Texte grec :
[30] 30.1
Τὰ καθήκοντα ὡς ἐπίπαν ταῖς σχέσεσι παραμετρεῖται. πατήρ ἐστιν· ὑπαγορεύεται
ἐπιμελεῖσθαι, παραχωρεῖν ἁπάντων, ἀνέχεσθαι λοιδοροῦντος, παίοντος. ‘ἀλλὰ πατὴρ
κακός ἐστι’. μή τι οὖν πρὸς ἀγαθὸν πατέρα φύσει ᾠκειώθης; ἀλλὰ πρὸς πατέρα. ‘ὁ
ἀδελφὸς ἀδικεῖ.’ τήρει τοιγαροῦν τὴν τάξιν τὴν σεαυτοῦ πρὸς αὐτὸν μηδὲ σκόπει, τί
ἐκεῖνος ποιεῖ, ἀλλὰ τί σοὶ ποιήσαντι κατὰ φύσιν ἡ σὴ ἕξει προαίρεσις· σὲ γὰρ ἄλλος οὐ
βλάψει, ἂν μὴ σὺ θέλῃς· τότε δὲ ἔσῃ βεβλαμμένος, ὅταν ὑπολάβῃς βλάπτεσθαι. οὕτως
οὖν ἀπὸ τοῦ γείτονος, ἀπὸ τοῦ πολίτου, ἀπὸ τοῦ στρατηγοῦ τὸ καθῆκον εὑρήσεις, ἐὰν
τὰς σχέσεις ἐθίζῃ θεωρεῖν.
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Traduction française :
[30] Pour faire son office, il faut se régler ordinairement sur les rapports de
corrélation. Cest ton père ; il test prescrit den prendre soin, de lui
céder en tout, de supporter ses injures, ses coups. « Mais cest un
mauvais père. » Est-ce avec un bon père que la nature ta mis en rapport
intime ? Cest avec un père. « Mon frère me fait tort. » Eh bien,
alors observe les rapports qui sont établis entre toi et lui ; ne toccupe
pas de ce quil fait, mais de ce que tu dois faire pour que ta volonté
soit dans un état conforme à la nature : un autre ne te nuira pas, si tu
ne veux pas ; mais on taura nui, si tu juges quon te nuit. De même avec
les autres : si tu prends lhabitude de considérer les rapports de
corrélation qui sont entre toi et un autre en tant que voisin, concitoyen,
préteur, tu trouveras quel est ton office.
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