Texte grec :
[42] 42.1
Ὅταν σέ τις κακῶς ποιῇ ἢ κακῶς λέγῃ, μέμνησο, ὅτι καθήκειν αὐτῷ οἰόμενος ποιεῖ ἢ
λέγει. οὐχ οἷόν τε οὖν ἀκολουθεῖν αὐτὸν τῷ σοὶ φαινομένῳ, ἀλλὰ τῷ ἑαυτῷ, ὥστε, εἰ
κακῶς αὐτῷ φαίνεται, ἐκεῖνος βλάπτεται, ὅστις καὶ ἐξηπάτηται. καὶ γὰρ τὸ ἀληθὲς
συμπεπλεγμένον ἄν τις ὑπολάβῃ ψεῦδος, οὐ τὸ συμπεπλεγμένον βέβλαπται, ἀλλ' ὁ
ἐξαπατηθείς. ἀπὸ τούτων οὖν ὁρμώμενος πρᾴως ἕξεις πρὸς τὸν λοιδοροῦντα.
ἐπιφθέγγου γὰρ ἐφ' ἑκάστῳ ὅτι ‘ἔδοξεν αὐτῷ’.
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Traduction française :
[42] Quand on te maltraite ou quon tinjurie, souviens-toi que celui qui parle
ou agit ainsi, croit que cest son office. Il ne peut pas suivre ta
manière de voir, il ne peut que suivre la sienne ; en sorte que sil a
tort, cest pour lui quil y a dommage, puisque cest lui qui est dans
lerreur. En effet, si lon juge fausse une proposition copulative qui est
vraie, il ny a pas de dommage pour la proposition copulative, mais
pour celui qui sest trompé. Si tu te fondes là-dessus, tu seras indulgent
pour celui qui te dit des injures. Répète chaque fois : « Il en a jugé ainsi. »
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