HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Aristote, De la science économique, livre II

ἐπὶ



Texte grec :

[2,40] XL. (1354) Κλεομένης· προσπορευομένης τε τῆς νουμηνίας καὶ δέον τοῖς στρατιώταις σιταρχίαν δοῦναι, κατέπλευσεν ἐξεπίτηδες· προπορευομένου δὲ τοῦ μηνὸς ἀναπλεύσας διέδωκε τὴν σιταρχίαν, εἶτα τοῦ εἰσιόντος μηνὸς διέλιπεν ἕως τῆς νουμηνίας. Οἱ μὲν οὖν στρατιῶται διὰ τὸ νεωστὶ εἰληφέναι τὴν σιταρχίαν ἡσυχίαν εἶχον, ἐκεῖνος δὲ παραλλάξας ἕνα μῆνα παρὰ τὸν ἐνιαυτὸν ἀφῄρει μισθὸν ἀεὶ μηνός. XLI. Σταβέλβιος ὁ Μυσῶν στρατιώταις μισθὸν συγκαλέσας ἔφησεν αὑτῷ τῶν μὲν ἰδιωτῶν οὐδεμίαν χρείαν εἶναι, τῶν δὲ ἡγεμόνων, ὅταν δὲ δέηται στρατιωτῶν, ἐκείνων ἑκάστῳ δοὺς ἀργύριον ἀποστέλλειν ἐπὶ ξενολογίαν, τούς τε μισθοὺς οὓς δεῖ ἐκείνοις δοῦναι, τοῖς ἡγεμόσιν ἂν ἥδιον διδόναι· ἐκέλευσεν οὖν αὐτοὺς ἀποστέλλειν ἕκαστον τοὺς αὑτῶν καταλόγους ἐκ τῆς χώρας. Τῶν δὲ ἡγεμόνων ὑπολαβόντων χρηματισμὸν αὑτοῖς ἔσεσθαι, ἀπέστειλαν τοὺς στρατιώτας, καθάπερ ἐκεῖνος προσέταξε. Διαλιπὼν δὲ ὀλίγον χρόνον καὶ συναγαγὼν αὐτοὺς οὔτε αὐλητὴν ἄνευ χοροῦ οὔτε ἡγεμόνας ἄνευ ἰδιωτῶν οὐδὲν ἔφη χρησίμους εἶναι· ἐκέλευεν οὖν αὐτοὺς ἀπαλλάττεσθαι ἐκ τῆς χώρας. XLII. Διονύσιος· τά τε ἱερὰ περιπορευόμενος, εἰ μὲν τράπεζαν ἴδοι παρακειμένην χρυσῆν ἢ ἀργυρᾶν, ἀγαθοῦ δαίμονος κελεύσας ἐγχέαι ἐκέλευεν ἀφαιρεῖν· ὅσα δὲ τῶν ἀγαλμάτων φιάλην εἶχε προτετακότα, εἴπας ἂν ὅτι δέχομαι, ἐξαιρεῖν ἐκέλευε, (τὰ ἱμάτια) τά τε χρυσᾶ (καὶ τοὺς στεφάνους) περιῄρει τῶν ἀγαλμάτων φάσκων αὐτὸς καὶ κουφότερα καὶ εὐωδέστερα δοῦναι· εἶτα ἱμάτια μὲν λευκά, στεφάνους δὲ λευκίνους περιετίθει.

Traduction française :

[2,40] XL. (1354) Cléomènes, à l'approche de la nouvelle lune, et lorsqu'il devait fournir la ration aux soldats, arrivait à dessein sur un navire. Vers la fin du mois, il distribua la ration et se rembarqua. Puis, le mois suivant, il retarda son arrivée jusqu'à la nouvelle lune. Les soldats qui venaient ainsi de recevoir leurs rations, se tenaient tranquilles. Mais Cléomènes, sautant un mois dans l'année, frustrait toujours l'armée d'un mois de solde. XLI. Stabelbius, devant la paye à ses troupes, dit, dans une assemblée, qu'il n'avait nul besoin des simples soldats, et que si les chefs en avaient besoin, il leur donnerait de l'argent pour en recruter à l'étranger; enfin, qu'il aimait bien mieux destiner aux chefs la solde qu'il donnait aux soldats. En conséquence, il commandait à chacun de congédier leurs compagnies. Les chefs, croyant en tirer pour eux-mêmes des bénéfices, s'empressèrent de souscrire à cet ordre. Peu de temps après, Stabelbius convoqua les chefs et leur dit : « De même que le joueur de flûte n'est bon à rien sans le chœur, de même les chefs sont inutiles sans les simples soldats. » Et il les congédia ainsi à leur tour. XLII. Quand Denys, se promenant dans les temples, apercevait une table d'or ou d'argent, il la faisait servir en honneur du bon génie et enlever. Quant aux statues qui étaient représentées offrant de leurs mains une coupe; « je l'accepte, » leur disait-il, et il la faisait emporter. Il dépouillait les statues de leurs vêtements d'or et de leurs couronnes, en promettant de leur en donner de plus légers et de plus odoriférants ; et il les enveloppait de vêtements blancs et leur mettait des couronnes de violettes.





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Dernière mise à jour : 4/02/2010