Texte grec : 
  
 
  
   | [11,482] «Τά τε κυμβία (482) ἆρ´ ἦν πρόσωπ´ ἔχοντα χρυσᾶ παρθένων;
 {Β.} Νὴ τὸν Δί´, ἦν γάρ. {Α.} Ὦ τάλαιν´ ἐγὼ κακῶν.» 
 (64) Ἐρατοσθένης δ´ ἐν τῇ πρὸς Ἀγήτορα τὸν Λάκωνα Ἐπιστολῇ ὡς κυαθῶδες ἀγγεῖον 
 τὸ κυμβίον παραδίδωσι γράφων οὕτως· 
 «Θαυμάζουσι δὲ οἱ αὐτοὶ καὶ πῶς κύαθον μὴ κεκτημένος, ἀλλὰ κυμβίον μόνον, 
 φιάλην προσεκέκτητο. Δοκεῖ δή μοι τὸ μὲν τῆς τῶν ἀνθρώπων χρείας ἕνεκα, τὸ δὲ 
 τῆς τῶν θεῶν τιμῆς εἰς τὴν κτῆσιν παρειληφέναι. Κυάθῳ μὲν οὖν οὐδὲν ἐχρῶντο τότε 
 οὐδὲ κοτύλῃ. (482b) Κρατῆρα γὰρ ἵστασαν τοῖς θεοῖς, οὐκ ἀργυροῦν οὐδὲ 
 λιθοκόλλητον, ἀλλὰ γῆς Κωλιάδος (γῆς). Τοῦτον δ´ ὁσάκις ἐπί τι πληρώσαιεν, 
 ἀποσπείσαντες τοῖς θεοῖς ἐκ τῆς φιάλης ᾠνοχόουν ἐφεξῆς, τὸν νεοκρᾶτα βάπτοντες 
 τῷ κυμβίῳ, καθὰ καὶ νῦν παρ´ ὑμῖν ποιοῦσιν ἐν τοῖς φιδιτίοις. Εἰ δέ ποτε πλεῖον 
 πιεῖν βουληθεῖεν, προσπαρετίθεσαν τοὺς καλουμένους κοτύλους, κάλλιστα καὶ 
 εὐποτώτατα ἐκπωμάτων. Ἦσαν δὲ καὶ οὗτοι τῆς αὐτῆς κεραμείας.» 
 Ὅταν δ´ Ἔφιππος ἐν Ἐφήβοις λέγῃ·
 «Οὐ κύλικας ἐπὶ τὰ δεῖπνα Χαιρήμων φέρει,
 (482c) οὐ κυμβίοισι πεπολέμηκ´ Εὐριπίδης,» 
 οὐ τὸν τραγικὸν λέγει ποιητήν, ἀλλά τινα ὁμώνυμον αὐτῷ, ἤτοι φίλοινόν τινα ἢ 
 αἰτίαν ἔχοντα οὐ χρηστήν, ὥς φησιν Ἀντίοχος ὁ Ἀλεξανδρεὺς ἐν τῷ περὶ τῶν ἐν τῇ 
 μέσῃ κωμῳδίᾳ κωμῳδουμένων Ποιητῶν. Τὸ γὰρ ἐπάγεσθαι κατὰ τὰς ἑστιάσεις κυμβία 
 καὶ δοκεῖν τούτοις διαμάχεσθαι εἰς ἑκάτερα τείνει. 
 Μνημονεύει δ´ αὐτοῦ καὶ Ἀναξανδρίδης ἐν Νηρηίσιν·
 (482d) «Δὸς δὴ τὸν χόα
 αὐτῷ σύ, Κῶμε, καὶ τὸ κυμβίον φέρων·
 Εὐριπίδης τις σήμερον γενήσεται.» 
 Καὶ Ἔφιππος ἐν Ὁμοίοις ἢ Ὀβελιαφόροις
 «Διονυσίου δὲ δράματ´ ἐκμαθεῖν δέοι
 καὶ Δημοφῶντος, ἅττ´ ἐποίησεν εἰς Κότυν,
 ῥήσεις τε κατὰ δεῖπνον Θεόδωρός μοι λέγοι,
 Λάχητί τ´ οἰκήσαιμι τὴν ἑξῆς θύραν,
 κυμβία τε παρέχοιμ´ ἑστιῶν Εὐριπίδῃ.» 
 Ὅτι δὲ καὶ πλοῖον ἡ κύμβη Σοφοκλῆς ἐν Ἀνδρομέδᾳ φησίν·
 (482e) «Ἵπποισιν ἢ κύμβαισι ναυστολεῖς χθόνα;» 
 Κύββα ποτήριον Ἀπολλόδωρος Παφίους.
 (65) ΚΥΠΕΛΛΟΝ. Τοῦτο πότερόν ἐστιν ταὐτὸν τῷ ἀλείσῳ καὶ τῷ δέπαι καὶ μόνον 
 ὀνόματι διαλλάσσει —
 «Τοὺς μὲν ἄρα χρυσέοισι κυπέλλοις υἷες Ἀχαιῶν
 δειδέχατ´ ἄλλοθεν ἄλλος ἀνασταδόν —» 
 ἢ διάφορος ἦν ὁ τύπος καὶ οὐχ ὥσπερ τὸ δέπας καὶ τὸ ἄλεισον ἀμφικύπελλον, οὕτω 
 (δὲ) καὶ τοῦτο, κυφὸν δὲ μόνον; ἀπὸ γὰρ τῆς κυφότητος τὸ κύπελλον, ὥσπερ  καὶ τὸ 
 ἀμφικύπελλον, (482f) ἢ ὅτι παραπλήσιον ἦν ταῖς πέλλαις, συνηγμένον μᾶλλον εἰς 
 τὴν κυφότητα· ἢ ἀμφικύπελλα οἷον ἀμφίκυρτα ἀπὸ τῶν ὤτων, διὰ τὸ τοιαῦτα εἶναι τῇ 
 κατασκευῇ. Φησὶ γὰρ καὶ ὁ ποιητής·
 «Ἦτοι ὃ καλὸν ἄλεισον ἀναιρήσεσθαι ἔμελλεν
 χρύσεον ἄμφωτον.» 
 Ἀντίμαχος δ´ ἐν εʹ Θηβαίδος·
 «Πᾶσιν δ´ ἡγεμόνεσσιν ἐποιχόμενοι κήρυκες
 χρύσεα καλὰ κύπελλα τετυγμένα νωμήσαντο.» 
 Σιληνὸς δέ φησι· »κύπελλα ἐκπώματα σκύφοις ὅμοια, ὡς καὶ Νίκανδρος ὁ 
 Κολοφώνιος, - - -. 
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      Traduction française : 
  
  
  
       
  | [11,482] «A. Il y avait aussi de ces cymbions (482) où l'on voyait des figures de jeunes 
filles. B. Ah ! malheureuse ! juste ciel que de maux !» 
(64) Mais Ératosthène donne le cymbion pour un vase analogue au cyathe dans son 
Épître au Lacédémonien Agetor. Voici le passage : 
«Eux-mêmes sont étonnés, et ne savent comment lui, qui n'avait même pas un 
cyathe en sa possession, mais seulement un cymbion, a pu acquérir une phialée. 
Pour moi, il me semble qu'il s'était fourni de l'un, afin de s'en servir comme 
les autres hommes, et de l'autre pour rendre ses hommages aux dieux. On ne se 
servait pas alors de cyathe, ni de cotyle. (482b) On présentait aux divinités un 
cratère, non d'argent, ni enrichi de pierreries, mais fait de la terre du 
promontoire Colias. Toutes les fois qu'ils l'avaient rempli en faisant des 
libations aux dieux avec la phiale, ils se versaient l'un après l'autre le vin 
qu'on venait de mêler, en puisant avec le cymbion, comme on le pratique encore 
chez nous dans les repas communs qu'on appelle phédities, mais s'ils voulaient 
boire davantage, on mettait auprès d'eux les vases appelés cotyles, qui sont de 
la plus belle forme, et très commodes pour boire. Or, ceux-ci étaient faits de 
la même terre.» 
Mais lorsqu'Ephippe dit, dans ses Éphèbes: 
«Chaerémon n'apporte pas de calice aux soupers ; (482c) Euripide ne s'est pas 
battu avec des cymbions.» 
L'auteur n'entend pas parler du poète tragique, mais d'un homme de même nom, ou 
qui aimait le vin, ou qui était dans un mauvais cas, comme l'entend Antiochus 
d'Alexandrie dans l'ouvrage qu'il a écrit sur les Poètes qui ont été persiflés 
sur la scène de la moyenne comédie. En effet, apporter des cymbions aux repas, 
et paraître se battre avec, sont deux circonstances relatives à ce passage. 
Anaxandride fait aussi mention de cet Euripide dans ses Néréides : 
(482d) «Çà, compagnon de ma bouteille, donne-lui le conge et le cymbion ; il 
sera aujourd'hui un vrai Euripide.» 
Ephippe dit aussi, dans ses Semblables, ou les Porteurs d'oublies : 
«J'aurais à apprendre les drames de Denys, et ce que Démophon a écrit en vers 
sur Cotys. II faudrait que Théodore me dît les termes qui sont particuliers au 
souper; que j'allasse baiser la porte de Léto, qui est après celle-ci, et que je 
fournisse des cymbia en traitant Euripide.» 
KYMBEE.
Sophocle montre, dans son Andromède, que l'on appelle certain vaisseau de mer, 
cymba, ou barque : 
(482e) «Tu navigues sur terre, ou sur des chevaux, ou sur des cymba, barques.» 
On entend aussi par ce mot certain vase à boire, chez les Paphiens, comme 
Apollodore le montre. 
(65) KYPELLON.
Ce vase est-il le même que l'aleison, le depas ; ou n'en diffère-t-il  que par 
le nom ? Homère en fait mention. 
«Les fils des Achéens les reçurent avec des cupelles d'or, se tenant debout, 
les uns d'un côté, les autres de l'autre.» 
Ou la forme en était-elle différente, de sorte que la cupelle fût un tout autre 
vase que le depas et l'aleison, c'est-à-dire, amphicupelle, et ne se présentât 
que comme un vase ayant certaine courbure; car le mot cupellon (pour kuphellon) 
vient de cuphotees, qui signifie courbure, ou bosse. Ou a-t-elle eu ce nom de ce 
que semblable aux pellai, elle avait une courbure plus resserrée que les vases 
appelés amphicupella, (482f) pris dans le sens d'amphicurta, ou amphoota, 
dénomination qui vient des deux anses, parce que ces dernières espèces sont 
ainsi formées? car Homère a dit: 
«Une amphooton, ou vase à deux anses, d'or.» 
Antimachus dit, liv. 5, de sa Thébaïde : 
«Les héraults, tenant a la main des cupelles d'or fort belles et ciselées, 
donnèrent à boire à tous les chefs.» 
Selon Silène, les cupelles sont des vases à boire (ekpoomata) semblables aux 
scyphes, ou gobelets.  Nicandre de Colophon a dit : 
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