, un élégant bonnet en cône, pilos, est un charmant psyktère. B. Que veux-tu ! la corne d'Amalthée est tout ce qu'on veut.» Il montre clairement, dans sa Carnée, que ceux qui versaient le vin se servaient de psyktère pour cyathe, car après avoir dit : «Le valet ayant servi un trépied, un cadde et un psyktère de vin, il s'enivre.» Il faire dire à la suite au même personnage. (503c) «On va bien mieux boire ! si donc quelqu'un vient nous dire il n'est plus permis de se servir de cyathe, puisque nous avons un cadde et un psykterion à notre disposition. Eh bien ! lui dirons-nous, prends tout le reste, et emporte-le.» Mais Denys, fils de Tryphon, dit, dans son Traité des Noms, que les anciens appelaient le psygée, dit non. Selon Nicandre de Thiatire, on appelait aussi psyktères les bocages et les lieux ombragés consacrés aux dieux, et dans lesquels on pouvait prendre le frais. Eschyle dit, dans ses Jeunes gens : «Les lézards dans les lieux ombragés et frais, psyktheriois.» (503d) Euripide dans son Phaéton: «Les frais branchages nous réuniront sous leurs bras aimables.» Celui qui a écrit l'Aegimion, soit Hésiode, soit Cercope de Milet, dit : «Chef des peuples, ce sera là que nous irons prendre le frais.» (110) OODOS. C'est ainsi, dit Tryphon, dans son Traité des Noms, qu'on appelait le vase à boire qu'on donnait pour la récompense du scolie, comme Antiphane le fait voir dans ses Diplasies. «A. Qu'y aura-t-il donc pour les dieux? B. Rien du tout; (503e) à moins que quelqu'un ne leur mêle à boire. A. Tiens, prends cet Oodos ; mais ne vas pas nous entonner quelqu'une de ces vieilles chansons, telles que le Télamon, le Pœoon, l'Harmodius.» OOSKYPHIA. Asclépiade de Myrlée parle de la forme de ces vases à boire, dans ce qu'il a écrit sur le vase de Nestor. Selon lui, «l'Ooschyphion avait deux fonds, l'un formé avec le vase même ; l'autre inférieur, qui est ajouté, fait d'abord une base étroite, dont les côtés montent en s'élargissant, (503f) et se terminent par un bord plus large sur lequel est posé le premier fond du vase.» OON, œuf. Dinon écrit, au liv. 3 de son Histoire de Perse (ou de ses Choses de Perse), le potibaze est un pain d'orge et de froment cuit au four, une couronne de Cyprès, et dû vin mêlé dans un œuf d'or avec lequel le roi boit. (111) Plutarque, ayant donné tous ces détails sur les vases, ne cessa qu'avec les applaudissements de tous les convives. Alors il demanda une phiale, et faisant des libations aux Muses et à Mnémosyne leur mère, il porta la santé philoteesie, ou de l'amitié, ajoutant avec Pindare :





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Dernière mise à jour : 10/01/2008