HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre IV

Οὐ



Texte grec :

[4,170] ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ ΚΑ'. (69) (170) ΗΔΥΣΜΑΤΩΝ δὲ κατάλογον Ἄλεξις ἐποιήσατο ἐν Λέβητι οὕτως· «- - - Μὴ προφάσεις ἐνταῦθά μοι, μηδ´ ’οὐκ ἔχω.‘ {Β.} Ἀλλὰ λέγ´ ὅτου δεῖ· λήψομαι γὰρ πάντ´ ἐγώ. {Α.} Ὀρθῶς γε· πρῶτον μὲν λάβ´ ἐλθὼν σήσαμα. {Β.} Ἀλλ´ ἔστιν ἔνδον. {Α.} Ἀσταφίδα κεκομμένην, μάραθον, ἄνηθον, νᾶπυ, καυλόν, σίλφιον, κορίαννον αὖον, ῥοῦν, κύμινον, κάππαριν, (170b) ὀρίγανον, γήτειον, σκόροδον, θύμον, σφάκον, σίραιον, σέσελι, πήγανον, πράσον.» Ἐν δὲ Παννυχίδι ἢ Ἐρίθοις· μάγειρον δὲ ποιεῖ λέγοντα· «Κύκλῳ δεήσει περιτρέχειν με καὶ βοᾶν, ἄν του δέωμαι. Δεῖπνον αἰτήσεις με σὺ ἤδη παρελθών· οὐκ ἔχων δὲ τυγχάνω οὐκ ὄξος, οὐκ ἄνηθον, οὐκ ὀρίγανον, οὐ θρῖον, οὐκ ἔλαιον, οὐκ ἀμυγδάλας, οὐ σκόροδον, οὐ σίραιον, οὐχὶ γήθυον, (170c) οὐ βολβόν, οὐ πῦρ, οὐ κύμινον, οὐχ ἅλας, οὐκ ᾠόν, οὐ ξύλ´, οὐ σκάφην, οὐ τήγανον, οὐχ ἱμονιάν, οὐ λάκκον εἶδον, οὐ φρέαρ· οὐ στάμνος ἔστι· διακενῆς δ´ ἕστηκ´ ἐγὼ ἔχων μάχαιραν, προσέτι περιεζωσμένος.» Κἀν Πονήρᾳ· «Τῆς ὀριγάνου πρώτιστον ὑποθεὶς εἰς λοπάδα νεανικὴν τὸ τρίμμ´ ἐπιπολῆς εὐρύθμως διειμένον ὄξει σιραίῳ χρωματίσας καὶ σιλφίῳ πυκνῷ πατάξας.» (170d) Ἐπεσθίειν εἴρηκε Τηλεκλείδης Πρυτάνεσιν οὕτως· «Τυρίον ἐπεσθίοντα.» Ἐπιφαγεῖν δ´ Εὔπολις Ταξιάρχοις· «Ἐπιφαγεῖν μηδὲν ἄλλ´ ἢ κρόμμυον λέποντα καὶ τρεῖς ἁλμάδας.» Καὶ Ἀριστοφάνης Πλούτῳ· «Πρὸ τοῦ δ´ ὑπὸ τῆς πενίας ἅπαντ´ ἐπήσθιεν.» (70) Τῶν δὲ ΜΑΓΕΙΡΩΝ διάφοροί τινες ἦσαν οἱ καλούμενοι τραπεζοποιοί. Εἰς ὅτι δὲ οὗτοι προσελαμβάνοντο σαφῶς παρίστησιν Ἀντιφάνης ἐν Μετοίκῳ· «Προσέλαβον ἐλθὼν τουτονὶ τραπεζοποιόν, ὃς πλυνεῖ σκεύη, λύχνους (170e) ἑτοιμάσει, σπονδὰς ποιήσει, τἄλλ´ ὅσα τούτῳ προσήκει.» Ζητητέον δὲ εἰ καὶ ὁ τραπεζοκόμος ὁ αὐτός ἐστι τῷ τραπεζοποιῷ. Ἰόβας γὰρ ὁ βασιλεὺς ἐν ταῖς Ὁμοιότησι τὸν αὐτὸν εἶναί φησι τὸν τραπεζοκόμον καὶ τὸν ὑπὸ Ῥωμαίων καλούμενον στρούκτωρα, παρατιθέμενος ἐκ δράματος Ἀλεξάνδρου ᾧ ἐπιγραφὴ Πότος· «Εἰς αὔριόν με δεῖ λαβεῖν αὐλητρίδα. (170f) {Β.} Τραπεζοποιὸν δημιουργὸν λήψομαι· ἐπὶ τοῦτ´ ἀπέστειλ´ ἐξ ἀγροῦ μ´ ὁ δεσπότης.» Ἐκάλουν δὲ τραπεζοποιὸν τὸν τραπεζῶν ἐπιμελητὴν καὶ τῆς ἄλλης εὐκοσμίας. Φιλήμων Παρεισιόντι· «Περὶ τοὐπτάνιον οὐ γίνεθ´ ἡ σκευωρία· τραπεζοποιός ἐστ´ ἐπὶ τοῦ διακονεῖν.» Ἔλεγον δὲ καὶ ἐπιτραπεζώματα τὰ ἐπιτιθέμενα τῇ τραπέζῃ βρώματα. Πλάτων Μενελάῳ·

Traduction française :

[4,170] CHAP. XXI. (69) (170) Mais voici le détail qu'Alexis nous donne des assaisonnements, dans sa pièce intitulée Lebees, ou la Marmite : «A. Et point de prétexte ici. B. Je n'en ai aucun. Dites donc ce qui est nécessaire, et je prendrai tout avec moi. A. D'abord aie bien soin de prendre du sésame. B. Mais il y en a ici. A. Du raisin sec écrasé, du fenouil, de l'aneth, du sénevé, de la tige de selfion, du coriandre bien sec, du sumac, du cumin, des câpres, (170b) de l'origan, de la ciboule, de l'ail, du thym, de la sauge, du vin cuit, du seseli, de la rhue, du poireau.» Le même introduit, dans ses Fileuses ou la Veillée, un cuisinier qui parle ainsi : «Il me faudra tourner de tous côtés, et crier si j'ai besoin de quelque chose. A peine serez-vous arrivé, que vous me demanderez à souper. Je me trouve sans vinaigre, sans aneth, sans origan, sans feuille de figuier, sans huile, sans amandes, (170c) sans ail, sans vin cuit, sans ciboules, sans oignons, sans feu, sans cumin, sans sel, sans œufs, sans casserole, sans poêle à frire, sans ficelle : je ne vois ni citerne, ni puits, ni seau : je tiens mon couteau à rien faire, et je reste-là tout retroussé.» Il dit, dans sa Méchante (Poneera) : «Mets d'abord, au fond du plat, une bonne couche d'origan broyé, et donnes-y de la couleur, en l'arrosant convenablement de vin cuit acidulé jusque par-dessus, et tu l'imprégneras ensuite d'une forte dose de selfion.» (170d) Quant au mot epesthiein, Tëléclide l'emploie dans ses Prytanées : «Il mangeait après cela un petit fromage.» Eupolis se sert du mot epiphagein, dans ses Taxiarques : «Ne lui voyant manger après cela que de l'oignon, et trois olives imprégnées de saumure.» Aristophane dit, dans son Plutus : «Auparavant la pauvreté me faisait manger de tout.» (70) Il y avait des gens nommés Trapezopoioi, et différents des cuisiniers. Antiphane nous indique clairement, dans son Habitant étranger, ce à quoi on les employait : «Je suis venu prendre ce trapezopoios, qui lavera la vaisselle ; il tiendra les lampes prêtes, arrangera les lits, (170e) et fera tout ce que ces sortes de gens sont chargés de faire.» Il faudrait examiner si le trapezocome et le trapezope sont la même chose. Le roi Juba dit, dans son traité des Choses semblables, que le trapezope est le même que celui que les Romains appelaient chez eux "structor". Il apporte pour exemple ce passage de la comédie d'Alexandre, intitulée la Buvette : «Il faut que j'arrête une joueuse de flûte pour demain; (170f) je prendrai un trapezope, une pâtissière. Mon maître m'a fait venir de sa terre pour aller chercher tout cela.» Mais ils appelaient trapezope celui qui était chargé de régler l'ordre des services dans les repas, et de veiller à ce que tout fût bien arrangé, comme on le voit dans ce passage du Parision de Philémon. «La fonction d'inspecteur ne s'étend pas jusqu'à la cuisine. Le trapezope ne doit veiller qu'au service.» On appelait epitrapezoomes, les aliments qu'on servait sur la table. Platon le Comique dit, dans son Ménèlaüs :





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Dernière mise à jour : 10/01/2008