HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XI

πάντα



Texte grec :

[11,502] (502) «Λαβοῦσα πλήρη χρυσέαν μεσόμφαλον φιάλην. Τελέστης δ´ ἄκατον ὠνόμαζέ νιν,» ὡς τοῦ Τελέστου ἄκατον τὴν φιάλην εἰρηκότος. Φερεκράτης δὲ ἢ ὁ πεποιηκὼς τοὺς εἰς αὐτὸν ἀναφερομένους Πέρσας φησί· «Στεφάνους τε πᾶσι κὠμφαλωτὰς χρυσίδας.» (105) Ἀθηναῖοι δὲ τὰς μὲν ἀργυρᾶς φιάλας ἀργυρίδας λέγουσι, χρυσίδας δὲ τὰς χρυσᾶς. Τῆς δὲ ἀργυρίδος (φιάλης) (502b) Φερεκράτης μὲν ἐν Πέρσαις οὕτως μνημονεύει· «Οὗτος σύ, ποῖ τὴν ἀργυρίδα τηνδὶ φέρεις;» χρυσίδος δὲ Κρατῖνος ἐν Νόμοις· «Χρυσίδι σπένδων γέγραφε τοῖς ὄφεσι πιεῖν διδούς·» καὶ Ἕρμιππος ἐν Κέρκωψι · «Χρυσίδ´ οἴνου πανσέληνον ἐκπιὼν ὑφείλετο. καὶ ὅ γε ἐ- - -.» Ἐκαλεῖτο δέ τις καὶ βαλανωτὴ φιάλη, ἧς τῷ πυθμένι χρυσοῖ ὑπέκειντο ἀστράγαλοι. Σῆμος δ´ἐν Δήλῳ ἀνακεῖσθαί φησι χαλκοῦν φοίνικα, Ναξίων ἀνάθημα, καὶ καρυωτὰς φιάλας χρυσᾶς. Ἀναξανδρίδης δὲ φιάλας Ἄρεος καλεῖ τὰ ποτήρια ταῦτα. Αἰολεῖς δὲ τὴν φιάλην ἄρακιν καλοῦσι. (106) ΦΘΟΙΣ. Πλατεῖαι φιάλαι ὀμφαλωτοί. Εὔπολις· «Σὺν φθοῖσι προσπεπωκώς. » Ἔδει δὲ ὀξύνεσθαι ὡς Καρσί, παισί, φθειρσί. ΦΙΛΟΤΗΣΙΑ κύλιξ τις, ἣν κατὰ φιλίαν προὔπινον, ὥς φησι Πάμφιλος. Δημοσθένης δέ φησι· «Καὶ φιλοτησίας προὔπινεν.» Ἄλεξις· «Φιλοτησίαν σοι τήνδ´ ἐγὼ ἰδίᾳ τε καὶ κοινῇ κύλικα προπίομαι.» Ἐκαλεῖτο δὲ καὶ τὸ ἑταιρικὸν συνευωχούμενον φιλοτήσιον. Ἀριστοφάνης· «Ἐπτάπους γοῦν ἡ σκιά ´στιν· ἡ ´πὶ τὸ δεῖπνον ὡς ἤδη καλεῖ μ´ ὁ χορὸς ὁ φιλοτήσιος.» Διὰ δὲ τὴν τοιαύτην πρόποσιν ἐκαλεῖτο καὶ κύλιξ φιλοτησία, ὡς ἐν Λυσιστράτῃ· «Δέσποινα Πειθοῖ καὶ κύλιξ φιλοτησία.» ΧΟΝΝΟΙ. Παρὰ Γορτυνίοις ποτηρίου εἶδος, ὅμοιον θηρικλείῳ, χάλκεον· ὃ δίδοσθαι τῷ ἁρπασθέντι ὑπὸ τοῦ ἐραστοῦ φησιν Ἑρμῶναξ. ΧΑΛΚΙΔΙΚΑ ποτήρια, ἴσως ἀπὸ τῆς Χαλκίδος τῆς Θρᾳκικῆς εὐδοκιμοῦντα. (107) ΧΥΤΡΙΔΕΣ. Ἄλεξις ἐν Ὑποβολιμαίῳ· «Ἐγὼ Πτολεμαίου τοῦ βασιλέως τέτταρα χυτρίδι´ ἀκράτου τῆς τ´ ἀδελφῆς προσλαβὼν τῆς τοῦ βασιλέως ταὔτ´, ἀπνευστί τ´ ἐκπιὼν ὡς ἄν τις ἥδιστ´ ἴσον ἴσῳ κεκραμένον, (502c) καὶ τῆς Ὁμονοίας δύο, τί νῦν μὴ κωμάσω ἄνευ λυχνούχου πρὸς τὸ τηλικοῦτο φῶς;» Ἡρόδοτος δ´ ἐν τῇ πέμπτῃ τῶν Ἱστοριῶν νόμον φησὶ θέσθαι Ἀργείους καὶ Αἰγινήτας Ἀττικὸν μηδὲν προσφέρειν πρὸς τὰς θυσίας μηδὲ κέραμον, ἀλλ´ ἐκ χυτρίδων ἐπιχωρίων τὸ λοιπὸν αὐτόθι εἶναι πίνειν. Καὶ Μελέαγρος δ´ ὁ κυνικὸς ἐν τῷ Συμποσίῳ οὑτωσὶ γράφει· «Κἀν τοσούτῳ πρόποσιν αὐτῷ βαρεῖαν διέδωκε, χυτρίδια βαθέα δώδεκα.» (108) ΨΥΓΕΥΣ ἢ ΨΥΚΤΗΡ. Πλάτων Συμποσίῳ· (502d) «Ἀλλὰ φέρε, παῖ, φάναι, τὸν ψυκτῆρα ἐκεῖνον, ἰδόντα αὐτὸν πλέον ἢ ὀκτὼ κοτύλας χωροῦντα. Τοῦτον οὖν ἐμπλησάμενον πρῶτον μὲν αὐτὸν ἐκπιεῖν, ἔπειτα τῷ Σωκράτει κελεύειν ἐγχεῖν.» .... «Παραμηκύνειν ἐγχειροῦντος τοῦ Ἀρχεβούλου, εὐκαιρότατα προχέων ὁ παῖς τοῦ οἰναρίου ἀνατρέπει τὸν ψυκτῆρα.» Ἄλεξις ἐν Εἰσοικιζομένῳ φησὶ «Τρικότυλον ψυγέα.» Διώξιππος Φιλαργύρῳ· «Παρ´ Ὀλυμπίχου δὲ θηρικλείους ἔλαβεν ἕξ, ιτάτους δύο ψυκτῆρας.» (502e) Μένανδρος δ´ ἐν τῷ ἐπιγραφομένῳ δράματι Χαλκεῖά φησιν· «Τοῦτο δὴ τὸ νῦν ἔθος «ἄκρατον» ἐβόων, «τὴν μεγάλην.» Ψυκτῆρά τις προὔπινεν ἄν, τοὺς ἀθλίους ἀπολλύων.» Ἐπιγένης δ´ ἐν Ἡρωίνῃ καταλέγων πολλὰ ποτήρια καὶ τοῦ ψυγέως οὕτως μνημονεύει· «Τὴν θηρίκλειον δεῦρο καὶ τὰ Ῥοδιακὰ κόμισον λαβὼν τοὺς παῖδας. Εἶτ´ οἴσεις μόνος ψυκτῆρα, κύαθον, κυμβία.» Στράττις Ψυχασταῖς· «Ὃ δέ τις ψυκτῆρ´, ὃ δέ τις κύαθον χαλκοῦν κλέψας ἀπορῶν κεῖται, κοτύλη δ´ ἀνὰ χοίνικα μάττει.» (502f) Ἄλεξις δ´ ἐν Ἱππίσκῳ ψυκτηρίδιον καλεῖ διὰ τούτων· «Ἀπήντων τῷ ξένῳ εἰς τὴν κατάλυσιν ησονην αἴθων ἀνήρ. Τοῖς παισί τ´ εἶπα (δύο γὰρ ἦγον οἴκοθεν) τἀκπώματ´ εἰς τὸ φανερὸν ἐκνενιτρωμένα θεῖναι· κύαθος δ´ ἦν ἀργυροῦς, (τἀκπώματα) ἦγεν δύο δραχμάς, κυμβίον δὲ τέτταρας,

Traduction française :

[11,502] (502) «Prenant une phiale mésomphale d'or, pleine de vin, et que Teleste a nommée akrate.» Théopompe, supposant, ainsi, que Téleste a nommé akrate cette phiale, mais Phérécrate, ou l'auteur de la pièce des Perses qu'on lui attribue, a dit: «(Il donna) à tous des couronnes et des phiales omphalootes d'or.» CHRYSIS. (105) Les Athéniens appellent argyrides les phiales. d'argent, et chrysides celles d'or. (502b) Phérécrate parle ainsi de la phiale d'argent dans ses Perses: «Mais toi, où portes-tu cette argyride ?» Cratinus fait mention de la chryside dans sa pièce intitulée les Lois . «Il écrivit en faisant des libations avec une chryside, et en donnant à boire aux serpents.» Ermippe dit, dans ses Cercopes : «Il but du vin plein une chryside ronde comme la pleine lune, et ensuite il déroba ce vase.» «Il y avait aussi une phiale qui se nommait balanoote, sous le fond de laquelle étaient appliquées des astragales, ou osselets.» «Seucus rapporte qu'il y avait à Délos un palmier fait en cuivre, dont les Naxiens avoient fait l'offrande, et des phiales d'or en forme de noix Anaxandride appelle phiales de mars ces espèces de vases à boire (poteeria ). Les Éoliens désignent les phiales par le nom arakis.» (106) «PHTOIS.» « C'est le nom de larges phiales ombiliquées à leurs anses. Eupolis en parle : «Étant tombé avec des phtdides omphalootes.» «Ce mot se trouve écrit ici avec le circonflexe sur la pénultième phthoisi ; il fallait un aigu sur la dernière phthoisi, comme dans karsi, les cariens (ablatif) ; paisi, les enfants; phtheirsi, les poux.» «PHILOTEESIA.» «C'était le nom d'un calice qu'on buvait en saluant quelqu'un particulièrement comme ami, selon ce que dit Pamphile. Démosthène dit aussi : «Il porta la santé de l'amitié, ou la philoteesie.» Alexis écrit : «En particulier, je te porte la santé de l'amitié, la phitoteesie, mais en commun nous nous portons la santé les uns aux autres.» «On appelait aussi philoteesion le repas que l'on faisait entre amis. Aristophane rappelle aussi le philoteesion.» «L'ombre du cadran est déjà de sept pieds ; c'est à ce point qu'elle indique le souper, de sorte que le temps philoteesios ou de la phitoteesie m'appelle.» «Mais c'est à cause de l'usage de boire en portant cette santé que le calice a été appelé philoteesia, comme dans la Lysistrate : «Déesse Peitho, ou de la persuasion, et toi calice philoteesie!» «CHONNOI.» «C'était chez les Gortyniens le nom d'une espèce de vase à boire de cuivre, et semblable au thériclée ; il fallait que celui qui enlevait un jeune garçon fît présent d'un tel vase à ce mignon, selon le rapport d'Hermonax.» «CHALKIDIKA.» «Ces vases à boire (poteeria) étaient peut-être ceux qui se faisaient à Chalcis, ville de Thrace, et qui ont eu de la vogue.» (107) CHYTRIDIA. ... et Alexis dans son Bâtard: «Quant à moi, après avoir versé quatre chytrides de vin pur, pour boire la santé du roi Ptolémée et de sa soeur, je bus en reprenant haleine chacune des quatre chytrides, avec autant de plaisir qu'on puisse jamais boire du vin mêlé avec égale quantité d'eau; (502c) et pourquoi ne me livrerai-je pas à la joie, vu leur bonne intelligence, et même sans lumière dans un jour si brillant ?» Hérodote rapporte, au liv. 5 de ses Histoires, que les Argiens et les Éginètes avaient porté une loi en vertu de laquelle il était défendu de rien employer, aux sacrifices, qui fût de l'Attique, ni même aucun vase de terre ; elle défendait encore aux citoyens de boire chez euxà l'avenir dans d'autres vases que dans des chytrides de leur pays. Méléagre le cynique parle aussi des chytrides dans son Banquet : voici le passage : «Pendant ce temps-là, il lui donna une furieuse santé à porter, savoir douze chytrides profondes.» (108) PSYGEUS, ou PSYKTEER. Platon écrit, dans son Banquet : (502d) «Çà! valet dit-il, donne ce psyktère. Or, il voyait bien qu'étant empli il tenait plus de huit cotyles. Dès qu'il l'eut donc empli, il le but le premier; ensuite il ordonna qu'on en versât autant à Socrate. Archébule tâchant de traîner la conversation, l'esclave qui versait le vin, renversa fort à propos le psyktère plein.» Alexis dit, dans son Oikisomène : «Un psygée de trois cotyles.» Dioxippe écrit, dans son Philargyre : «Il reçut d'Olympichus six thériclées, et ensuite deux psyktères.» (502e) On lit dans la pièce de Ménandre, intitulée Chalkeia : «Selon la coutume actuelle, ils demandaient à grands cris du vin pur ; quelqu'un leur porta la santé avec le grand psyktère, et on enterra ces malheureux.» Epigène, qui fait le dénombrement de plusieurs vases à boire (poteeria) dans son Héroïne, parle ainsi du psygée. «Prends des esclaves avec toi, et fais-leur apporter ici le thériclée et les rhodiaques; mais tu apporteras seul le psyktère, le cyathe et les cymbions.» Strattis dit, dans ses Psykastes : «L'un après avoir volé un psyktère, l'autre un cyathe de cuivre, restent-là fort inquiets, quoique dévorant ce qu'il y a dans la cotylis et le chenix en même temps.» (502f) Alexis, dans son Hippisque, se sert du diminutif psykteridion, en ces termes: «J'allai à l'auberge au-devant de cet étranger ; c'était un homme d'une grande voracité. Je dis à mes valets (car j'en avais amené deux avec moi ) de tenir mes vases à boire bien propres, et de les mettre en parade. Il y avait un cyathe d'argent, des vases à boire (ekpoomata) du poids de deux dragmes, et un cymbion qui en pesoit quatre ;





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Dernière mise à jour : 10/01/2008