Texte grec :
[7,4] IV.
§ 1. Εἰσὶ δὲ (καὶ) ἐπικαιρότατοι τῶν τόπων οἵ τε νῦν εἰρημένοι καὶ οἱ ἐκ τῶν συστοίχων καὶ τῶν πτώσεων. Διὸ καὶ δεῖ μάλιστα κατέχειν καὶ προχείρους ἔχειν τούτους· χρησιμώτατοι (15) γὰρ πρὸς πλεῖστα. Καὶ τῶν ἄλλων δὲ τοὺς μάλιστα κοινούς· οὗτοι γὰρ ἐνεργότατοι τῶν λοιπῶν, οἷον τό τ´ ἐπιβλέπειν ἐπὶ τὰ καθ´ ἕκαστα καὶ τὸ ἐπὶ τῶν εἰδῶν σκοπεῖν εἰ ἐφαρμόττει ὁ λόγος, ἐπειδὴ συνώνυμον τὸ εἶδός ἐστιν. Ἔστι δὲ χρήσιμον τὸ τοιοῦτον πρὸς τοὺς τιθεμένους ἰδέας εἶναι, καθάπερ (20) πρότερον εἴρηται. Ἔτι εἰ μεταφέρων εἴρηκε τοὔνομα ἢ αὐτὸ αὑτοῦ κατηγόρηκεν ὡς ἕτερον. Καὶ εἴ τις ἄλλος κοινὸς καὶ ἐνεργὸς τῶν τόπων ἐστί, τούτῳ χρηστέον.
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Traduction française :
[7,4] CHAPITRE IV.
§ 1. Les plus commodes de tous ces lieux sont ceux qui viennent d'être indiqués, et ceux qui se tirent des cas et des conjugués. Aussi sont-ce ceux-là surtout qu'il faut connaître et avoir à sa disposition; car (15) ils sont utiles dans le plus d'occasions. Et parmi les autres, il faut s'attacher aux plus communs; car ils sont plus puissants que tous les autres. Et, par exemple, il faut regarder en particulier à chaque cas individuel : mais aussi il faut voir si la définition convient également aux espèces, puisque l'espèce est synonyme. Ce lieu est encore utile contre ceux qui admettent les idées, ainsi qu'on l'a dit (20) auparavant. Il faut encore voir si l'on a pris le mot par métaphore, ou si on l'attribue à lui-même comme s'il était autre. Et s'il y a encore quelque autre lieu commun et énergique, il faut s'en servir.
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